jeudi 25 janvier 2007

QUAND LE PARE BUFFLE STOPE UN LION


Jusqu’à dimanche dernier j’étais férocement contre les 4X4. Un, ça pollue. Deux, il n’y a pas de rhinocéros à Paris. Trois, ça me vexe toujours d’en avoir une plus petite.
C’est simple, avant cette date, dès que j’en voyais un, je grognais, frappait le sol avec mes pattes arrière et rayais la chaussée tout autour avec mon trousseau de clefs. Vous remarquerez que ce n’est pas la carrosserie que je rayais. C’est que j’ai des principes intangibles, moi. Sauvage, oui mais urbain!
Cependant voilà, j’ai dû me soumettre à l’évidence, me laisser dompter par la vérité.

Alors que je rentrais de mon safari dominical en foret de Rambouillet chargé de cèpes radioactifs ; de carcasses de farfadets et autres phacochères hallal, encore fumantes, je fus amené à croiser, sur le periph, au niveau de la porte d’Italie, et alors que le flux de zébus urbains marquait le pas comme souvent devant un carton, le résultat du susdit carton.
Sur le bas-côté, s’offrait à moi le spectacle révélateur. Une petite, de marque française, s’était emplâtré l’arrière d’un 4X4 allemand. La Française avait le mufle au niveau de la croupe et le charretier de l’allemande semblait tout courroucé. Son pare buffle arrière était rayé.
C’est décidé, j’en veux une ! Je sais que ce n’est pas bien, d’autant plus que par patriotisme économique j’ai toujours défendu les marques françaises mais là, vous voulez que je dise quoi. Vous n’avez qu’à mettre cet intangible revirement sur mon sens hypertrophié de l’amitié franco-allemande.
Quant à Mercedes France, ils sont priés de me contacter afin de mettre à ma disposition gracieusement le joli model de classe M qui m’éblouit autant. Une pub comparative de cette qualité…Cela ce paye !

SIL traître