lundi 27 août 2007

ACH ! ALARM ! ZABOTACHE !


Ça y est, le Republicoin a subi sa première attaque. Comme vous avez pu le remarquer, je suis resté plus de 20 jours sans l’ouvrir. Ce qui en l’absence d’une raison importante est une chose tout bonnement impensable. La raison est que moi aussi, je viens de subir mon premier acte de piraterie numérique. C’est ballot n’est-ce pas !

Par contre je suis tellement unique en mon genre que cette attaque en a revêtu une forme originale. Je n’ai été victime que de ma naïveté en matière informatique. Ce qui m’a flingué deux machines tout de même. Ma machine n°1 parce que je ne faisais confiance depuis plus de 15 ans qu’à mon bon vieux Windows 3.1. Celui qui tenait sur 10 disquettes et qui tournait sur mon PC « vintage » équipé à ce jour du même processeur. Un Pentium II tournant à 400 mhz. Une relique qui ronronnait jusqu’à présent dans mon garage jusqu’à ce qu’il plante et que j’apprenne que mes crétins de gamins avaient jeté les précieuses disquettes à la poubelle. Mes korrigans ignorant tout de cette ancienne technologie. À quand des cours d’histoire électronique dispensés dés l’école primaire !

La machine n°2, mon ordinateur dédié à Internet, je l’ai perdue en surfant sur des sites pornographiques russes. Décidemment la Russie, y compris numérique, n’est pas sans dangers. Méfiez-vous en tous cas des sites de cul russes. Déconnez pas ! On y attrape des saloperies russes, blondes ou rousses. Des virusses écrits en cyrillique, qui pour le coup sont indécodables. À quand les capotes numériques ?

C’est d’ailleurs en cherchant à déveroller ma machine que j’ai dramatiquement accentué le problème. Alors que je cherchais un antivirusse, pirate, bien sûr, j’ai téléchargé ce que je croyais être une version cyrillique de Norton Antivirus™. Allez comprendre toutes les subtilités du cyrillique, vous !
Au fait, il s’agissait de Nortjon Viruslava. J’avais téléchargé, sans le savoir, d’un seul coup les 93 875 virus numériques existants sur Terre. Une horreur. Ma machine passa par toutes les couleurs disponibles chez les Imac™ de première génération et finit par dégobiller des violents jets de bave siliceuse par les ports USB du clavier.

Mon informaticien de frangin m’annonça que le pronostic vital était compromis, qu’il allait falloir que je sois fort, très fort, sauf à espérer que les virusses se bouffent entre eux. J’ai donc mis, la mort dans l’âme comme dans le Bios, mon Imac™ « strawbery » surnommé « Fraise », en quarantaine. Ses gémissements nocturnes sont toutefois assez difficiles à supporter. Ma pauvre petite bécane chérie ! Sniff !

Sérieux, au lieu d’installer des boucliers antimissile à la con, aux frontières de l’empire Russe, ce qui n’aboutit qu’à mettre de l’eau dans le gaz ruscoff, chose qui n’est pas très bonne pour nos affaires, vous feriez mieux de mettre des filtres antivirusses en installant toute une batterie de « firewall » puisqu’elle est surtout là, la menace, bande de paranoïaques ! Ma pauvre petite bécane chérie ! Sniff !

Heureusement que je suis complètement parano et qu’il me reste en permanence 3 autres ordinateurs à disposition. Un qui tourne sous Linux. Un autre fonctionnant sous mon propre système d’exploitation écrit en langage social-démocrate ainsi qu’un dernier.
Mon vieil Amstrad CPC 464. Celui dont les logiciels étaient sur cassette audio. Des logiciels qui nécessitaient vingt bonnes minutes de cuisson avant de nous délivrer un Menu à l’écran. Temps de cuisson numérique capable de venir à bout de tout miasme électronique.

Les pirates de toute espèce, chinoise y compris, peuvent donc toujours essayer de m’assaillir. J’aurais toujours de quoi numériser ma pensée. Quant à l’hébergement. Aucun problème puisque parmi toutes les possibilités s’offrant nues à moi, je dispose de deux, trois bonnes coquines, oups, copines russes toujours prêtes à héberger tout ce qui sort de moi. Que vive la grande et éternelle Russie. Da svidaniya Tovaritch !

SIL ancien agent virusse.

P.S : En fait j’étais comme à peu prés tout le monde en vacances. Deux semaines à La Baule et deux semaines au bled. L’un des plus jolis bleds de la Galice Bracare, pas très loin de Viana do Castelo. Deux semaines dédiés aux racines et aux fêtes traditionnelles. Celles de Saint Bartolomé de la Mer où l’on se mesure à l’océan. Ou encore celles de Viana do Castelo. Fêtes où se mêlent les prières d’une ferveur catholique toujours au taquet et les démonstrations de force des esprits païens dans les tambourinements, le souffle des « gaïtas », nos binious, ou bien dans les danses endiablées des « gigantones », nos géants.

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