vendredi 30 novembre 2007

APHREURISME D’ALCHIMISTE


Revenus. Pouvoir d’achat. Après l’art du verbeux
Notre Nicolas Flamel s’essaye à un coup fumeux
Celui de la transmutation de l’eau tiède en gaz
Ce qui tient plus du Garcimore que de l’Ars Magna...

Pierre SILosophale


Bien évidemment qu’il est parfaitement légitime de s’interroger sur le travail du dimanche, la possibilité de faire racheter ces RTT et surtout de s’interroger sur les moyens de libérer la création de richesses dans notre pays puisqu’il en va de notre avenir. Dans un contexte où se mêlent enjeux militaires, sécuritaires, technologiques, démographiques, médicaux, écologiques, économiques, sociétaux, voir même spatiaux, il nous faudra effectivement beaucoup d’argent, de richesses crées pour faire face à tout cela et plus encore.

C’est juste que j’ai l’impression que les choix de notre Président ne procèdent en rien de ces questionnements mais plutôt de bon vieux réflexes droitiers, nullement modernes mais au contraire très classiques, visant à ce que l’effort de production repose toujours sur les mêmes jusqu’aux limites du point de rupture, le tout pour le plus grand bonheur des spéculateurs et ce grâce aux mêmes techniques.

Saouler l’interlocuteur de paroles, présenter la découverte de l’eau tiède comme révolutionnaire, brasser de l’air pour donner l’illusion de l’action, faire passer des mensonges pour des vérités et des mesures anti-sociales pour sociales en promettant des miettes à ceux qui ont besoin de manger pour vivre tout en refilant la mie à ceux qui vivent pour manger. L’éternelle ritournelle libéraliste.

Au chapitre eau tiède révolutionnaire, on a eu droit à ladite révolution des heures supplémentaires alors que c’était du flan. En effet, la majoration à 25% de toutes les heures sup au-delà de la 35e heure était déjà prévue par les lois Fillon de 2005. La rupture sarkoziste se résumant à avancer d’un an la date butoir du 31-12-08. Lois précédentes que notre président s’est tellement attaché à suivre au point de ne même pas toucher au contingent de 220 heures sup annuelles maximales prévues par la loi du 21-12-04 (article D.212-25 du Code du Travail). En somme, rien n’a changé. Et maintenant il chercherait à nous faire croire que l’on pourrait s’exonérer des 35 heures contre des augmentations de salaires et des accords collectifs. Quid à nouveau des petites entreprises constituant 80% du parc entrepreneurial et où les conventions collectives de branches ne répondent pas toujours à nos attentes sur ces questions. Enfin jusque-là c’est surtout de son électorat patronal dont il se fiche.

Mais vient le tour des salariés puisqu’au chapitre « je réponds à des attentes sociales par des mesures anti-sociales » nous avons l’argumentaire en faveur du travail du dimanche. Ce qui est dingue n’est pas tant qu’il pose la question mais comment il y répond. En prenant les salariés pour plus cons encore que leurs patrons. La notion de « volontariat ». C’est sûr, « les Français savent bien » qu’ils décident de tout dans nos entreprises, depuis la possibilité de faire des heures sup jusqu’à celle de travailler le dimanche. Bien sûr Monsieur le Président. Je lui signale juste que la cogestion, c’est en Allemagne et non en France…

« Dis-moi Boss, Dimanche, ma grosse va chez ma belle-doche. Y’a pas foot à la télé. T’aurais pas du taf que je m’occupe et me fasse un peu de blé. D’ailleurs ce qui serait top c’est que tu me files la maille en acompte dés aujourd’hui histoire que j’aille la jouer au PMU… » Mort de rire.

Sans oublier que dans pas mal de boites, cette histoire de volontariat va commencer avec des étudiants qui ne vivront cette histoire qu’à court terme et finira avec des mères de famille à temps partiel, qui elles n’auront pas trop le choix. « Volontariat ». Bonjour le garde-fou foireux.« Volontariat ». N’importe quoi !

