jeudi 28 juin 2007

VULGUS PECUS


Les d’Aucuns me reprochent une certaine vulgarité nauséeuse. Non ! pitié pas ça ! ne me taxez pas de vulgarité, je vous en prie, je ne pourrais jamais le supporter !
Que va dire ma pauvre mère, miskinaaaa ! Voilà, voilà, me voilà triste maintenant, brisé et dépressif… Non je rigole !

Vous voyez la muraille de Chine ? ouais ! Ben pour tout vous dire, à vue d’œil, comme ça, elle ne représente que la plus petite des briquettes de cette superbe ziggourat d’indifférence que j’arpente du regard, depuis Jupiter, à la lecture de vos sentences. Je sais c’est vulgaire. Pourquoi, me demandez-vous ?

1- Vous n’avez qu’à lire les billets intitulés « qui est le SIL ».
2- Baudelaire prétendait que le vulgaire participe de l’art aristocratique du déplaire. Je suis assez d’accord avec mon bon poète. J’ai moi aussi un côté aristo.
3- Quand on est aussi génial que je le suis, la vulgarité est le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas trop me prendre au sérieux.

Le troisième point renvoyant quant à lui à la deuxième mise en accusation. Celle pour égotisme. Les « moi je » insupportant mes plus fidèles lecteurs.

Vu que le principe du Blog, tout comme celui d’éditorial, est intimement lié au principe d’égotisme, il s’agit d’être un tant soit peu cohérent, tout de même. Il s’agit d’être cohérent mais aussi génial. En me rendant insupportable, je permets à mes lecteurs de se détacher de ma personne pour ne se concentrer que sur mes idées. Distanciation qui permet au lecteur de les faire siennes ou de les rejeter avec plus de faciliter. Elle n’est pas trop géniale celle-là aussi ? Je sais, je suis vraiment trop génial.

Et puis, si en général on fait parler de soi, une fois devenu célèbre, à travers une bonne biographie, j’ai décidé quant à moi d’innover. Je me tape l’affiche avant de faire l’Affiche, histoire qu’une fois connu, on ne parle plus de moi. Je prends de l’avance en somme. Je sais, ça aussi c’est du « génialisme » à l’état pur.

Un Sir SIL dans ton oeil.

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