mardi 27 février 2007

À LA POURSUITE DE L’OCTOBRE ROSE


« Sego-Sarko, les petits bateaux qui vont sur l’eau, ont-ils des jambes… »
Chers amis, messieurs dames, chers candidats, le jury a le regret de vous annoncer que vous êtes recalés suite aux résultats calamiteux de l’épreuve orale sur les questions de défense. Il convient tout de même de vous rappeler que le chef de l’Etat est le chef des armées et que les questions militaires valent coef 6. 6 comme le nombre de sous-marins d’attaque à notre disposition. Pas 1, pas 4 mais 6. 6 comme les Alpes-maritimes et des vacances à Nice. Voici pour le moyen mnémotechnique.

Alors certes, le petit Nicolas était plus proche de la réponse mais ce n’est pas suffisant pour remporté les points vu que sa petite camarade Michelle venait de lui concocté une fiche de révision fraîchement mise à jour. À moins que Nico ne soit dans le vrai et que sa camarade ne nous ait caché la perte de deux sous-marins français dans les fosses des Mariannes.
Quant à Marie-Segolène, nous comprenons mieux qu’elle joue de mauvaise foi dans son refus d’un nouveau porte-avions. Soi-disant qu’elle aurait besoin des 15 milliards nécessaires pour le bubget de l’éducation. Si ce raisonnement peut paraître valable pour la première année, quid des suivantes ? que je sache, il n’est en rien prévu d’en construire un par an. Exit cette excuse. Ça sent la mauvaise foi, voilà tout. En vérité, si ma Ségo ne veut pas d’un porte-avions supplémentaire c’est tout simplement qu’elle ne sait pas quoi en faire d’un seul. Ce qui dans le contexte géopolitique actuel laisse songeur. À moins que comme pour mon Nico, ce ne soit pour des raisons cachées ou que cela ne cache un nouveau trait de génie de ma candidate.

En effet, après « Ivan le fou », la technique de sous-marinier russe ou le sous-marin effectue des tours sur lui même afin de vérifier s’il est suivi, voici peut-être la technique de sous-mariniere poitevine dite de « Marie du Poitou ». Ques aco ? Lors de son interview sur RMC, face à la mine interloquée du journaliste qui l’interrogeait sur le nombre de sous-marins, suite à sa réponse « 1 sous-marin », ma Ségo tenta de se rattraper aux branches en disant qu’elle avait fait la différence entre sous-marins d’attaque lanceurs d’ogives et d’attaque avec ogives non lancées... Passant juste à coté du simple sous-marin d'attaque à propulsion nucleaire, Marie-Ségo venait d’inventer le sous-marin suicide. Faute de moyens de lancer ses ogives, ce type de sous-marin se retrouve obligé de foncer à plein régime sur le plateau continental du pays ennemi, puis grâce à notre technologie de forage dit « eurotunnel », il s’enfonce dans le sous-sol adverse avant de se faire péter avec tout son arsenal... Je suis pété de rire mais pété de rire, moi !

Avec tous ces cancres, force est de constater et de conclure que cette année nous n’avons que des candidats au poste de Premier ministre et aucun à la magistrature suprême.

MisSIL nucléaire.

QUAND LE GAUCHISME FAIT SON MACCARTHYSME


Ça y est, on s’y est mis avec, encore et toujours, 50 ans de retard sur les Etats-Unis. Une partie gauche de l’intelligentsia a décidé de jeter ses ennemis au bûcher. Elle traque, elle suppose, elle épie, elle dénonce, elle se déchaîne, canarde, placarde, vilipende, enchaîne au bûcher médiatique. Les gauchistes traquent les responsables de la défaite de leur pensée, cherchent des boucs émissaires. Bienvenu chez les Marxxartystes.

Ainsi d’après leur police de la pensée, Finkielkraut comme Gallo seraient à ficher comme sarkosystes, Duhamel à marquer du fer rouge du bayrouisme…et vos mères ont les fiche où, non de non ! Y a que chez nous pour voir des conneries pareilles.

Toutefois admettons que certains tendent quand même la bûche pour se faire cramer, en s’affichant tout seuls pour mieux pouvoir exister. Exister plutôt que penser. Ils sont « existentialistes » et ce type d’existentialisme me sort par les narines. Oh je ne leur nie ni le droit d’exister ni celui de manger à tous les râteliers successifs. C’est jusque que de les voir pérorer et squatter tous les plateaux médiatiques depuis que je suis né, ça me fait chier. Vos bobines se sont usées et moi je suis d’une autre technologie. J’en suis au numérique alors que certains d’entre vous nous font encore dans le kilomètre de pensée 8mm.
Ce à quoi s’ajoute la succession de conneries débitées, d’erreurs, de compromissions, de couleuvres avalées puis resservies à peine réchauffées par voie rectale à une populace affamée de commentaires avisés. Sérieux, dans le « Privé » que vous ériger en Temple depuis quelque temps, certains auraient déjà été virés depuis longtemps pour incompétence, incapacité ou manque notoire de résultats.
Mais s’ils sont encore là c’est sans doute que je m’agace pour rien. Tout ça n’est pas grave. À la télé comme partout ailleurs, il faut des piliers de bar. Celui du «Café du Commerce mediatique » est visiblement bien fourni. Il est vrai que nous avons besoin de repères. Ça nous rassure. Regardez- moi, je suis bien content que la commère de chez ma boulangère soit toujours là après 50 ans de bons et loyaux services. Ça me tient au courant de la vie du quartier.

Mais cessons de rire. Celui qui a raison est mon bon maître Finkielkraut. Bien que j’aie du mal à te suivre dans toutes tes indignations , tes réactions à fleur de peau de bébé, et que ma pensée aie déjà dépassé la tienne sur certains points, laisse moi te dire ceci : Si tu savais comme je te kiffe, toi, mon Alain ! Tu es l’homme de mes Pensées. Sérieux, je t’aime… mais je m’égare… en quoi t’as raison déjà ? Ah oui, quand tu dis que si le citoyen Alain est libre de coller des affiches pour le parti de son choix, le professeur Finkielkraut n’est pas libre de s’afficher. Le professeur Finkielkraut est une fonction, celle décrite par Socrate, mon bon maître d’éternité qui pour avoir été pleinement citoyen, s’est voulu avant tout « le taon de sa société, un Questionneur ». Questionnez donc mes bons maîtres, c’est comme ça que je vous aime. Quant aux partisans de la questionnette idéologique, qu’ils aillent se faire cuire un œuf, sur leurs bûchers d’inquisition.

"Good night and good luck"

SIL à gratter

TET DE LARD


Expliquons-nous. Le coup du Têt c’est pour le nom que l’on donne au nouvel an des bridés. Le lard, c’est pour l’offrir à leur cochon doré, totem horoscopique qui présidera cette nouvelle année, afin qu’il m’apporte santé, bonheur et prospérité. J’honore ainsi mon côté débridé, en des temps où la Chine elle-même demande à ce que l'on ne represente pas le Cochon pour ne pas choquer les musulmans, et l’un des totems de mes ancêtres celtibères, le sanglier Eburon.

De toute façon dés qu’il s’agit de faire la fête au cochon, je suis partant. Pourquoi ? Pour la raison suivante !

Savez-vous pourquoi les habitants de la Galice portugaise et plus particulièrement les habitants de la région de Porto, se nomment les « tripiers » ?
Lors des guerres de libération de nos terres phacochères, les habitants de cette région décidèrent de remettre le meilleur de la viande de porc qu’ils possédaient aux chevaliers qui partaient en campagne contre les armées de la Maure. Ces mêmes habitants ne gardèrent pour eux que les abats et autres tripailles, dont ils apprirent à faire les plats qui deviendront emblématiques de la région. Nos guerriers revinrent victorieux. Nos tripes sont désormais célèbres et l’on peut même dire que le Porc a défait sur nos terres, l’Islam conquérant. D’où ma sympathie pour notre totem dont le nom perdure dans le notre par une coïncidence rigolote. En effet l’humour de comptoir qualifie les portu-gais de « cochons joyeux ».

Sur ce, je m’en vais finir ma tartine enduite de cette succulente terrine de sanglier que m’a ramené mon cousin de Kabylie. Hummm ! Vive le cochon doré et Bonne Année à mes amis de la porte d’Evry.


SILim Ibn Alouf

LA DISCRIMINATION POSITIVE


Puisque c’est la saison des soldes politiques et que mon Nicolas le 1 cible sa clientèle, je ne vois pas pourquoi je me priverai de saisir la bonne affaire. Aussi qu’il m’autorise à lui dicter la décision administrative qu’il ne manquera pas de prendre en ma faveur.

Décision n° 01-2007 :

Considérant que Monsieur SIL est issu de la communauté portugalicienne de France, communauté de plus d’un million d’âmes, soit 2% de la population française ;
Considérant que les enfants de tous ces Tos (diminutif de « portos ») n’ont jamais rien cramé, ni réclamé, qu’ils ont bien travaillé à l’école et même accepté de reprendre sans gémir les métiers manuels de leur parents, dans un pourcentage bien supérieur aux autres descendants d’immigrés.
Considérant que tous ces fils de Tos, Kool Shen mis à part, sont parfaitement bien intégrés mais qu’aucune de ces sardines à huile, à l’exception de Monsieur SIL, n’a versé dans le Génie™ autre que « sans frotter » ;

DECIDE

1- Que les 2% de droit à la représentation Tos lui sont intégralement octroyés. Aussi il acceptera avec honneur la charge d’éditorialiste de référence Tos et les 2% de temps d’antenne télé, radio qui vont avec. Il acceptera également le poste d’Intellectuel officiel (scientifique, philosophe, économiste, politologue, anthropologue, expert…) de référence Tos.
2- Il en ira de même pour tout ce qui est hautes responsabilités publiques. L’intégralité des 2% sont pour sa pomme. Cependant suite à l’expression de certaines doléances, à savoir, le fait que cela fait déjà plus de 15 ans que Monsieur SIL est au service de la France et qu’il lui faut un poste pas trop prenant histoire qu’il soit en forme pour pouvoir, la nuit durant, jeter ses toiles de super i-héros sur la grande Toile, nous décidons que Monsieur SIL sera désigné, puisque par ailleurs il n’a rien contre le cumul des mandats, deputé-maire-senateur et Préfet des îles Kerguelen avec l’intégralité des émoluments qui vont avec, cela va sans dire.

SIL vous plait

FUCK THE FARC


Vous savez quoi ? Si ça continue ainsi, je risque fort de monter sous peu un collectif visant à récolter les fonds nécessaires au maintien d’Ingrid Betancourt en détention. Je double la rançon pour qu’elle y reste, dans sa jungle pourrie, moi ! Pourquoi ? Ben, mes gringos, juste pour pouvoir mater tous les deux jours sur les plateaux télé, soit la fille, soit la sœur, soit la fraise d’Ingrid. La passion qu’elles subissent suscite en moi « una pacion irrepressible ». Que c’est beau toute cette beauté, élégance, dignité, colère, tout ce fatum très hispanique.

« Mais pourquoi est-il aussi méchant ? » Parce que ça me gonfle tout ça. Ça me gonfle d’autant plus que malgré l’ensemble des moyens mis en œuvre, la fille Betancourt ose prétendre que notre état ne fait rien ou pas assez. Ma parole, ça manque de gratitude et de bonnes manières tout ça ! C’est que j’appliquerai bien une fessée sur tous ces jolis petits culs, moi !
Sauf le respect qui est du, encore que, à la souffrance de cette famille, moi Ingrid, avec un prénom pareil, je suis assez susceptible de m’en branler. Ce ne sont pas les otages du Terrorisme qui manquent de part le monde et du terrorisme intellectuel qui manquent chez nous (Liberté pour Redeker !) pour que j’ai à pleurer sur le sort d’une candidate colombienne qui s’en est allé faire sa rebelle chez les rebelles de la jungle. Après tout ma grande, majeure et vaccinée, tu savais très bien ce que tu faisais en allant chatouiller la gueule du loup. Aussi, je ne vois pas pourquoi nous accepterions de payer la facture financière ou humaine en envoyant des petits gars en kaki, à nous, pour te libérer. Alors mes petites dames veillez libérer les plateaux télé et me laissez votre place. J’ai moi aussi un message à faire passer :

« Cela fait 150 jours qu’un Homme et sa famille vivent cachés, ne sont pas libres de leurs mouvements, menacés qu’ils sont par un mouvement rebelle à toute liberté de pensée et à tout progrès humain, un mouvement armé qui comme les autres gorilles colombiens se finance par la drogue, douce, et grâce à notre dépendance dure au pétrole. Liberté pour Robert Redeker ; Libertad para Roberto Redeker ; freedom for Robert Redeker »

Quant au problème FARC, je suis assez d’accord avec le président Uribe, je ne vois que le Napalm contre cette vermine assassine. FUCK THE FARC Y ARRIBA URIBE !

Bon allez ! J’espère belle Ingrid que l’on réussira à t’extirper des griffes de ces tarzans de la jungle, histoire que je vois à quoi ressemblent ta fille et ta sœur avec le sourire.

SIL da selva

LES POUSSE AU VOTE…


Certaines autorités d’une certaine religion appelleraient au vote à droite voir à l’extrême droite. Quand on m’a raconté cela, j’ai commencé par rigoler. Cela me semblait quelque peu incohérent étant donné que les cajoleurs d’attitudes victimaires sont plutôt à gauche voir à l’extrême gauche. Il m’apparaissait donc logique que ce soit plutôt ces derniers qui en récoltent les fruits.
C’était oublié l’antisémitisme chronique chez mes amis religieux en question et l’aspect crédible faisant que là où « Mein Kampf » et le faux « protocole des sages de Sion » sont des best-seller, on finit par voir les juifs partout au pouvoir, et le chef borgne comme le seul capable de chasser toute cette juiverie de France. J’avoue quand même être resté dubitatif.

C’est alors qu’on me fournit une explication religieuse à cette consigne de vote. Au chapitre 56 de leur livre d’achevés, oups, de chevet, il y est dit qu’au jour du jugement dernier, la divinité de leur monde, séparera les bons des méchants en deux groupes aisément distincts. Ceux qui se trouveront à droite iront au paradis. Ceux qui se trouveront à gauche auront droit aux enfers. Du coup, pour certains exégètes très attachés à la lettre, il vaudrait mieux rester à droite en toute occasion, voir très à droite, plutôt qu’à gauche. Comment ça doit trop les énerver de conduire à gauche en Grande-Bretagne. Ces gens-là sont décidemment beaucoup trop puissants pour moi et ils vont finir un jour ou l’autre par me tuer de rire. Est-ce bien hallal comme méthode?

Etonnant non ?!?

SILim Ibn Alouf

lundi 26 février 2007

LES INTERMITANTS DU SPECTACLE SOCIAL


Dis donc mon petit Augustin Legrand, alors comme ça entre deux tournages, on se rendrait enfin compte que dans la vie, on peut être amené à se battre contre des moulins à vent. Eh ! Mon pote, il eut été bienvenu de lire l’ouvrage de Cervantès avant d’entériner l’appellation « Don Quichotte » de votre association. Avec un tel nom, c’était couru d’avance que vous engendreriez plus de frustrations que d’espoirs.
En parlant de frustrations et puisqu’il est venu le temps où les gens équilibrés se retrouvent coincés entre la loi du plus fort et celle du plus frustré, je tenais à te signaler, la mienne, de frustration. Je suis frustré de raison et gavé d’émotion.

Oh, il s’agit d’un ras-le-bol plus que d’une critique puisqu’au fond t’as eu raison d’agir ainsi : 1- Parce que c’est très efficace 2- A une époque où le libéralisme nous pousse à plus d’efficacité, cela ne pouvait qu’impressionné ses tenant ou lieutenants au gouvernement 3- J’ai moi aussi pour série culte « Le Caméléon ». Cette série télé où le héros, prénommé Jarod, se met d’épisode en épisode à la place de tout le monde histoire de mieux sauver le monde. Mais voila si j’ai aimé la saison 1 et 2 de cette série comme de la tienne, dés la saison 3, j’ai trouvé que ça tournait en rond et me suis rendu compte que le diktat de l’émotion, du compassionnel, de l’empathie compulsive, ça me gavait. Si mon cœur était plus que rassasié, mon cerveau criait famine.
Rajoute à cela que le charity-bizness me sort par les trous de nez. Surtout quand une partie des acteurs de ce show sont sujets à planquer leur trésor dans les sables des îles des caraïbes plutôt qu’à le déposer dans le trésor public. Ce qui démontre encore, s’il en était besoin, que le narcissisme de l’artiste est plus compatible avec la charité bien ordonnée qu’avec une solidarité de masse nourrie par l’impôt anonyme. Mais je sens que je m’énerve… Je m’énerve alors que je devrais expliquer pourquoi ça me gave. Ça me gave parce qu’avec l’émotion, y compris de masse, on justifie tout et son contraire. L’émotion, c’est comme la foule, c’est bien joli mais c’est très con. Illustrons notre propos.

Mettez des badauds dans des tentes et ceux-ci aimeront les SDF. Laissez ces mêmes badauds suffisamment longtemps dans le voisinage d’une troupe de SDF, au voisinage de ses citoyens déchus qui ne sont pas toujours des anges et vous aurez transformé l’amour en haine. Et oui, le propre de l’émotion est son inconstance. Se laisser gouverner par l’émotion c’est comme placer un canot de sauvetage en plein océan.
Dans le même genre, j’ai vu récemment un reportage sur les militants anti-Guantanamo de chez nos cousins d’Amérique. Le seul argument de ces mêmes êtres « sensibles » était la mise en situation. Ils proposaient au badaud de se faire enfermer quelques heures afin de subir quelques mauvais traitements, dans une version light. Le badaud sortait de là, convaincu de la barbarité de Guantanamo comm de la torture. Et moi de me dire alors : Mettez donc le même badaud devant autant d’heures de témoignages de familles des victimes du 11 septembre et ce badaud ira lui-même épiler au napalm la barbe des terroristes.
Mais bon, tout ça, est après tout très cohérent. Dans nos démocraties d’opinion, il est normal que ce soit l’émotion qui guide le badaud-citoyen et non plus la Raison. Oh, je sais ce que vous allez me dire, j’en rigole même d’avance. Vous allez me dire qu’après une journée de travail, nous avons besoin de nous distraire, de penser à autre chose. Lire ça prend du temps. C’est chiant. Et moi de répondre, bande de cons, que lire c’est aussi penser à autre chose et quand il y a du temps pour jouer les piliers de bar, les supporters de foot ou de stars d’académie, jouer le téléspectateur moyen, le drogué de jeux vidéos, le lécheur de vitrines… ce n’est visiblement pas le temps qui manque pour lire, s’informé tout azimuts, exercer son esprit critique et musclé son cerveau plutôt que la glande à émotions, la glande lacrymale…bande de glandus va ! Bon ! Pour mes concitoyens c’est fait ! Passons à nos représentants…

Dites-moi les gars et les garces (c’est ma façon de faire la fête à la parité), il me semble bien que gouverner c’est prévoir, non ? Vous ne pouvez pas dire que depuis l’hiver 54, voir même depuis que la ville est ville, que vous n’étiez pas prevenus des questions liées à l’indigence. Eh, les cocos, si on vous met là où vous êtes, c’est pour réfléchir à notre place, à plein temps, aux problèmes de notre société et surtout pour chercher à les résoudre du mieux possible, avec les moyens budgétaires que nous vous donnons. Alors au boulot les gars et les garces. Le patron c’est nous !
Je dis ça parce que , bien que ce ne soit pas mon boulot, j’ai toujours trouvé hallucinant que la solution qui vous passe par l’esprit quant aux problèmes des sans-abri, ce soit le fait d’imposer à des gens désocialisés des tracas que n’accepteraient d’aucune façon tout être socialisé. Mais vous avez peut-être une explication logique à me donner. Sérieux, c’est quoi ces conneries de parquer comme du bétail, dans les box superposés de vos étables sociale, entre 21h et 7h, ces êtres en errance puis de les renvoyer dans les pâturages urbains avec une dose de foin pour la journée. Forcement, le troupeau, sans berger (travailleur social) traîne aux abords de l’étable ce qui emmerde des riverains légitimement agacés.
Je n’arrive toujours pas à comprendre comment vous n’avez pas encore penser à créer dans toutes les communes, des petits centres disséminés, aux conditions humainement acceptables par tout un chacun et acceptables pour le riverains. Des petits immeubles aménagés en studios ou petits appartements pour les familles avec des travailleurs sociaux pour les plus fragiles.
Quand je vois tout l’argent claqué dans des animations à la con, en projets épars, en animateurs ou plutôt en guignols de quartier, alors que le minimum vital n’est pas assuré pour tous, je sens monter en moi la bile.
Quand je vois l’argent claqué dans un provisoire devenu permanent, je comprends mieux cette phrase d’Augustin Legrand. Face à un ministre qui l’appelle « à prendre ses responsabilités », c'est-à-dire à lever le camp, ce petit gars lui a répondu : « Quelles responsabilités ? Je ne suis pas là pour en assumer. Je suis là pour vous mettre face aux vôtres ! » Tout juste Auguste. Cela dit mon Augustin, ne crois pas que tu vas t’en tirer avec une conclusion dithyrambique.