En fait ce que les Français commencent surtout à comprendre c’est que la politique de notre Président ne se résume même pas à un « aide toi, Nico t’aidera » mais plutôt à un « démmerdez vous », « chacun pour soi et tous les dieux pour tous ». Vous ne gagnez pas assez, prenez un deuxième travail. Vous n’avez pas assez d’argent pour partir en vacances, revendez vos vacances pour que vos gosses puissent partir sans vous. Vous voulez que j’augmente vos salaires ! Je ne le peux pas voyons ! « les Français savent bien » que je n’ai que le pouvoir fiscal d’accroître le patrimoine des plus riches ou celui d’augmenter les bénéfices des spéculateurs en vous encourageant à trimer encore plus…

Les Français commencent à comprendre que notre président cherche à abuser du goût pour le travail de ceux qui l’ont déjà pour le bénéfice principal d’une catégorie qui ne l’as pas. Ses amis fils à papa et autres enfants de la Rente. Eh oui Monsieur le Président, je ne croirais à vos petits slogans sur « le redonnons aux Français le goût du travail » que lorsque vous aurez décider de mettre la Rente au boulot et de récompenser ceux qui aiment déjà travailler par autre chose que des exigences supplémentaires.

Les objectifs doivent cesser de peser sur les seuls qui acceptent les règles du jeu. L’objectif de Travail dans ce pays doit devenir collectif. C’est toute la France qui doit travailler et notamment ceux qui sont attirés par l’oisiveté ou la rente, les fraudeurs de l’assistance comme de la fiscalité, les assistés professionnels comme les héritiers. Ce sont ces deux catégories de la population qui doivent intégrer la notion de travail comme celle de responsabilité individuelle dans un cadre collectif, celui de la Nation. Sûrement pas celle qui travaille déjà pour son bien, celui de ses gosses et celui de notre pays.

Quant aux chômeurs qui souffrent de ne pas travailler, il est là encore de notre responsabilité nationale d’apporter une réponse à leur demande de travail en rendant nos entreprises plus compétitives, mais aussi, puisque l’Entreprise ne peut pas tout et que la mobilité des salariés a sa légitime limite, par une logique de Plan, une politique industrielle et de services nationale, faisant en sorte que l’emploi réoccupe la France du Vide au lieu que la France se vide de ses emplois.

Tout cela étant dit, j’applaudirai quand même les deux trois mesures…. socialistes… proposées par notre Président.

En effet, tout ce qui favorise la négociation collective est toujours bon à prendre et la proposition d’indexation des loyers sur l’inflation est une très bonne chose… à condition qu’elle se fasse vraiment… que les promesses faites aux locataires ne subissent pas le même sort que celles qui ont été faites aux propriétaires…

jeudi 29 novembre 2007

11 NOVEMBRE, JOURNÉE DES ARMISTICES


Et oui à cinq jours près nous sommes le 11 novembre selon le calendrier Julien. Le calendrier encore utilisé par l’Eglise orthodoxe russe. Pourquoi suis-je calé sur le calendrier Julien ? À cause des festivités du 90e anniversaire de la révolution d’octobre qui tombent en novembre et des grandes manœuvre qui ont lieu à l’Est de la chrétienté.

Rendez-vous compte, le 15 novembre de notre calendrier a été publié le premier document conjoint entre catholiques et orthodoxes visant à reconnaître la primauté du Pape. Une avancée décisive vers la réunification entre chrétiens d’Occident et d’Orient. Pour ceux qui par manque de culture religieuse ne verraient pas en quoi c’est extraordinaire, c’est un peu comme si l’ouverture sarkoziste s’étendait jusqu’aux communistes et qu’on réfléchissait au sein du gouvernement à une éventuelle collectivisation des biens de production. Quant à ceux qui s’en foutent, je leur dirai que ce long processus qui semble s’accélérer d’un coup fleure bon la mise en place d’un grand bloc chrétien en vue de faire face à un islam galopant. D’y faire face non pas au nom de la Liberté mais bien au nom d’une conception religieuse de ce monde. Ce sont les laïcs et les démocrates du monde entier qui vont bientôt avoir mal au cul, s’ils ne réagissent pas fissa, c’est moi qui vous le dit…

