samedi 7 avril 2007

« COMME DES CONNARDS... »


On m’accuse de-ci de-là de taper sur les immigrés et leurs rejetons indignes plus qu’indigènes de la République. C’est vrai ! Je vais me gêner tiens ! Sans compter que je ne suis pas près de m’arrêter. Cependant afin de couper court à toute poussée de duvet bien-pensant, je m’en vais de ce pas de clavier préciser ma pensée, ce qui me permettra de retaper sur les immigrés sans avoir à répondre de vos états d’âmes hypocrites.

Car à vrai dire, histoire de mettre tous les connards, de bords extrêmement opposés, dans le même sac une fois pour toutes, ce qui m’emmerde vraiment, c’est de nous voir coincés entre la canaille et la racaille parce que les partis politiques au lieu de rappeler ce qui va suivre préfèrent caresser ce qu’ils estiment être leur électorat naturel.

En effet s’il convient de dire à la racaille qui s’est vu offrir les mêmes outils scolaires d’ascension sociale que les autres, outils qu’ils ont préféré cramer plutôt qu’utiliser, qu’elle n’est que de la merde liquide de la pire espèce et qu’elle n’a plus qu’à aller fermenter dans la fosse septique de son choix ou bien qu’à saisir les mains que bien gentiment la République tend pour leur donner une seconde chance.

Parallèlement il convient de dire à tous les employeurs suffisamment cons pour ne pas se rendre compte qu’un Karim qui a réussi à tracer sa route, à se former, malgré des conditions de vie pas toujours cajolantes et en déployant 10 fois plus d’efforts que la moyenne, qu’il vaut 10 fois plus qu’un quelconque Kevin qui s’est vu livrer son Bac en boite, son diplôme d’école de commerce de la même façon par son papa et son emploi garanti par les réseaux de ce dernier, que cet employeur qui ferme ses portes à Karim non seulement est un pauvre con mais en plus de la vile canaille.

Car quand je vois que l’on ferme les portes à Karim pour les ouvrir à Kevin, j’ai comme envie de plonger ces employeurs-là dans la même fosse à purin que celle où j’ai mis la racaille puisque ces deux branches pourries gâtent d’une même façon la grandeur de notre République. En effet, si la racaille met à mal notre sens de l’hospitalité, la canaille financière met à mal notre postérité. Ce qui me pousse à leur chanter ce magnifique refrain de la chanson de Michael Youn…

«tumtumtumtumtum-tum-tum-tum-tumtumtum…tumtumtumtumtum-tum… Comme des connards ! »

Aussi je demanderai à ce que la Droite cesse de caresser sa canaille, la Gauche sa racaille, que l’on mette le nez de tous ces merdeux sur le fruit de leurs entrailles et que l’on avance enfin. Merde à la fin !

SIL vidangeur polonais de fosses septiques

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