Comme il est hors de questions que je vois encore déambuler ici ou là, tous ces agitateurs d’émotion, tous ces Don Quichotte, Sancho Pansa, Zorros ou sergents Garcia, à la face auréolée, je demande au ministre de la culture de faire le nécessaire pour que les allocations chômage « du spectacle » soient retirés jusqu'à nouvel ordre à tout ces acteurs du cinéma social, devenu permanent.

SILgné Furax

REPUBLIQUE ET ETRE SUPREME


Le problème quand on accepte le jeu du « j’ai une question à vous poser » c’est que les vannes de la réclamation mono-personnelle à usage nombriliste deviennent difficiles à refermer. Aussi Monsieur d’Aucun, du fait de mes critiques acerbes envers les religions, m’accuse de refuser à l’Homme tout progrès spirituel, toute ascension morale. J’en ai marre d’avoir raison, quant à l’air ambiant moi !

Voila ! Voila ! Voila encore la preuve de l’ignorance, de la débilité mentale et d’autres tares propres aux dévots comme aux marxistes. Aussi, de même que le dévot est incapable d’envisager toute vie spirituelle autonome en dehors des rails d’une religion instituée, le marxiste de culture athée n’est pas foutu de faire la différence entre religion et spiritualité.
Sachez bande d’ahuris que la tradition républicaine fait parfaitement la différence entre les deux et que personnellement, non seulement je n’ai rien contre la spiritualité mais que j’ai même ma propre vie spirituelle remplie d’aspirations élévatrices aussi bien spirituelles que morales. Cependant, elles ne regardent que moi 1- parce qu’elle sont ridicules 2- parce que je suis laïc, moi ! 3- parce que je ne vais pas partager toutes mes idées géniales avec des inconnu 4- parce que mon zizi est énorme ; si !si ! Il y a un rapport avec les 3 points précédents. Ma foi est sexuellement transmissible.

Je refuse juste que quelque tradition spirituelle que ce soit, désire s’ériger en pouvoir moral, en institution normative et qu’au nom de l’indémontrable, elle perçoive les bénéfices des espoirs romancés qu’elle vendrait au tout venant. Si des institutions veulent de l’argent qu’elles aillent travailler ou qu’elles démontrent leur utilité publique. Si des individus veulent établir des lois qu’ils se fassent représentants des hommes et non de dieux uniquement visibles ou audibles par ces hallucinés. Voila, la messe est dite. Vous pouvez retourner travailler.

Frère SILas.

SCIENCES DIVINATOIRES


Puisque c’est le jour des réclamations, allons-y pour une autre. Mes fidèles lecteurs marxistes ou marxisants d’appartement me somment de procéder à mon autocritique. Ils n’acceptent pas que j’emmerde la sociologie. Comment puis-je préféré cette science « bourgeoise » qu’est l’anthropologie, aux grilles d’analyses non exclusivement sociales. Comme il est hors de question que je fléchisse devant le maniement de la questionnette par ces messieurs dames, je serais cinglant comme d’accoutumé.

La Sociologie ? N’est-ce pas cette science qui a fait docteur, madame Elisabeth Tessier, l’astrologue ? C’est bien ça ! Sachez que cela ne m’étonne guère 1- l’aspect astrologie illustre parfaitement que les vieilles lunes marxistes sont effectivement susceptibles d’exercer une influence sur nos sociétés quand les dindes universitaires sont ascendant courges. Ne dit-on pas d’ailleurs « Con comme la Lune ? » 2- L’astrologie comme la sociologie se prétendent aussi bien l’une que l’autre, sciences divinatoires.

SILosophe

HIP-HOP HARD DISCOUNT


C’est bien connu, le SIL est le seul media assurant un véritable SAV. Aussi, l’une des nouvelles réclamations concerne ma critique du Rap. « Pourquoi êtes vous aussi méchant ? » Tas de miskins va ! Comme le dirait ma Zyrconne « Vous êtes des victimes ou quoi ?!? ».
En fait, pour tout vous avouer, j’ai beau avoir résisté de toutes mes forces depuis le plus jeune age, je suis passé par une période de ma vie où j’ai été jeune comme à peu prés tout le monde. Non ?!? Non ?!? Si !Si ! Je sais c’est triste. Aussi comme tout jeune qui se méprise, j’avoue avoir eu des goûts de merde et fait ma pute sur le macadam au rythme de tout se ramdam. J’ai même kiffé ma race sur des morceaux que je ne citerai pas, histoire de ne pas flatter leur ego « trips ». Cependant le lendemain de telles soirées, j’avaient la langue qui piquait et mal au crâne. Le Hip-Hop s’apparentait à une soirée beaujolais, à de la piquette en briquette.
Etant plutôt millésimé comme garçon et après un séjour en cave (petite référence à l’allégorie de la caverne) j’ai appris à kiffer la poésie classique. Ne rigolez pas, même les rappeurs, maintenant quinquagénaires, tels que Joey Star s’y mettent. Après Brassens, Ferré, Moustaki, à quand Baudelaire. Après tout c’était aussi un camé.
Au fait si vous voulez que je résume, le Rap, le Slam et tout autre ramdam dans le genre, c’est de la poésie Lidl™. Il n’y en a pas au Bon Marché.

Quant à ceux qui comme votre serviteur aiment les rythmes hauts en couleur, je ne saurais leur conseiller plutot que toute cette vinasse rapeuse, quelques bons crus de Bobby Womack, des Brothers Johnson, ou la réédition d’Africadelic de Manu Dibango. Ça c’est du gouleyant, du bon son, bande de bouffons !

SILicose

LE SYNDROME DE BEYROUTH


En cette saison propice à l’élagage, où les cèdres se taillent en croix, compte tenu que les sempiternels commentaires convenus, convenants et à venir s’apprêtent à me pourrir le foie, j’ai décidé à titre thérapeutique de jouer encore une fois la discordance et l’originalité. Attendez, vous allez adorer !

Vous connaissez tous le syndrome de Stockholm, ce syndrome où les victimes d’une prise d’otages finissent par se lier d’affection avec leurs ravisseurs, par les comprendre et même par adhérer à leur message. Et bien, ce syndrome n’est pas né à Stockholm. Les inventeurs de ce syndrome ne sont en rien les buveurs d’alcool de patate venus du froid mais les otages du monde musulman et si l’on avait voulu théoriser ce syndrome depuis plus longtemps, il suffisait d’analyser la dhimmitude en vogue là-bas depuis 14 siècles. La dhimmitude, est le statut du non-musulman en terre d’islam, ce statut de sous-homme « protégé » par l’islam séquestreur s’il accepte le paiement, dans la joie et la compréhension du combat de son protecteur, d’une rançon permanente mais échelonnée sur les 100 000 prochaines générations. Alors certes, se pose la question de la première communauté dhimmi digne de donné son nom à ce syndrome. Comme ça m’emmerde de chercher et comme ceux qui représentent à la perfection se genre de victimes se trouvent au Liban, j’ai decidé d’entériner l’appellation « Syndrome de Beyrouth ».

Bein oui, mes gaillards, après 14 siècles de prise d’otage, force est de constater que vous avez oublié qui vous étiez. De peuple levantin, multimillénaire, héritier des phéniciens et de bien autres passages et brassages, de peuple sémitique, vous voila devenus à vos propres yeux des Arabes. Chers Libanais chrétiens, étant donné le sort réservé aux apostats en Terre d’Islam, si vous étiez arabes, vous seriez soit musulmans soit morts. Ouais, je suis au courrant, vous parlez arabe…et alors ?

1- Vous n’aviez qu’à pas oublier l’araméen ou le syriaque
2- ce n’est pas parce que je parle une langue latine malgré moi que cela fait de moi un latin ou un rital.

Mais comme les symptômes du syndrome ne s’arrêtent pas là, vous voilà devenus également judéophobes par solidarité envers l’Islam. Je dis judéophobe parce que vu que vous faites aussi partie de cette famille semitique, vous traiter d’anti-sémites eut été malvenu et un peu schizophrène, quoique à bien y réfléchir vous ne seriez pas à un déchirement prés.

Alors certes, on ne peut pas dire que le christianisme vous vaccinait déjà contre le travers judéophobe mais j’avoue tout de même que quand j’écoute beaucoup d’entre vous déverser leur haine du juif et d’Israël, je suis atterré. Qu’aviez vous à vouloir les annihiler conjointement à vos voisins dés 1947. Faut pas s’étonner alors qu’Israël vous observe depuis avec une certaine méfiance. Quand on séme, on récolte. Comme si votre adhésion dhimmi au nationalisme arabe ne suffisait pas, vous voila, à travers certains de vos chefs, devenus les supplétifs du Hezbollah. Vous voici redevenus des janissaires, les janissaires de la révolution chiite. Les janissaires étaient ces féroces soldats de l’empire ottoman qui avaient été raptés, enfants, dans les villages chrétiens puis dressés au combat par les turcs.

Dites-moi, mes gaillards, ce n’est pas bientôt finit ce cinéma oriental ? Quand est-ce que vous prévoyez de secouer le joug qui vous opprime ? Comment ? Ah bon ?!?
C’est un peu facile de me rétorquer que je fais partie de ceux qui ne s’intéressent qu’au sort d’Israël. Parce qu’en fait je m’intéresse au sort de toutes les minorités opprimées, de tous les otages présents en terre d’islam : les sémites juifs, les sémites chrétiens, les autres sémites, les berbères, les zoroastriens, les yezidis, les animistes, les bouddhistes, les hindouistes, les agnostiques, les laïcs, les athées, les libres-penseurs, les démocrates… J’estime que tous ces groupes opprimés, bafoués dans leurs droits personnels et où les quelques droits octroyés ne suffisent pas à créer l’illusion de l’égalité, sont tous des alliés naturels.

Eh oui, bande de crétins d’orient, d’otages libanais, votre allié naturel est votre voisin, Israël. Vos alliés pourraient être l’Europe si nous étions moins lâches. Vos alliés naturels sont les USA. Tant que l’Islam restera conquérant, il n’y aura jamais d’égalité entre vous et eux. Vous êtes et serez toujours des dhimmis, des sous-hommes, des troupes supplétives. Au fond de vous-mêmes, je suis sûr que vous connaissez la solution. Vous libérez du joug de l’oppresseur tant qu’il est encore temps. Attention, il n’est pas question de remplacer un racisme par un autre, une prise d’otages par une autre. Les arabes modernistes, laïcs, démocrates, de la région, ont vocation à secouer le même joug avec les sémites chrétiens, avec les sémites juifs ou autres… Ce joug n’est pas celui d’un sang mais avant tout celui d’une idéologie, l’Islam. Le Liban, s’il veut redevenir libre, lui-même, doit tout simplement mettre l’Islam à sa place, à savoir, hors du Liban. Quant à ceux qui refuseront cela par goût du sang, qu’ils repartent donc avec leur islam d’où ils sont venus : en Syrie, en Jordanie, en Iran ou en Arabie tout simplement. Après tout comme les colons européens sont retournés dans leurs mères patries, pourquoi les agents de l’oppression et de la colonisation arabo-musulmane ne retourneraient pas dans leur métropole d’origine.