Grandes manœuvres qui permettent sans doute également de comprendre un peu mieux le sens de la visite du roi saoudien au Vatican et surtout la proposition d’Armistice adressée le 11 octobre par 138 dignitaires musulmans aux principaux chefs des Eglises chrétiennes. Cette lettre jugée « très intéressante » par le Cardinal jean-louis Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et « merveilleuse » par tous nos journaleux pétochards ou munichois, indique ce qui suit :

« Comme musulmans, nous disons aux chrétiens que nous ne sommes pas contre eux et que l’islam n’est pas contre eux, à condition qu’ils ne fassent pas la guerre contre des musulmans pour des raisons religieuses »(…) « Avec l’armement terrible du monde moderne, et des musulmans et des chrétiens qui se côtoient partout plus étroitement que jamais, aucune partie ne pourrait unilatéralement remporter un conflit qui opposerait entre eux plus de la moitié des habitants de notre planète. Notre avenir commun est donc en jeu. La survie du monde lui-même est peut-être en jeu » (…) « Étant donné les similitudes qui existent entre des passages de la Bible et du Coran » (…) « accordons-nous sur ce qui nous est commun ».

«Très Intéressant » non ? Oui n’est-ce pas. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai rejoint nos pétochards et autres munichois, en signant des deux mains cet armistice, même si ce n’est pas tout à fait pour les mêmes raisons.

Très chers dignitaires du monde islamique, sachez en effet que j’accepte votre armistice et ce même s’il me faut oublier toutes les exactions commises chez vous contre des populations non musulmanes, depuis votre proposition ; que je l’accepte en oubliant au passage les « à condition » avec lesquels, comme d’habitude, vous avez ponctué votre texte et en faisant fi du fait que chez vous les « conditions » sont assez vite atteintes, imitant en cela votre prophète.

Je parle en effet de tous les pactes, armistices et trêves sacrées rompues par Mahomet lui-même et notamment du plus célèbre d’entre eux, le traité de Hudaybiya concluant en 628 une trêve de dix ans entre Mahomet et les représentant de La Mecque. Une trêve rompue deux ans plus tard sous prétexte d’un poème hostile à Mahomet, composé par un membre d’une tribu rivale alliée à La Mecque, et surtout avec la bénédiction d’Allah ce grand cyclothymique qui prétend qu’une trêve n’a plus lieu d’être dès que le rapport de force est à notre (votre) avantage.

Oui, je suis prêt à oublier tout cela dans l’intérêt de la Paix, chers dignitaires qui connaissez tout ça. Et plus encore, je vais faire semblant de ne pas avoir lu les menaces sous-tendant, comme d’habitude, vos trêves. Celle de l’armement terrible et de l’imbrication des populations. « Avec l’armement terrible du monde moderne, et des musulmans et des chrétiens qui se côtoient partout plus étroitement que jamais, aucune partie ne pourrait unilatéralement remporter (un tel) conflit ».

Je vais oublier cette menace parce qu’elle me fait rire d’un rire un peu inquiet, il est vrai. Pas tant inquiet pour nos vies que plutôt pour nos âmes et vos vies. Car il va falloir finir par comprendre que militairement bein comment vous dire… bein qu’on vous éclate pardi! Que nous sommes même en mesure de vous atomiser si vous ne nous laissiez pas d’autre choix. « L’armement terrible », il est surtout entre nos mains, bande d’imbéciles menaçants.

Quant à l’imbrication des populations, il y a aussi autre chose de pourtant évident qu’il vous faut intégrer. Au cas où vous l’auriez oublié, nous aussi on sait faire question Folie meurtrière, question « Berserk ». On a même démontré un talent certain pour le fichage, le tri et l’extermination des ennemis même imaginaires, surtout imaginaires. Imaginez alors pour ceux qui se déclareraient eux-mêmes, bien réels. Berserk, je vous dis ! Aussi, pour la paix du monde, évitez donc de caresser ces boutons-là, tas de nazes.

