jeudi 10 mai 2007

10 MAI : VERS L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE


Parce que les Carthaginois comme les Romains puis les marchands arabes ponctionnèrent ma Galice de pas mal de mes vaillants ancêtres ; parce que je porte comme nom celui du seigneur wisigoth qui asservit mes ancêtres suevo-celtibères ; parce que coule dans mes veines la sueur comme le sang des serfs d’antan, le sang des belles mauresques que mes grands-pères allaient ravir au sud de Coimbra et le sang des noirs que mes pères ramenèrent d’Afrique au Portugal dés le 15e siècle ; pour toutes ces raisons, j’ai commémoré aujourd’hui même l’abolition de l’esclavage.

Comme par ailleurs, en plus du sang noir, je dois bien avoir en moi un peu de sang négrier et puisqu’il s’agit que celui-ci reste bien endormi, je commémorerai chaque année le 10 mai.

Je commémorerai, non pas une victoire de la repentance mais la fierté de nos pères qui, après avoir hérité de ce crime contre l’humanité, ont trouvé, eux, les moyens de l’abolir et de le condamner. Je commémorerai ce progrès qu’ont su accomplir nos seuls pères puisque en dehors du monde qu’ils nous ont bâti, l’esclavage reste endémique aussi bien en Afrique noir ou arabe qu’en Asie. Je commémorerai ainsi la défaite de la pensée esclavagiste comme le refus de toute nouvelle soumission.

D’ailleurs, chaque 10 mai sera pour moi l’occasion de plaider pour sa commémoration à l’échelle mondiale puisqu’il s’agit d’une question mondiale. J’ai même quelques idées de dates à condition que les historiens s’attèlent à préciser les dates de révoltes suivantes.

Par exemple celle des Zandj en 689 dans l’Irak Abbasside, la toute première révolte d’esclaves noirs. Certes, il nous faudra avant cela convaincre le monde musulman de reconnaître son côté précurseur dans la traite négrière passée et persévérant dans celles présentes (soudan entre autres). Mais ce n’est pas près d’arriver. Pour cela, il faudrait qu’ils arrachent à pleines poignées, les pages de leur code de conduite sacré, téléfaxé paraît-il depuis un quelconque paradis, leur malsain Coran.
Si l’on veut faire plus politiquement correct, ben, on n’a qu’à fixer la date à chaque Pessah, la fête commémorant la sortie des esclaves hébreux d’Egypte. Aïe, j’oubliais que pas mal d'entre vous détestent les jujus, les juijuis, les sioniste.
Bon, ben, puisque tous les chemins mènent à Rome, on n’a qu’à prendre comme date commémorative mondiale, le jour où débuta la révolte de Spartacus. C’est bon comme ça ? Ils sont contents mes bwanas ?!? Allez, la lutte continue…

SIL très Roots comme garçon.

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