jeudi 8 février 2007

DES REGLES DE L’HOSPITALITE


C’est fatigant tout de même cette manie qu’ont les speakerins et speakerines de se prendre pour un contre-pouvoir tout ça parce qu’ils insistent pour que l’on répondent à leurs questions et rien qu’à leurs questions. Il faudrait savoir tout de même. Ce sont des « invités » ou des « convoqués ». Parce quand j’invite quelqu’un, moi, les règles de l’hospitalité tendent plutôt à me rendre gentil et bienveillant.

Alors, entre nous, je m’en fous que des hydrocéphaux se fassent rudoyer par des génisses qui nous démontrent tous les jours que l’on peut faire de belles carrières avec une moelle épinière en guise de seul système nerveux central. Je suis heureux pour elles.
Mais bon, 1- quand on invite des petits candidats, même si j’avoue faire une fixette sur leurs moustaches de pécores gauchistes du Larzac plutôt que sur leurs semblants d’idées, vu le temps dont ils disposent pour faire passer leur message, on les laisse parler ;
2- ça lasse ce cinéma. Entre vos beuveries communes dés l’adolescence à l’Institut d’études Politiques de Paris, vos mariages, l’éclat rétinien dont vous couvrez les grands candidats, vos questions plutôt basiques qu’acides, vous ne nous ferez jamais croire que vous êtes un contre-pouvoir. Du pouvoir, Vous n’en êtes que le judas sur les portes de ses vestibules.

Laissez donc les questions et l’investigation à ceux qui savent écrire. Soyez médias, restez moyens et assumez-le.

SIL qui a lu, lui, le « petit traité de savoir vivre » commit par la baronne de Rothschild.