Voici donc ce que j’oublierai le temps d’une trêve que vous ne tarderez pas à rompre sous le plus minable prétexte.

En attendant la fin de cette trêve, j’aimerais juste que vous m’expliquiez l’une des phrases de cette lettre et en même temps pourquoi vous ne proposez pas la même paix aux Juifs. « Étant donné les similitudes qui existent entre des passages de la Bible et du Coran » (…) « accordons-nous sur ce qui nous est commun ». Dites-moi, à l’imitation de votre prophète, vous n’espérez pas nous proposer une alliance contre les juifs tout de même ? « Ce qui nous est commun », n’est pas l’antisémitisme quand même ?!?!?

En attendant votre éclairage sur ces dernières questions, allez en paix vous et votre prophète, le temps que je taquine, en ces veilles de fêtes, un tantinet le christianisme et quelques autres déismes…

SILamalikoum

mercredi 28 novembre 2007

APHREURISME ANTI-FADAS


« Il ne s’agit pas d’une révolte sociale
Mais bien d’une révolte d’asociaux »


Pour une fois, ce brillant aphreurisme n’est pas de moi. Il fut formulé par Arlette Laguiller lors des émeutes de 2005. Même si cette phrase n’explique pas tout, n’est qu’une resucée du concept marxiste de « lumpenprolétariat », elle n’en a pas moins le mérite de résumer les émeutes passées et actuelles d’un bon haïku de pied au cul et de valider encore une fois cette théorie voulant qu’une horloge arrêtée donne l’heure exacte au moins deux fois par jour....

SILex

mardi 27 novembre 2007

FAUT PAS CHARRIER : « ALLAH LES BLEUS »


Et bien, je vois que ça se réveille de plus en plus à Gauche. Je constate même que mon vieux Canard commence enfin à comprendre la portée totalitaire de l’islam. On comprend enfin que l’islamofolie, au lieu de victime d’islamophobie, est porteuse d’Infidelophobie, une xénophobie théorisée il y a 14 siècles et qui se porte à merveille.

Je vois que par conséquent, on se permet d’imprimer en première page un superbe article intitulé « Allah les bleus ». Un article sur les manifestations de haine qui ont eu lieu le 16 novembre lors du match amical de football France–Maroc.

Un article équilibré, comme je les aime et que je me permets de reproduire ici dans son intégralité pour ne pas toucher à cet équilibre bien balancé et par un échange de bons procédés puisque je soupçonne le Canard de s’inspirer parfois de mes canardages. Oui je suis prétentieux et alors ! J’ai d’ailleurs ici, dans cette enveloppe, la preuve... Voir le lien possible entre le « Nico la Classe » dans le canard du 14-11-07 et mon billet du 13 juin. « Allah les Bleus »...

« Le stade de France était plein, il faisait froid mais beau, les équipes n’ont pas mal joué, le score final, deux partout, a de quoi satisfaire tout le monde. Le match amical France-Maroc du 16 novembre aurait dû réchauffer le cœur de tous les footeux. Il aura, au contraire, laissé traîner un déplaisant fumet et donné à quelques observateurs des fourmis aux pieds. Signe d’une furieuse envie de distribuer des coups de pied, non pas dans le ballon, mais plutôt dans les arrières trains.

Peu importe que le stade ait été tout entier aux couleurs rouge et vert du drapeau marocain. L’équipe de France avait simplement l’impression de jouer à Casablanca. Elle en a vu d’autres. Pas de quoi faire une histoire parce que « La Marseillaise » (NDRL un peu quand même à moins que l’auteur dispose d’un esprit sportif aussi limité que celui d’un hooligan batave) chantée par une chorale de gamins, a été sifflée. Cela prouve seulement la grande capacité dissuasive de la nouvelle loi qui punit de 6 mois de prison de telles manifestations. Il est permis de se désoler du chauvinisme furieux d’un public de Marocains venus de toute la France pour encourager son équipe préférée et siffler l’adversaire. Mais ce spectacle est, jusque-là d’une affligeante banalité.