Mais j’entends d’ici les cris d’orfraie de ceux qui n’ont rien compris. « Raciste ! » « Fasciste ! » Mes cons-cons, l’amalgame, la confusion est dans vos têtes. Tant que la gadoue bien-pensante, mal-pensante, pondue par vos politburo, ne se sera pas écoulé de vos oreilles, vous ne comprendrez rien, ni à l’origine de cette peste idéologique, ni au traitement possible. Tant que vous n’aurez pas compris que ce n’est pas parce que tous les hommes, indépendamment de leur culture, sont capables des mêmes merveilles, comme des mêmes horreurs, que toutes les idéologies se valent pour autant, que toutes les religions sont de même nature ou portent en elles les mêmes germes de la réforme. Tant que par ignorance, lâcheté, esprit de collaboration, vous refuserez de vous rendre compte que tous les fondements de l’Islam, depuis sa lettre jusqu’au model, sont mortifères et fermés à tout progrès possible, nous ne sommes pas prêts de sortir de l’auberge ou de la Casbah.
Pour ceux qui ont commencé à se rendre à l’évidence, qu’ils me laissent leur dire qu’il leur faudra pousser le raisonnement jusqu’au bout et l’assumer. Il a fallu que les fascismes bruns puis rouge soient défaits pour que l’on construise une Europe de paix. De même, il faudra assumer que ce totalitarisme là, que l’Islam soit défait, soit par la plume soit par l’épée, sa lettre et son models critiqués sans retenue, et s’il souhaite nous trancher la langue et la gorge en représailles, que ses kommandanturs et ses sanctuaires soient alors rasés jusqu’au bulbe.
Tant qu’il donnera l’illusion d’une utopie, d’une virilité, d’un pouvoir, d’une expansion, d’une supériorité, nulle paix ne sera possible et vous condamnerez les peuples sous son emprise à ne pouvoir rien bâtir de nouveau et la monde à ne connaître nulle paix durable.

Alors certes on peut espérer à minima que le système s’effondre de l’intérieur comme ce fut le cas pour l’empire soviétique. Mais pour cela il faut au moins le combattre par la plume, l’y aider en taillant en pièces son idéologie, en empêchant son expansion. Mais il est vrai que même ça, nous ne savons pas le faire. Pendant que d’autres combattaient l’idéologie communiste, nous on leur attribuait des chairs médiatiques et universitaires.

Tiens, j’ai encore les oreilles qui sifflent moi ! Ma chaîne Hi-Fi ossiculaire me fait savoir que vous me traitez d’assassin, de va-t-en guerre. Ça ne me gêne pas. J’aime bien ces acouphènes. Ils me protègent de vos salades.
Dites-moi mes persifleurs. Connaissez-vous la différence entre les passivistes dans votre genre et les pacifistes dans le mien. Commençons par les points communs. Tout comme vous, j’aime la paix, déteste le conflit, tremble de honte quand je suis en colère, aime la posture confortable de l’apaiseur, du médiateur, du gars gentil, du dalaï-lama de bac à sable. Je suis comme vous. Ma chair est aussi faible. Mon esprit cependant, le semble moins. La différence entre nous est dans le fait que les gens comme moi son capables de sacrifier leur confort présent afin de se battre pour que leur descendance jouisse de la paix. Les passivistes comme vous se drapent de pacifisme pour mieux se vautrer dans leur confort présent quitte à se que leur enfants paient le prix fort de leur lâcheté. J’estime que mes enfants doivent me survivre et non l’inverse.
Les pacifistes dans mon genre préfèrent combattre les idées plutôt que les hommes. Les passivistes dans le vôtre se font ballottés au gré des tempêtes. Ils collaborent quand ils le faut, résistent quand c’est gagné, tondent les femmes quand mes compagnons rentrent du front. Les pacifistes dans mon genre sont ceux qui sont capables et de bâtir des ponts entre les hommes comme de les dynamiter quand il n’y pas d’autre choix. Les passivistes dans le votre se contentent de les emprunter ou de les contourner. C’est marrant mais j’ai souvent trouvé plus de sagesse dans certains manuels de guerres et que dans vos traités de paix.

Et comme visiblement vous n’avez toujours pas compris puisque mes oreilles sifflent comme en plein concert d’orgues de Staline, je ne résiste pas à vous répondre par cette dernière salve. Churchill qui se battit pendant des années pour alerté le monde sur les dangers du nazisme vécu le fait de se voir confier le sort de l’Angleterre, une fois en guerre, non comme une victoire mais comme une défaite. Il aurait préférer lutter bien avant, tant que le prix de l’horreur eut été acceptable. Avant que le désastre ne se déchaîne il dit ses paroles « vous avez accepter le déshonneur pour avoir la paix. Vous aurez le déshonneur et la guerre ». Si vous saviez à quel point je souhaiterais que cette phrase n’appartienne qu’au passé…

SILviculteur spécialisé dans le cèdre

mardi 20 février 2007

ENTRE ICI, PREFET DU PANDEMONIUM


« Entre ici, Mon Papon, à toi l’espoir de ceux qui l’ont abandonné, à toi mon palais puisque tu m’as bien servi, oh grand préfet de nos sentences. Rappelle-toi ton véritable nom, mon Alastor, mon démon prodigue ! » Tels pourraient être les mots adressés par le Diable à son exécuteur favori. Alastor est ce préfet des enfers qui fatigué d’exécuter les ordres se rebella et s’incarna dans un mortel. Toutefois, en tant que fils de l’Enfer, il n’a pu que reproduire sa nature sur Terre. C’est marrant les coïncidences. Outre celui avec le préfet du diable, « O Papao » est aussi le nom que l’on donne dans les contes portugaliciens à l’Ogre mangeur d’enfants, L’Ogre, l’une des bouches de l’enfer.

Oui, rentre chez toi le Papao, installe-toi six pieds sous terre afin que les rats dansent à jamais autour de ton cercueil, fils de la peste, qu’ils fassent leurs, les murs de ta demeure. Oui Papon, rejoint ta dernière demeure que l’on sache sur quelle tombe cracher et où pouvoir tarter les satanistes qui ne manqueront pas de célébrer au dessus de ta dépouille, leurs messes noirs.
Quant à ta légion d’honneur, vu quelle symbolise aussi l’aveuglement de ceux qui te l’ont octroyé, tu peux bien l’emporter, avec toi, en enfer. Mais je sens poindre en vous cette question. Pourquoi tenait-il autant, de son vivant comme de sa mort, à sa « légion » ? C’est simple. Demandez à ce démon qu’il vous donne l’un de ses autres noms. « Mon nom est Légion… Légion parce que nous sommes légion ». C’est vraiment infernal, toutes ces coïncidences…

SIL ghostbuster

BATTLE ROYAL : 100 PROPOSITIONS, L’INTRO EN TROP !


Merci ma chérie pour ce programme qui ma fait grand bien. Je suis enfin sûr que bien qu’étant l’une des filles cadettes de l’Eglise tu n’en est pas moins de gauche, voir carrément d’extrême gauche. Je vois d’ici les iris s’écarteler à la lecture de cette dernière assertion mais un petit détail, qui va nous occuper pas mal de lignes ci-après, passé inaperçu pour bien des analyste politique, t’a grillé. Sur ces 100 propositions, je n’ai rien de grave à dire. Presque tout me va. Au fait, c’est l’intro qui déconne. Je cite « Ce que vous m’avez dit, je l’ai entendu. Ce que je savais, vous l’avez confirmé ». Ça ne choque personne ? Non ?!? Relisez cette phrase à haute voie. « Ce que je savais, vous l’avez confirmé ».

Dis-moi, ma cocotte, expliquer en une phrase que la démocratie participative c’était pour rire, que les conneries du populo tu ne les connaissait que trop bien déjà, et que tout ça c’était pour flatter le chaland, pour faire plaisir à tous ces grands enfants en manque de reconnaissance. C’est pas sérieux cette phrase, quand même. Qu’il m’arrive d’écrire des âneries sur ce Blog ou ailleurs, on peut le comprendre puisque 1-j’ai appris à écrire avec la méthode globale 2- je ne maîtrise pas parfaitement le Français étant donné que je viens juste d’être naturalisé 3- je n’ai pas de comité de lecture, de task-force, moi ! Mais toi, t’as une équipe. Aucun des membres de cette équipe ne t’as dis que cette phrase était une énormité ? Sérieux, change d’équipe !
A moins, comme je le laissais entendre au tout début, que ce soit un appel du pied aux trotskistes. Il est vrai que cette phrase ressemble à s’y méprendre à leur devise assez gonflée, digne de tout bon gourou, où ce parti se présente comme « l’expression consciente des expressions inconscientes du peuple ». Mort de rire !

Alors récapitulons. Côté socialisme, ça va. Mais est-ce bien compatible avec le côté catho qui transpire, chez toi, par toutes les fibres de tes robes blanches comme rouges. Parce que autant social-démocratie, je vois, démocratie-chrétienne, je vois aussi, mais pour ce qui est du socialisme-catholique, je suis désolé mais je ne vois pas du tout. Je crois même que c’est totalement incompatible. « Et Chavez alors ?!? » me rétorqueras-tu « il nous a bien pondu un marxisme apostolique » (voir article « Chavez et les chassés-croisés ») .

C’est bien ce que je dis. On est censé vivre dans un pays sérieux. Ce n’est parce que Gilbert Montagné nous a pondu un « sunlight des tropiques », que Voulzy nous fait croire avec sa « Belle île en Mer » que les îles bretonnes font partie des Antilles, qu’il y a un peu plus de noirs à la télé, que la France jouxte pour autant le Venezuela. Un peu de sérieux ma Zapaterra parce que le «Ce que je savais, vous l’avez confirmé », avec mes potes, on en rigole encore… Vraiment n’importe quoi !

SILcialiste

POUR UN PATRIOTISME POPULISTE


Mon cher petit Philippe, mon Philippounet ; Enfin quand je dis « petit » c’est pour oublier que t’es grand quand même. Parce que ça aussi, ton coté grand, cela aurait pu faire partie de tes avantages. Et oui, il se trouve que t’en as :

1- Ben, comme je viens de le dire, t’es plutôt grand. Je t’ai vu une fois aux cotés de Fanfan la tulipe (les tulipes c’est bien en Hollande ?) Lors d’un rassemblement du 24 avril en mémoire des victimes du génocide arménien. Des deux, celui qui avait le plus l’allure d’un chef d’Etat, c’était toi.
2- Il semblerait que t’as un bilan départemental à présenter, bilan qui ne serait pas trop mauvais. On vérifiera.
3- T’es sans doute l’un des seuls à droite, comme à gauche, à ne pas être atteint de racisme franc ou diffus, de cette bien-pensance qui plonge ses racines dans une ambiguïté chelou. A ce jour, t’es en effet le seul à avoir eu cette phrase qui marque une pensée claire et aboutie sur cette question, « je m’attaque aux idées et non aux hommes ». Tout comme t’es le seul à t’attaquer franchement au communautarisme et au danger totalitaire vert-désert qui nous enserre peu à peu.

