mardi 27 mars 2007

JABBA LE HUTT


En glissant sur un gigrasbit numérique, j’ai atterri dans l’un des fossés du net. Le Blog de Guy Carlier. Histoire de m’en extirper j’ai dû le gravir. Son blog m’offrit pour seul divertissement que celui d’apprendre que j’avais un point commun avec Benjamin Castaldi. Benji pour les intimes. Il ne s’agit pas, bandes de mauvaises langues, de Flavie Flament. Ce n’est en aucun cas votre serviteur qui lui a repris ce flambeau, blond flamboyant, du PAF. Pour la simple et bonne raison que la seule divinité du PAF que je vénère et dont je serais à jamais le « Vestal(e) » vierge comme fidèle, s’appelle Marie Drucker. Non ! notre point commun à Benji et moi est d’avoir fait le parallèle entre Carlier et Jabba le Hutt, le monstre aussi méchant que gluant de Star Wars… Ring ! Ring ! Excusez-moi ! il faut que je décroche !

Il s’agissait de Massimo Gargia, le Président de la Ligue des Adipeux Anonymes, qui me manifestait sa colère flasque en me demandant d’où me vient cette haine subite du rond. Qu’il ait laissé courir le fait que je taille dans le gras d’Alexandre Adler, étant donné qu’il ne comprend jamais rien à ce qu’il raconte, soit. Mais là, il ne laissera pas passé cet outrage puisque sa pensée ou sa pesée, je ne sais plus, serait proche de celle de Carlier.

Sachez Monsieur Gargia, qu’un Jedi de mon rang n’est nullement motivé par la haine, encore moins du rond. Je suis carré moi, Monsieur. En fait, cette propension récente à chasser le mammouth me vient de mon sens aigu de l’adaptation. Puisque le réchauffement climatique risque fort de nous entraîner vers un nouvel age glaciaire, il convient de s’entraîner d’ores et déjà à en traquer les espèces proliférantes. Sans compter que ce frima printanier n’est pas s’en m’ouvrir l’appétit. Un appétit capable cependant de faire la différence entre un Adler dont je goûte, 99% du temps, la saveur de sa cuisine conceptuelle et celle de l’autre empaffé du PAF, dont le faux gras me reste à chaque fois sur l’estomac. En termes imagés, on pourrait même dire que là où Adler est de la cuisine à 90% de matière grise, Carlier c’est du 0%. Car mon bon Carlier, je ne sais pas ce que te disent tes fans, si d’aventure il y en a, mais moi, tes chroniques frites dans l’huile frelatée, elles ne m’ont jamais arraché ni un rire, ni même un sourire de contentement.

Tu vois, ta soi-disant méchanceté mal revenue, ne laisse aucune trace sur mes papilles chargées de sentir le second degré. Il y a dans tes préparations comme un fort dépôt de premier degré. Du coup elles n’ont rien de l’amuse-gueule, mais plutôt tout de l’étouffe-chrétien. Sérieux mon gras, ça se voit gros comme une maison, que tu vis ton « état de grasse » (mot que tu as si élégamment servit à la Magali de la star-ac) humoristique comme un pouvoir. Du coup, tu te le caresses, ton Pouvoir. Tu sais toujours sur qui taper et tu te situes souvent du côté du manche, histoire sans doute d’en compenser l’absence. Je me souviens encore comment t’as joué les poufs de salon du PAF face à une Bernadette ou un Joey Star. Eh, ouais ! Ton acidité n’est pas là pour nous aider à digérer le réel mais pour nous faire dégobiller… Attendez, je prends un Spasfon (Pub) et je reviens…

Poursuivons. Comme on t’a quand même appris que, dans ce métier, il faut faire preuve d’autodérision, sans quoi, on se retrouve vite sans amis, il t’arrive de t’y essayer tout en t’y engluant. La preuve ?…tes amis ?!? Non je rigole. Je suis sûr que t’en as, des clients. Non, là où tu t’englues c’est quand t’es là, à nous bassiner avec l’Argenteuil d’un soi-disant passé maigre et les grosseurs de ton présent…je n’y vois pas d’autodérision. Par exemple, moi qui suis le plus parfait des exemples, quand j’évoque mes origines piteuses, en général ça fait rire…Quand c’est toi qui le fait, ben ça fait pitié ! On s’en fout de tes bourrelets, bibendum !

Quant à Argenteuil, il n’y a pas que de cités là-bas. Les grandes Barres que t’invoques, on sent bien qu’elles sont là pour masquer un passé de directeur financier dans des sociétés de vente d’armes et de bois exotique. Un passé que t’as sans doute du mal à digérer. T’as raison après tout. Invoquer la « Gauche » comme sort de dissimulation, cela a toujours été assez efficace. Surtout ne change rien… tu me fais bien rire…va !

Par contre Benji, j’ai quand même un truc à te dire. T’as oublié de pousser l’analogie jusqu’au bout, mon petit gars. Dans Star Wars, aux pieds, si l’on peut parler de pieds, de l’ogre baveux, on y trouve une sorte d’hyène de l’espace, toujours prête à rigoler des conneries de celui-ci (voir illustration. Cliquer dessus pour agrandir). Cette hyène s’appelle Salacious Crumb. Or ce duo ressemble trait pour trait à un autre duo du passé. Celui formé naguère par Fogiel et Carlier.


Master SIL qui n’est pas un SITH

Aucun commentaire: