dimanche 22 avril 2007

« LES AUTRES » : LES EXTREMES


Pour certains c’est l’heure du bilan et vous savez quoi ?!? Les extrémistes de gauche comme de droite m’accusent d’être à l’origine de leur débâcle historique, de ne pas avoir été du tout, mais alors pas du tout gentil avec eux pendant cette campagne. Et ce dont ils m’en veulent à mort, c’est de les mettre tous dans le même panier. Puisque c’est l’heure des bilans, faisons le point.

1- Question panier, il est indéniable que l’Internationalisme comme le Nationalisme sont les deux faces d’un même Totalitarisme. Ce n’est pas de moi, c’est d’Adolf, l’un des plus grands spécialistes de ces questions. Vous n’avez qu’à lire « Mein Kampf ». Le pourquoi de ce comment y est dedans. Ces deux faces sont la même négation de l’individu, de son identité, de sa liberté, de sa responsabilité, de son génie créateur. Bon, pour être honnête, il y a tout de même une petite différence. L’Internationalisme paraît sympa alors que le Nationalisme est bien trop franc du collier. Là où le Nationalisme assumera son totalitarisme, l’Internationalisme le maquillera sous de grands principes. Aspect sympa faisant qu’il est plus facile d’accepter des amitiés marxistes que fascistes. Amitiés qui me conduisent à la question des individus.

2- Vu le pourcentage de ceux qui votent aux extrêmes, il est fort probable que je fréquente bien plus de Nationalistes et d’Internationalistes que ce que je crois. Ce n’est pas la seule raison qui fait que je m’attaquerai toujours aux idées plutôt qu’aux hommes mais quand même un peu. Je ne tiens pas du tout à devoir tirer depuis ma tranchée républicaine sur un ami d’enfance tout ça parce qu’il ne m’aurait pas avoué son goût de l’Extrême, avant que je sois sur mon lit de mort. Aussi je préfère dézinguer les idées.

3- En Démocratie on dézingue. On démontre en quoi certains sentiments ne sont pas des idées. En quoi ces sentiments sont les ennemis de l’Homme. On dézingue. On n’interdit pas. C’est ainsi que je ne vous interdirai jamais de parler. Premièrement parce que vous ne me faites plus peur. Vous me faites rire. Vos deux maladies se nourrissant de deux attentes fondamentales de nos sociétés, l’identité et le social, finissent toujours par s’annuler. L’Internationalisme en niant les racines suscite le Nationalisme qui en niant la fraternité encourage l’Internationalisme jusqu'à ce que la Démocratie finisse par mettre ses deux folies sous camisole de force et par gérer tout ça. Deuxièmement parce que la Démocratie doit rester libre jusque dans ses désirs de suicide.

4- Toutefois vous m’excuserez d’aimer la Démocratie au point de refuser son suicide. Vous m’excuserez de militer pour que nos dirigeants finissent par intégrer définitivement au logiciel démocratique les attentes de justice sociale comme celles d’identité nationale ou de sécurité, et de pousser mes concitoyens à grandir suffisamment pour comprendre que le narcissisme, la rêverie, l’infantilisme, ne seront jamais au cœur d’aucun système viable. Vous m’excuserez de soutenir que seule la complexité de la Démocratie est à même de gérer celle de l’Homme. Aussi, chers totalitarismes, chères utopies simplistes, en attendant que la Démocratie devienne suffisamment sensible pour ne plus avoir à entendre les hystériques et devienne suffisamment clairvoyante pour ne plus avoir à assister au défilé des paranoïaques, vous m’excuserez de vous combattre.

Aussi je ne paraphraserai pas la chanson, non, le slam, non plus, le truc d’Abdel-Malikh, intitulée « les autres » puisque la seule responsabilité de votre échec ne vous incombe pas totalement. Les démocrates finiront bien un jour par vous faire disparaître du débat. J’ai bien quelques idées pour cela même si elles demandent encore à êtres creusés. Creuser. Si vous saviez à quel point je prie l’Être suprême de m’accorder longue vie, suffisamment afin d’assister un jour aux funérailles des suggestions nationalistes comme internationalistes.

Ce « Les autres », je le garde pour ma candidate, puisque d’ici deux semaines, je sens que l’on va y avoir droit. Et elle aussi, si d’aventure, elle s’amusait à ne pas comprendre ce que Responsabilité veut dire.

SILosophe

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