Mais voila mon Philippounet, il y a quand même 2, 3 problèmes dans ton package :
1- t’es certes grand mais t’as une voix ridicule. Ce ne serait pas grave si elle ne m’énervait pas. Or elle m’énerve. Je t’assure, fais quelque chose au lieu de me répondre que s’est du délit de cordes vocales ou que Charlemagne était également un géant à la voix de crécelle. Fais comme Bayrou, vas donc voir un orthophoniste. Moi je dis ça c’est pour ton bien.
2- c’est comme les costards. Change donc de costards.
3- Mais abordons le fond pour mieux le saborder. Il y a quand même un problème mon Philippounet. Il paraîtrait que tu prônes un patriotisme populaire. A priori ça me va comme concept : ça s’adresserait au peuple, à la Nation et en plus il s’agit d’un patriotisme et non d’un nationalisme. Preuve de nouveau faite que tu réfléchis, que tu as travaillé sur ces concepts. Cependant, il y a un gros bug dans ton programme.

Le mot « populaire ». Philippe voyons, tu ne pourras jamais être populaire et en même temps anti-syndicats. Que tu ais voulu libérer la représentation salariale du joug marxiste, que tu ais souhaité voir les travailleurs libres de leurs séquestreurs staliniens, cela aurait été cohérent, compréhensible voir même populaire. Mais de nier tout court, comme tu sembles le dire, aux travailleurs le droit de se regrouper afin de défendre leurs intérêts, ça ne fait pas du tout populaire. Premièrement parce que ça fait plutôt ennemi du peuple. deuxièmement parce que ça sent fortement ce paternalisme de droite où les patrons, tels les aristos d’antan, seraient nés chefs, et donc faits pour diriger les travailleurs, travailleurs qui n’auraient pour seul choix que d’exécuter, servir et suivre leurs chefs y compris jusqu’au naufrage, le tout en fermant leurs gueules. Non merci !

Pour finir, il y a un autre truc qui me gêne Philippe. Je me rappelle d’un débat ou tu étais opposé à mon Strauss-Kahn à moi. Comme tu ne maîtrisais pas trop les sujets économiques, il s’est senti obligé de te donner une petite leçon. Ce à quoi t’as répondu d’une façon très nulle. Tu t’es contenté de le traiter de « Monsieur le Professeur ». Vois-tu Philippe. Ça non plus, ça ne fait pas populaire. Ça fait plutôt populiste. Ça fera toujours très populiste d’opposer un soi-disant bon sens, inné, à la connaissance des dossier et aux savoirs, forcement acquis. Ce n’est pas que je n’aime pas le bon sens mais j’aime surtout le mien. Il est là le problème avec le bon sens, Philippe. Chacun le voit à sa porte et personne n’en indique le sens. Mais il est vrai que les gars comme toi préféreront toujours l’inné à l’acquis, l’hérité au mérité. Ce sont ce genre de détails qui vous trahissent. Et moi, fils du peuple, n’ayant rien hérité d’autre que ma force de travail, sans nier l’inné, je bâtis ma route avec de l’acquis.

Je conclurai en disant aux gens d’une certaine droite qui se considèrent comme les chefs naturels du peuple et aux gens d’une certaine gauche qui rêvent ce peuple et le retiennent en otage de leurs promesses révolutionnaires ; « foutez nous donc la paix ! » On n’en veut pas de vos baisers populistes. Vos promesses ne sont que l’outil de vos désirs de pouvoir. Nous savons très bien que ce ne sont aucune de vos rêveries révolutionnaires qui nous bâtiront un destin. Au lieu de nous jeter les uns contre les autres, contentez vous de mettre à la disposition de ceux, du peuple, qui veulent les saisir, les outils (l’Ecole) et les moyens (le Travail) pour que les fils du peuple puissent se construire un destin.

SIL favorable à ce qu’on lâche la grappe, au peuple.

MA SILOSOPHIE : QUI EST LE SIL ?


Le SIL est double, le SIL est triple, le SIL est tout. Acclamez-le ! Comme tous les super héros, le SIL a une face diurne, le Syndicat de l’Ironie Libérée. En tant que tel, il se moque, il titille par amour de la France et désir d’éternité démocratique. Mais le SIL a aussi une face nocturne. Il est la Super I-heros League. Sous cette forme, le SIL opère sur le Net. Il est la Ligue des super-héros électroniques. Il y compte par exemple le « Surfeur d’Argent », héros condamné à parcourir l’inframonde numérique à la vitesse du mega-bit. Son plus grand représentant reste cependant Spider-iman, le super héros qui jette ses toiles sur la Toile, afin de sauver le monde. Rien que ça ! Je suppose que vous voulez connaître son repère secret ? Puisque vous le valez bien, sachez que le repère secret du SIL se situe quelque part sur les îles Kerguelen, quelque part… Je ne vais pas non plus tout vous révéler tout de même ! Voici pour son portrait physique. Qu’en est-il de sa pensée, qu’a-t-il dans la tête ?

Sachez que le SIL a tout dans la tête, l’Europe, le Monde, l’Univers. Oui, le SIL est tout, le SIL n’est rien, c’est dire à quel point il est tout. Oui, le SIL est mégalo mais le SIL est aussi la modestie incarnée. Il est d’ailleurs champion intergalactique de modestie. D’aucuns vous diront que le SIL ne se prend pas pour de la merde. Ils ont raison mais doit-on préciser que le SIL est à l’œil ce que le poil de cul est à l’anus. Or le SIL n’est pas un poil de cul. Le SIL est génial.
Oui le SIL est tout mais avant le Tout, le SIL a la France en tête, la France et les Français. Le SIL est patriote ou plutôt dans sa version de gauche non phallocrate, Matriote. Le SIL aime la langue française. Par contre le SIL nie à la convenance bourgeoise le monopole du bon parler, du bien écrire, du vrai Français. Pourquoi ? Parce que le SIL est fils de paysans, enfant de l’aristocratie ouvrière, un pécore fière de l’être, un mange merde. C’est d’ailleurs parce qu’il en connaît le goût qu’il peut prétendre ce qui est moins merdique pour la République. Cette filiation fera du SIL un être fin, grossier, abrupt, nuancé, beauf comme bobof. Le SIL est donc le Peuple.
Toutefois, si le SIL est enfant du peuple, il emmerde le populisme, le paternalisme aussi bien de gauche que de droite. A quoi cela se verra ?
Au fait que si le SIL tape sur nos représentants et surtout sur nos candidats, le SIL tapera plus fort encore sur le peuple parce qu’il n’oublie pas que le pouvoir procède « du peuple, pour le peuple, par le peuple ». Et puisque la source du pouvoir est dans le peuple, il est normal que la source du pouvoir soit la plus titillée. Ne serait-ce parce que les représentants du peuple sont à son image.
C’est pour cela que le SIL souhaite une représentativité nourrie par un peuple éclairé par les savoirs, tous les savoirs, le goût du pluralisme, éclairé par le sens de notre devise « liberté, égalité, fraternité ».
Le SIL prône que seul les savoirs élèvent l’Homme contrairement à l’accumulation de biens ou de désirs, exempte de sens. Le sens est pour le fait que l’accumulation de biens doit et peut participer à l’élévation spatiale de nos sociétés, si cette accumulation est pensée (voir billet « l’espace avenir de l’espèce »). Cependant le SIL n’est pas scientiste puisqu’il sait que le Savoir n’est pas un but mais un chemin.
Le SIL ne croit pas dans les utopies et autres solutions miracles. Il établit et affirme l’évidence que seul un système complexe est apte à gérer la complexité humaine et que ce système « quantique » s’appelle la République, une démocratie représentative, avec des gens chargés de réfléchir à plein temps, à notre place, sur les questions qui importent à nos sociétés.

Vive le SIL, Vive la République, Vive la France.

samedi 17 février 2007

L’ARBRE REPUBLICAIN


Libéralistes ou libertaristes, droit de l’hommistes, égalitaristes…. Ce qu’ils peuvent me fatiguer tous ces limitistes ! C’est que je tiens quand même à rappeler à tous nos candidats, que notre république s’est donnée une devise à 3 grosses branches afin de favoriser une photosynthèse qui puise ses photons dans l’esprit des lumières ou à 3 grosses racines pour plus de stabilité. Et je rappelle que quand on ne met l’accent que sur l’un des trois ou même deux, ce sont les autres principes qui morflent et donc le tout, bande de massacreurs à la tronçonneuse.

Histoire d’être plus clair pour les huîtres d’école de commerce ou les boutonneux inscrits en sciences humanitaristes, développons juste un peu, histoire que les boutures de mon génie suprême puissent prendre chez tous ses cons.
Mes pépères, si vous insistez soit sur le fraternalisme, soit sur l’égalitarisme c’est la liberté (le souffle créateur du génie humain) qui morfle. De l’autre coté, quand on ne jure que par le libéralisme, ce sont la fraternité (nos devoirs envers les autres) et l’égalité (nos droits personnels) que l’on piétine, ce sont l’équité et le partage, les deux ingrédients du ciment social que l’on dissout dans l’acide des égoïsmes.

Alors, bande d’élagueurs compulsifs, vous voudrez bien éviter de me scier l’une des trois banches maîtresses de l’arbre républicain ou de donner des grands coups de pioches autour de ses racines.

SILviculteur républicain.

POUDRE DE MERLIN-PINPIN


Encore un télégramme des d’aucuns. « Quid des druides ? ». ah, ça non ! je refuse de me moquer de nos bons druides. Pourquoi ?

1- Parce qu’ils se ridiculisent très bien tous seuls avec leur New age d’un autre age. J’ai reçu récemment un prospectus me proposant une initiation au chamanisme druidique avec l’argument massue selon lequel cette tradition aurait d’autant plus de légitimité qu’elle remonterait aux temps préhistoriques. Mort de rire. Je ne suis pas sur que de jouer de l’argument préhistorique ne soit pas plutôt contre-productif. On me dit même qu’au niveau européen, ils organisent de grands raouts à Stonehenge, ancien lieu sacré ouvert désormais à tous les gui-gnols ! Quel sacrilège !

2- Parce que mes petits camarades de Kaameloot s’en chargent suffisamment comme ça, en ridiculisant Merlin qui faute d’en être le plus grand, n’en déplaise aux Bretons, est le plus célèbre d’entre eux. Le plus grand druide de tous les temps ayant été mon ancêtre Amerguim qui mena, tel qu’il est narré dans le Leabhar Ghabhala, les Milésiens de Portugalice à la conquête de l’île verte d’Irlande. Or j’ai trop de respect pour le plus grand spécialiste du vent druidique de toute l’histoire celte pour m’en moquer. Chacun sa mauvaise foi après tout !

