mardi 27 février 2007

À LA POURSUITE DE L’OCTOBRE ROSE


« Sego-Sarko, les petits bateaux qui vont sur l’eau, ont-ils des jambes… »
Chers amis, messieurs dames, chers candidats, le jury a le regret de vous annoncer que vous êtes recalés suite aux résultats calamiteux de l’épreuve orale sur les questions de défense. Il convient tout de même de vous rappeler que le chef de l’Etat est le chef des armées et que les questions militaires valent coef 6. 6 comme le nombre de sous-marins d’attaque à notre disposition. Pas 1, pas 4 mais 6. 6 comme les Alpes-maritimes et des vacances à Nice. Voici pour le moyen mnémotechnique.

Alors certes, le petit Nicolas était plus proche de la réponse mais ce n’est pas suffisant pour remporté les points vu que sa petite camarade Michelle venait de lui concocté une fiche de révision fraîchement mise à jour. À moins que Nico ne soit dans le vrai et que sa camarade ne nous ait caché la perte de deux sous-marins français dans les fosses des Mariannes.
Quant à Marie-Segolène, nous comprenons mieux qu’elle joue de mauvaise foi dans son refus d’un nouveau porte-avions. Soi-disant qu’elle aurait besoin des 15 milliards nécessaires pour le bubget de l’éducation. Si ce raisonnement peut paraître valable pour la première année, quid des suivantes ? que je sache, il n’est en rien prévu d’en construire un par an. Exit cette excuse. Ça sent la mauvaise foi, voilà tout. En vérité, si ma Ségo ne veut pas d’un porte-avions supplémentaire c’est tout simplement qu’elle ne sait pas quoi en faire d’un seul. Ce qui dans le contexte géopolitique actuel laisse songeur. À moins que comme pour mon Nico, ce ne soit pour des raisons cachées ou que cela ne cache un nouveau trait de génie de ma candidate.

En effet, après « Ivan le fou », la technique de sous-marinier russe ou le sous-marin effectue des tours sur lui même afin de vérifier s’il est suivi, voici peut-être la technique de sous-mariniere poitevine dite de « Marie du Poitou ». Ques aco ? Lors de son interview sur RMC, face à la mine interloquée du journaliste qui l’interrogeait sur le nombre de sous-marins, suite à sa réponse « 1 sous-marin », ma Ségo tenta de se rattraper aux branches en disant qu’elle avait fait la différence entre sous-marins d’attaque lanceurs d’ogives et d’attaque avec ogives non lancées... Passant juste à coté du simple sous-marin d'attaque à propulsion nucleaire, Marie-Ségo venait d’inventer le sous-marin suicide. Faute de moyens de lancer ses ogives, ce type de sous-marin se retrouve obligé de foncer à plein régime sur le plateau continental du pays ennemi, puis grâce à notre technologie de forage dit « eurotunnel », il s’enfonce dans le sous-sol adverse avant de se faire péter avec tout son arsenal... Je suis pété de rire mais pété de rire, moi !

Avec tous ces cancres, force est de constater et de conclure que cette année nous n’avons que des candidats au poste de Premier ministre et aucun à la magistrature suprême.

MisSIL nucléaire.