SIL fils de Mil.

LUGER™ PENDRAGON


Le Pen m’éclate. Ça fille m’excite. Certes moins depuis qu’elle a maigri. Il est vrai que je préfère les grosses blondes. Ça tiens plus longtemps la route, dans les déserts. Ce qui m’épate chez Le Pen c’est d’avoir réussi à démontrer que les idées des années 30 pouvaient survivre au 20e siècle.

Que l’on ne croit pas que je vais réduire ma critique du chef dragonnier au cri imberbe « la jeunesse emmerde le Front National », à l’anathème hypocrite des membres du polit-bureau résidant dans le qualificatif de « fasciste », ou en prétendant qu’il ne dit que des conneries. Comme tout ça me gave, j’ai décidé d’innover.
Premièrement parce que souvent la frange de cette même jeunesse m’emmerde profondément. Deuxièmement parce que l’argument polit-bureau est tout aussi con ne serait-ce parce que Hitler lui même expliqua que le national-socialisme est l’une des faces avec l’international-socialisme du même esprit totalitaire et que sa violence à lui s’est constituée comme un contrepoids voulu à la violence marxiste. Troisièmement parce qu’étant donné qu’une horloge arrêtée donne l’heure exacte deux fois par jour, je ne vois pas pourquoi il en irait autrement pour le borgne. Quelles sont ces deux choses plus ou moins exactes alors ? Une partie du diagnostic quant aux problèmes posés par l’immigration et la délinquance. Le nier serait non seulement être aveugle ou mentir au peuple et surtout créer des situations explosives pour nos démocraties et favorables aux totalitarismes. Et que l’on m’épargne la ritournelle sur la lepénisation des esprits.
Pourquoi ?!? Si Mitterrand a compris que pour enterrer le marxisme et pour que la social-democratie devienne populaire, il fallait que celle-ci réponde aux attentes sociales du peuple et qu’elle reprenne à son compte certains slogans du totalitarisme rouge, je ne vois pas pourquoi je priverai mon bon Nico de la même analyse. Laquelle ?!? Vous ne comprenez vraiment rien ma parole. Que pour enterrer le totalitarisme brun, il faut bien leur reprendre, les symboles republicains qu’ils ont pris en otage, et répondre aux attentes du peuple en matière de sécurité et de préservation de son identité culturelle.

Comment ça, j’ai tort ?!? C’est vrai ! J’oubliais que quand on est capable de retrouver les scooters des fistons en moins de deux on ne souffre pas de sentiment d’insécurité et quand l’immigration se résume à une domestique soumise à nos caprices, on en profite plus qu’on en subit les désagréments. Ça a du bon les beaux quartiers !
Car s’il convient de rappeler tous les jours que les dieux font que tous les hommes sont faits de la même chair, que le cocktail des sangs n’a jamais posé et ne devra jamais posé de problème puisque telle est l’essence de notre histoire, vous devez néanmoins admettre l’impossibilité pour les français d’accepter la dissolution de leur identité, de leur culture, de leur héritage par un afflux déséquilibré de populations. Je vous assure qu’on peut aimer de la même façon le métissage, la diversité culturelle, celle de l'autre, et l'exception culturelle, la notre. Mais revenons au Pendragonnier et ce à quoi il me fait penser. Je vais tacher d’être court en faisant dans la métaphore, une métaphore avec des références que tout naze bloqué dans les années trente pourra assimilé.

En fait, Le Pen me fait penser à un médecin qui aurait parfaitement diagnostiqué la grippe en 1919, sans la savoir espagnole et qui l’aurait traitée avec des cataplasmes de camomille, deux ou trois prières, une bonne grosse saignée et surtout, moult lavements. Résultat : 30 millions de victimes en 1919.
En effet, jetons un coup d’œil dans la trousse médicale du dragonnier. Ce docteur Knock nous propose comme remèdes, le retour à la peine de mort, le retour sur le droit à l’avortement, le retour à l’antisémitisme, au racisme et à la chasse aux homosexuels, le retour des immigrés, une accentuation de la politique paternaliste-arabe de la France, le retour aux Louis d'or et pour finir, un retour à une économie bovine avec sa bouze comme unité de mesure et source d'energie. Que du progrès vous dis-je! De quoi nous propulser vers l’espace intersidéral et nous sauver de la grippe aviaire. Un bon gros retour vers le futur ! Ça fait rêver ! Dites moi cher patient, ça vous chatouille ou ça vous gratouille ?

Docteur SIL

MON CŒUR SAIGNE…


Ça y est, ma femme ne veut plus de diamant. Ça me crève le cœur. Moi qui m’apprêtais à me saigner aux quatre veines pour lui en offrir un énorme. Non, je rigole. J’ai bien fait d’investir 10 euros dans sa place de cinoch moi ! Le retour sur investissement est lui, assez énorme. Outre l’économie libidinale effectuée, j’avoue que l’efficacité du film ne s’arrêta pas là. Emotion, action, des messages forts, de la nuance, des acteurs formidables avec un grand noir superbe, un Di Caprio qui prend du poil et sans doute les plus beaux yeux d’Hollywood.
Sérieux, il n’y a que les ricains pour nous faire des films pareils. Un film haut en couleurs où le mal est à la fois noir et Blanc ; où les blancs, tout en n’étant pas les seuls, pourlèchent avec délectation le sang des diamants mais où les blancs sont de loin les seuls à vouloir mettre fin à Cela ; où un noir résume le film en cette phrase : « Que les blancs, en veuillent à nos diamants, je veux bien le comprendre mais je n’arriverais jamais à comprendre comment nous pouvons nous faire cela à nous-mêmes ». Sérieux, encore bravo messieurs !

En quittant la salle j’imaginais ce que le même film aurait donné s’il avait été tourné chez nous : Un Roger Hanin dans le rôle du gros libanais, grossiste en diamants africains, souhaitant se reconvertir dans le commerce équitable; un Lambert Wilson dans le rôle du diamantaire jet-seteur ; Sami Naceri dans le rôle du chasseur de diamants parce qu’il a eu une enfance difficile et que son éducateur spécialisé n’a pas réussi à le réinséré à cause des effectifs aux dessus de 12 élèves par classe de 6e dans son collège ZEP qui portait le nom d’un grand colonisateur vraiment très très méchant ; Mouss Diouf dans le rôle du village de pêcheurs à lui tout seul ; un clone du « french doctor » distribuant du riz chinois dans le camps de réfugiés, camps où il rencontre puis séduit une Sabine Azema interprétant le rôle d’une journaliste de chez Reporters Sans Frontières qui milite par ailleurs pour Amnistie Internationale et qui devant l’ampleur de l’horreur décide d’adopter une douzaine de gosses, joués par les enfants des sans papiers de Cachan, parce que chez elle, à Paris, c’est trop grand, trop vide d’amour, trop vide de sens ; Un appart 12 pièces où l’attend son mari, joué par un Daroussin alcoolique depuis qu’il a appris à quoi servait vraiment son bizness de perches du Nil, en Tanzanie. Bref, un pâté de production donnant encore un film de bobos, par des bobos, pour des bobos. Qu’est-ce qu’il me fatigue le cinéma français. Sérieux, merci messieurs les américains.

Merde !!! Ma femme vient de se rendre compte, en étudiant un atlas minier, que les diamants originaires d’Afrique sont minoritaires dans le marché. Elle me dit qu’il y en a des bien beaux, bien propres au Brésil et au Canada ? C’est ça d’épouser une intellectuelle. Je suis bon pour me saigner aux quatre veines pour lui offrir un diamant américain. Sérieux, je ne vous remercie pas messieurs les américains ! Ce film est finalement une pub pour vos diamants. Encore un de vos complots…

SILicose

DJIHAD : LE POIDS DES SOTS, LE CHOC DES MYTHOS.


Par ces temps, où la Kabylie saigne pour avoir trop résisté à l’arabisation et à l’islamisation forcée, où le sud du Tchad, le Sud et l’ouest du Soudan, le reste d’Egypte copte, le Liban chrétien, le Caucase orthodoxe, Israël, les démocrates Turcs et iraquiens, l’Inde, le Sud de la Thaïlande comme des Philippines, des bouts d’Indonésie non islamisés, où, pour ainsi dire, toutes les marches de la maison de l’Islam, Europe y compris, saigne fréquemment pour les mêmes raisons que ma Kabylie, j’entends mes objecteurs habituels prétendre que je suis dans l’erreur.

Ces objecteurs d’inconscience m’enjoignent de croire par le biais de leurs fatwas médiatiques que tout cela n’a rien à voir avec le Djihad, par le simple fait que tous les plus grands penseurs de la galaxie depuis le big-bang ont démontré que le Djihad désigne l’effort sur soi et rien d’autre. Compris !?! Bien sûr Messieurs !

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’à la moindre vanne, de Rabat à Djakarta, les différentes populations appellent à un djihad où l’on crame des drapeaux, des photos, des ambassades, des églises, des prêtres, des intellectuels et où l’on appelle au meurtre des infidèles sans que les autorités religieuses trouvent à redire, à excommunier ou à fatwaser. Pourtant, d’ordinaire ils ne sont pas avares en fatwas. « L’Islam est paix et amour puisqu’on vous tue à vous le dire ». Allah rigueur, s’il lui arrive de commettre quelques crimes, ils sont d’ordre passionnels mais en rien méchants.

De toute évidence, force est de constater que la culture de l’effort sur soi prêchée par nos illustres penseurs n’a pas encore pris racine dans le monde qu’ils décrivent si bien. Remarquez, cela vaut également pour ces messieurs puisqu’il leur faudra déployer bien plus d’efforts pour réussir à nous faire avaler leurs salades vertes toutes moisies.

Quant au procès de Madrid qui s’ouvre ces jours-ci, puisque le Djihad fait partie du banc des accusés et que l’on finira par se demander s’il est consubstantiel à l’islam, j'appelle à la barre la plus grande autorité en la matière, Momo le prophète qui nous dit en son Hadith n° 29, intitulé « ce qui fera gagner le paradis »: parlant de l’islam, Momo nous dit que « le sommet de l’édifice consiste en la soumission à Allah, sa colonne est la prière et le dôme est le DJIHAD ». Je crois que tout est dit. merci Momo, tu peux retourner t'asseoir.

SILim Ait Dar-al-Sulh

« OH MARIE SI TU SAVAIS… »


Le choc fut épouvantable. Il me brisa. C’est la première fois que j’en parle ouvertement car finalement, je la comprends. Qu’est ce qui ma brisa ? Ben, d’apprendre que ma Marie, celle de mes soirs à 3, elle, la télé et moi, sortait avec un chevelu de droite de 10 ans son aîné. Il fut un temps béni où l’on aurait organisé un charivari histoire d’empêcher cette ignominie.

Sérieux, « Oh Marie, si tu savais, dans mes rêves ce que je te faisais… » Que du bien ! Sérieux, Marie, ça m’a déçu de l’apprendre par la presse merdeuse. J’aurais préféré que tu me le dises dans les yeux, ma Marie, depuis ton pupitre. Mais sérieux, je comprends ma Marie. Après tout, si mon cœur est à gauche, ma bite est elle aussi plutôt à droite. Alors pourquoi pas la tienne ?

En tous cas, ceci vous permet de comprendre enfin pourquoi je vous tanne avec ma Ségo chérie. Les patches étant hors de prix, il a bien fallu que je reporte sur une autre brune mon désir de gauloises.

SIL dégoûté

UNE INDIGENE, PLACE DES TRUCS PUBLICS…


J’avoue, j’ai encore kiffé ma race puisqu’elle y était encore, l’autre soir, sur le plateau repas de Taddéi. « Qui ça ?!? » Mon hourie aux grands yeux ahuris qui une fois encore nous l’a surjoué parano mais presque en mode areuh mineur. Á vous mes houries chéries, je dédie le slam qui suit. (à écouter avec des basses saturées)

« Je me ferais bien, une indigène, place de la République.
Mon kif, pouvoir verser ma dhimme, à cette petite coquine ;
En liquide et à sa face, accroché à ses tresses, après une turlutte de classe
Et la levrette des jours de fêtes. La plus belle posture pour cette jolie imposture. »

SILphilis

APHREURISME DU JOUR


LES CHICAS GO…
PARCE QUE LES TAS UNIS !

Maître SIL

vendredi 16 février 2007

ELLE A LES YEUX CIMETTERRE…


J’ai mis assez longtemps à l’admettre mais grâce à mon psy passé du Lacan au Taliban, j’ai pu admettre l’évidence. Je suis bourkhinophile. Il est vrai que j’avais deja quelques prédispositions. En effet, ce qui m’a toujours attiré le plus chez les femmes, ce ne sont ni les seins, ni les fesses mais les yeux. Je sens que vous ne me croyez pas et qu’il vous faut un exemple qui sente le vécu. Vous vous souvenez de la pub pour wonder-bras™ où la jolie top-model tchèque Eva Erzigova insistait pour que vous la regardiez dans les yeux. Eh bien, vous me croirez si vous voulez mais je ne lui ai jamais rien regardé d’autre. Je sais c’est totalement déviant comme comportement. C’est ainsi que l’autre jour j’ai totalement perdu les pédales dans les dédales de ma perversité.

Alors que, dans le bus, je méditais tranquillement sur le sens des paroles de l’une des chanson de Diam’s, elle rentra et s’assis juste en face de moi. L’émoi me saisit instantanément. Mon cœur, mes verres de lunettes ainsi que mes cornées se brisèrent d'un coup sec. Deux yeux aussi sublimes que perses mis en valeur par tout ce noir tissé de la tête aux pieds, fixaient mon impureté mécréante. Le désir brisa ma volonté d’airain. J’adorais d’autant plus ce regard qu’outre les yeux, j’aime surtout être dominé par ceux-ci. Aussi, je me disais que le statut de dhimmi qu’elle m’imposait un peu plus à chaque battement de sil, était tout naturellement fait pour moi.
Alors que sa pureté méprisait de plus en plus mon infériorité mécréante le désir fut tellement fort que je sombra entièrement dans un délire hédoniste total. Dieu d’un paradis à l’ombre des épées, ces pupilles, de toute évidence, ne pouvaient être que celles de l’une des houries aux grands yeux, promises à tes fidèles. Soumis à de telles pensées, j’ai commencé par bander comme un âne. Puis ce fut comme un camélidé dés lors que je l’imaginais, posant langoureusement sur une peau de bête chamelière, la bourkha remontée à mi-cuisses et moi explorant les rideaux de sa pudeur avec vigueur, mes yeux enchaînés aux siens. J’ai taché mon pantalon et ça s’est vu. Visiblement, cela l’a flatta mais cela me gêna.

Depuis je conjure le CFCM de bien vouloir accueillir ma supplique. S’il pouvait mettre fin à cette pratique vestimentaire, j’irais l’esprit sain et apaisé. parce que depuis ce jour, dés que je vois une bourkha, la rétine rougie d’excitation, je me tripote sous ma camisole blanche. Ah, oui, j’oubliais de préciser que j’ai changé mes jeans pour l’ample camisole du soumis aux divins désirs. C’est quand même bien plus pratique pour se toucher comme pour essuyer.
S’ils m’entendent, qu’ils n’hésitent pas à me contacter. J’ai quelques croquis à leur montrer. Des croquis de bourkhas échancrées, de bourkhas totalement transparents sauf au niveau des yeux ou encore la mini-bourkha grillageant les yeux et s’arrêtant mi-cuisse histoire que les yeux du délit soient camouflés par l’amas de chair ainsi exposé.

En attendant, en souvenir de ces yeux perses, chaque jour que la mécanique céleste fait, je chante « elle a les yeux cimeterre, elle a le regard qui tue, si elle dégaine la première, l’infidèle est foutu… »

SIL chat perse à poil long

LES DEMONS DU TEMPLE


Voici la nouvelle réclamation de Monsieur d’Aucun. « Par ces temps où ces sales ju… les sales jui… les sionistes osent faire passé leurs satellites au dessus de la mosquée d’Al Aqsa, 3e lieu saint de l’Islam, Nous remarquons, que vous ne vous êtes pas encore moquer une seule fois des ju… des jui… des sionistes ! »

Monsieur d’aucun, en parlant de la môchetée, oups, mosquée d’Al Aqsa, 3e lieu patati-patata, feriez vous allusion au Mont du temple, seul et unique lieu saint du judaïsme. Parleriez-vous du temple qui semble avoir été à vous entendre, déjà une mosquée sans le savoir, depuis la création du monde et qui bien que 3e depuis qu’il est mosquée n’en est pas moins supérieure sur l’aspect premier décrit juste avant selon le principe faisant que « les premiers seront les derniers et les derniers les premiers». Tout ça est très logique monsieur D’aucun. Si vous me le permettez, je ne saurais vous conseiller de consulter. Il y a deux, trois spécialistes à l’hôpital Sainte-Anne capables de soigner ce genre de désordres.

Sachez monsieur d’Aucun que je ne tape pas sur les juifs parce que :
1- ça fait 2000 ans que mes ancêtre et les vôtres le font régulièrement. Sans culpabiliser ni être atteint de repentance aiguë pour autant, je me permets juste d’accepter cela au passif de mon héritage et décide unilatéralement, si cela ne vous gêne pas trop, de mettre fin à cette tradition.
2- Le juif est bien élevé. Il n’est pas prosélyte, lui ! Il me fout la paix, lui ! Ils ne font pas de procès à la con, eux ! Ils sont même plutôt du genre à jouer les avocats.

Alors certes, histoire de vous donner un minimum de satisfaction, puisque notre culture commerciale à fait du con un roi, je pourrais taper sur les loubavitch ou tout autre orthodoxe. Cependant même dans ce cas, si je m’adonnais à ce plaisir cela serait plus par solidarité envers les juifs qu’envers vous car si les loubs emmerdent quelqu’un ce sont plutôt les autres juifs, que vous et moi !

Rabbin SILtruc

FUMEUR DE CHIITE


Il paraîtrait que le régime des mollards nourrit des désirs d’uranium enrichi, alors qu’une partie de la population iranienne comme de la communauté internationale attend une mutation du régime. Je propose une nouvelle fois de mettre tout le monde d’accord.
Pour l’uranium enrichi, je suggère qu’on le leur envoi, par les airs. Ceci fera d’un missile deux coups au but puisque les radiations provoqueront immanquablement la mutation génétique du régime.

Pour le coup, les tenants de l’esprit de Munich ou de Masshad me diront que c’est idiot parce que l’on n’a pas les moyens de mener une guerre contre l’Iran et d’occuper le pays. Qu’ils sont cons ces Munichois. C’est bien une constante ça tiens. Qui vous a parlé d’occuper l’Iran. Je m’en fous, de l’Iran, moi ! Je propose juste que tout en faisant en sorte d’épargner le plus possible les populations et surtout celles opposées au mollards, que l’on bombarde tous les lieux, sièges, symboles du pouvoir islamique ; que l’on annihile leur superbe présente en épargnant les splendeurs passée, histoire que le peuple oublie ce qui est sans oublier d’où il vient.
Je me réserverais juste un petit plaisir personnel. Je Demanderai au américains de m’en livrer un ou deux histoire de leur épiler la barbe à la pince; ou à la cire ; j’hésite encore en ces temps où les mollahs semblent ravaler leur morve et amorcer un virage vers plus de modération.

SIL chat d’Iran à poil long.

ESPRIT DE MUNICH ES-TU LA ?


Alors que le week-end dernier se tenait un « Davos de la sécurité », à Munich (sic), au cours duquel les représentants du monde plus ou moins libre ont fait les yeux ronds à l’Iran, des alter-sécuritaires auraient organisé une manifestation appelant à la paix intergalactique et à ce que l’OTAN tende désormais l’autre joue quand on la frappe. Pourquoi est-ce que cela ne m’étonne pas une seule nanoseconde? De toute évidence l’esprit de Munich bouge encore.

La prochaine fois, excusez vous, pour moi, d’avoir eu à précipiter violemment notre nez démocratique contre leurs poings totalitaires. Je vais finir par penser que l’humain adore se répéter, chaque fois qu’il se met à écrire son Histoire. Puisqu’il en est ainsi, je m’en vais vous répéter la phrase que Daladier dit à sa descente d’avion, en 1938, après avoir signé les accords de Munich avec Hitler, et alors que le peuple l’acclamait en tant que sauveur de la paix. « Quels cons ! ».

SILent running.

mardi 13 février 2007

BATTLE ROYAL : LADY IN RED


Ah mes amis, quel bonheur ! J’adore me coucher avec la barre. Le week-end fut bon, la semaine s’annonce joyeuse.
Après le procureur qui demande la relaxe de mon Hebdo Charlie, la vierge de Fatima qui lâche la curie portugaise et qui accorde le droit à l’avortement, la France qui bat l’Irlande dans son stade de Dublin, voici que ma Marie-Ségo me fait un vrai discours de gauche caressant ainsi ma grosse fibre de gosse d’ouvriers. J’ai jouis. Que c’est bon ! Et tout ça le jour anniversaire de l’apparition de la Vierge à Lourdes. A ce rythme-là, je ne vais pas tarder à me mettre à croire dans le programme du PS en même temps qu’en la vierge.
J’ai une de ces pêches, moi ! D’ailleurs quand on traduit littéralement en portugalicien, l’expression « j’ai la pêche », cela signifie localement j’ai la gaulle. Quand je vous dis que tout est parfait. C’est merveilleux !

Il y a juste deux trucs qui m’inquiètent. Autant j’ai vu les phases de jeu qui nous ont conduit à la victoire au stade de Dublin ; autant j’ai compris comment le Oui a gagné au Portugal ; autant on ne m’a pas encore expliqué comment ils comptaient mettre en application le programme du PS.
D’autre part, je n’ai pas aimé le générique de fin. La chanson « Bella Ciao » pour clôturer le meeting, cela serait bien qu’elle ne se transforme pas en « Ciao Bella ! ».

Perso, j’aurais preferé la chanson de Chris de Burgh, « Lady in red, is dancing with me… »

SIL de Burgh

SARCOSUCHUS IMPERATOR : THURAM IL T’A DRIBBLÉ


Mes chers élèves, c’est un scandale! Alors comme ça, Thuram, mon lili, fait un petit pont au petit Nicolas et ça ne passe même pas sur télé foot. On nous cache tout, ma parole ! Pour ceux qui étaient dans la même ignorance que moi voici la phase de jeu en question.
Alors qu’ils discutaient ensemble des « French Riots » de l’hiver dernier, Nicolas le Hun aurait dit que ceux qui posent problème en banlieue, seraient « les noirs et les arabes », assertion que Thuram a taclé par un « non ! Ce sont les délinquants ». Mettons les choses au clair dés le début du match. Je n’ai pas plus de raisons de croire que la vérité sort toujours de la bouche d’un joueur de baballe que j’ai de raisons d’estimer qu’un homme politique est un menteur par nature. Je trouve ce genre de visions des choses quelques peu racistes. Ce n’est pas mon cas. Ceci dit, supposons un instant que notre sauveur face à la Croatie en 1998 dise vrai ou qu’il ai bien entendu les propos de notre ministre et non pas compris ce qu’il voulait. Supposons. De toute façon, je n’ai pas vu l’action au ralenti. Supposons surtout parce qu’au final cet exemple démontre parfaitement qu’actuellement nous n’avons le choix qu’entre la pensé unique et la pensée inique. Car si Thuram a bien dribblé, il n’a rien marqué, s’il a bien évidemment raison, il ne l’a que pour partie. Pourquoi ?

A cause des faits, mes chers élèves. Des faits sont là et le plus interrogateur d’entre eux est celui-ci : la majorité, voir les 2/3 des détenus de nos prisons sont issus d’une communauté bien précise, autre que nationale. Une communauté que l’on qualifiera de procédurière histoire d’éviter le procès. Une majorité alors que cette communauté ne représente que 10% de la population.
Alors, je vous le demande, quelle est l’explication que vous donnez à ce fait. Comment ? « Génétique », « parce qu’ils sont noirs ou arabes ». Sombre crétin ! Que le service d’ordre me sorte ce con de mon cours. Je refuse de répondre au racisme de droite tellement cela insulte l’intelligence.
Une autre réponse ? Comment ? « Victimaire », « parce que ce sont de bons sauvages, bons par nature, rendus méchants par le chômage, les discriminations, la couche d’ozone ou le Ténia et qu’ils sont jeunes et plein d’espoir ». Ouah ! Tu vois, ma grande, ça c’est du racisme de gauche, et s’il n’apparaissait pas comme une idée reçue et acceptable par la majorité de nos populations, non seulement je ne me préparerai pas à argumenter mais surtout tu subirais déjà le même sort que ton petit camarade précédemment balourdé ! Sombre conne, va !

Reprenons ! La jeunesse ? S’il est indéniable qu’un jeune c’est con, impulsif et éjaculateur précoce et donc plus porté au n’importe quoi, on va pas me faire croire que la majorité des jeunes en France est originaire de cette communauté sans quoi on nous mentirait de façon éhontée sur les données démographiques. Désolé, ça ne tiens pas !

Le chômage ? Contrairement aux siècles précédents où l’absence de travail donc de salaire signifiait mourir de faim et pouvait justifier de révoltes, il me semble que le chômage est depuis indemnisé. Mais il est vrai que certains voient encore le monde avec les lunettes de Marx. De plus prétendre que le pauvre ou le chômeur est porté sur la violence est non seulement faux mais raciste.

La colonisation et la guerre ? Mort de rire ! Je vous signale qu’en Europe jusqu’à la moitié du siècle dernier, nous avons été en guerre, en colonisation mutuelle et contre colonisation quasi permanente depuis les 3000 dernières années d’archives en notre possession. Je vous signale, pour ne parler que de nous, que les troupes napoléoniennes ont ravagé, violé, pillé l’Europe depuis le Portugal jusqu’en Russie en passant par l’Italie. On n’a pas vu pour autant chez les immigrés italiens, ibériques, slaves arrivés en France, dans des contextes pas plus faciles, ni de tels niveau de criminalité, ni de tels niveau de ressenti ou de hargne. Pourtant les ritals s’en sont pris plein la poire chez eux comme chez nous à Aigues-Mortes en 1893. Et les viets alors ? on les a bien colonisé ceux-la. Les fils de leurs boat-people ne cassent pas tout, eux ! De toute façon force est de constater que ceux qui nous détestaient le plus, les Britanniques, sont ceux chez qui ont n’a pas mis les pieds.

Les discriminations ? Bravo, imparable comme argument. Tu veux que je te dise quoi ? Que c’est faux ? Que l’on ne partage pas, à pars égales, avec le reste de la planète, le racisme, la xénophobie, la beaufferie et le rejet du dissemblable ? Bien sur que non ! Cependant mes pépères, laissez-moi vous rappeler que là encore ce n’est pas nouveau. Toutes le villes, aimants de l’immigration, ont discriminé et relégué, aussi bien dans leurs bas-étages qu’en leur périphérie, tous les pécores et autres blédards qui s’y sont installé. Que ce soit le bougnat du Cantal, la bécasse de Bretagne, le rital voleur, le polac puant, le portugais velu, le juif, le niac, tous étaient logés à même enseigne. Tous furent discriminés et tous discriminèrent une fois installée. Vous croyez quoi ? Qu’actuellement ceux qui viennent d’arriver n’insultent pas ceux qui arrivent. Demandez aux africains fraîchement débarqués de quoi nos amis, en question, les traitent s’ils ne sont pas de la bonne religion. Désolé mais ça n’explique toujours pas en quoi cette minorité est majoritaire en taule.

Parce que la discrimination est d’autant plus révoltante qu’il s’agit d’une minorité visible ? Bof ! Nos indochinois, nos chinois, il me semble bien qu’ils sont bien visibles avec une culture et une religion encore plus différente de la notre. Pourtant ils ne sont pas surreprésentés en zonzon. Trouvez donc autre chose mes chéris, histoire que je vous éclate à nouveau. Alors tas de cons, plus rien ? C’est ballot ça ! c’est que je commençais seulement à m’échauffer.

Bon ben, si vous ne trouvez pas d’explication logique, laissez moi faire. Mais avant laissez moi juste vous dire que des excuses ne sont pas des explications et que chercher des excuses, mes chers naïvistes, 1- cela n’a jamais régler aucun problème ; 2- On fait croire au bas peuple qui voit la réalité lui péter au visage, que l’intelligentsia forme effectivement un système mediatico-politique affairé à cacher les problèmes plutôt qu’à les résoudre. Le bas peuple finit par croire qu’on le prend pour plus con qu’il n’est. A prétendre que l’insécurité est un sentiment, que ce que le peuple vit est une illusion, ce même peuple finit par se rapprocher de ceux qui sont prêts à cajoler un sentiment, celui de l’abandon, dans le sens de leurs propres intérêts… mais je vous vois qui trépignez d’impatience… qu’elle est l’explication ? J’y répondrais en posant des questions.

Question 1 : Si la violence n’était pas, n’est pas plus une prédisposition du sang allemand, Japonais, Italien, que d’un autre sang, quel autre élément permettrait d’expliquer qu’un allemand soit capable d’être nazi dans les années 30 et pacifique dans les années 50 ? Comment ? « Une mutation génétique !» Dis-moi Jean-Kevin, visiblement t’as osé réintégrer le cours sans mon autorisation ? Que le service d’ordre veuille bien me balourder de nouveau cet anencéphale. Quelqu’un d’autre aurait une réponse moins con ? « L’idéologie ». C’est presque ça. Allez plutôt du général au particulier. « La culture ». Bravo, c’est tout à fait ça. 1 bon-point pour la grosse blonde du fond que se cache derrière ses tresses. Tu viendras me voir à la fin du cours. J’adore les charolaises.

Donc, nous sommes bien d’accord, ce n’est pas les gênes qui peuvent être un élément désintégrateur mais le « mème », notion anthropologique désignant le fait culturel, religieux, idéologique ou autre. Nous validons par la même occasion l’axiome voulant que si tous les gènes, tous les hommes sont égaux et se valent, ce n’est pas forcement le cas des « mèmes ».

Question 2 : Quel « mème », quel élément culturel décliné dans son aspect cultuel, idéologique et politique, entretien de nos jours, ailleurs comme en notre sein, la paranoïa revendicative, la colère, l’irrationnel, la violence, le terrorisme ? Quel « mème » présent chez nous s’avère désintégrateur en appelant à la seule fidélité qu’envers une communauté autre que nationale ? Quelle entité culturelle, n’impose la fidélité qu’envers les seuls membres de sa communauté et autorise le vol, la razzia, le meurtre envers l’autre, l’infidèle, l’inférieur, l’impur ?

Pendant que vous cherchez les réponses à ces questions, laissez-moi juste ajouter que tant que vous n’aurez pas trouvé la réponse et que vous ne vous attaquerez pas, au moins par la guerre des mots, à l’origine idéologique, culturelle, de bien des maux actuels, les problèmes persisteront et la défaite de votre pensée entraînera celle de nos sociétés.

Alors ! Toujours pas de réponse ? Pourquoi ? Vous culpabiliser à l’idée de vous l’avouer ! Faut pas voyons ! Pourtant vous acceptez bien l’idée que toutes les cultures ne se valent pas quand on bouffe du cureton, quand vous vilipender à juste titre la religion arianiste, quand vous estimez que cette ivraie nazie ou la jachère marxiste ne valent pas l’openfield démocratique. Pourquoi ne pas admettre qu’il en est de même pour celle que vous n’osez pas nommer à la barre du procès des cultures criminelles ?

Cela dit, histoire de conclure, si vous adorez accueillir à l’aéroport tous les Daladiers en provenance de Munich, admettez à minima la vérité de Thuram. Qu’il faille, au moins, s’occuper du délinquant qui pollue le sommeil de l’ouvrier où qui lui crame la voiture qui lui sert à rejoindre son lieu de travail.

Voila, le cours est fini pour aujourd’hui. Tu peux venir ma jolie génisse.