En revanche, on change de registre lorsque les joueurs de l’équipe de France sont sélectivement hués selon leur origine et même selon leur préférence religieuse supposée. Les vociférations se faisaient particulièrement vigoureuses lorsqu’un joueur comme Thuram touchait le ballon. Mais ont échappé au contraire à la bronca les présumés musulmans comme Benzema, Ben Harfa ou Nasri. Tout comme Ribery ou Anelka, paraît-il convertis à l’islam.

Les gazettes ont été d’une discrétion de violette sur ces débordements (NDLR il est encore un peu tôt pour donner des leçons en la matière mon canard chéri). Comme si ce racisme-là était plus délicat à dénoncer – et à sanctionner – que les cris de singe entendus dans certaines tribunes pour saluer les joueurs africains. Le nouveau secrétaire d’Etat aux sports, Bernard Laporte, qui a assisté au match, n’a rien remarqué. Questionné par « L’Equipe » à propos des sifflets pendant « La Marseillaise » ( NDLR comme quoi c’est au final un peu important), il a répondu qu’il était arrivé en retard : « Je n’étais pas là. »

Le reste du spectacle a dû lui plaire. De toute façon, il comprend encore moins le football que le rugby"
(NDRL ça, c’est pas gentil).

CHARRIER: v. i. avoir à cœur de faire appliquer la Charia // Pop. Faut pas charrier ! signifiant : Il est exagéré de tenter un tant soit peu l’application d’une loi à ce point étrangère à toute Raison. Par extension. Exagérer.// Autre expression : mettre la Charia avant les bœufs.

APHREURISME TECHNOLOGIQUE


AREVA, mon énergie chérie, fait gaffe à toi...

Car si Roswell était en Chine, l’analyse de l’OVNI,
Aurait fait que les vaisseaux spatiaux de la Galaxie
seraient d’ores et déjà presque tous Made in China
Il paraît même que les Klingons s’en plaignent déjà.

KalesSIL

lundi 26 novembre 2007

FARCE DE DESTRUCTION MASSIVE : ZAPIRO


Nouvelle affaire des caricatures. Un missile balistique de type LOL (Laughing Out Loud) a été tiré depuis Le Cap en Afrique du Sud. Ce tir, en réponse au renvoi de Deon Maas, journaliste au « The Rapport », pour avoir écrit que les « gens devraient être autorisés à croire en Satan si cela leur chantait », est le fait de Zapiro, le dessinateur du « Mail & Guardian ». Le caricaturiste qui s’est vu décerner le 6 juillet dernier à Washington, le prix 2007 du courage en caricature politique par le Cartoonist Rights Network International (CNRI).

Cette caricature « mise à feu » pour protester contre ce renvoi et au nom de la liberté d’expression à laquelle Zapiro indique être profondément attaché, vise, tout comme l’ouvrage auquel je m’atèle depuis deux ans et que j’espère vous aurez un jour le plaisir de lire, tout un tas de croyances allant du père noël à la fée clochette en passant par la sainte trinité, Casper le gentil fantôme, Thor, Shiva, ALLAH etc…

Sous le dessin on peut lire les trois questions suivantes :

1. Pouvez-vous apporter la preuve de l'existence des personnages représentés ci-dessus ? (avec photos - ou du moins des preuves scientifiques suffisamment documentées).
2. Pas facile n'est-ce pas ? Ne vous inquiétez pas, si vous n'y arrivez pas, personne d'autre n'y arrive non plus. Et ce même si vous savez que certaines personnes croient en eux.
3. Alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi un journaliste s’est fait virer de son journal pour avoir dit que quiconque devrait être autorisé à croire au numéro N ?
PS. Envoyez vos réponses au rédacteur en chef Tim du Plessis - pas au dessinateur !


Comme Jonathan Shapiro, alias Zapiro, s’y attendait lui-même, son dessin et sa prose furent accueillis par un fervent déversement de tolérance, d’amour et de paix chez la communauté musulmane sud-africaine. Le Conseil Judiciaire Islamique basé au Cap se réservant lui la possibilité d’une réponse officielle. Zapiro en a vu d’autres…

Pour ceux qui souhaitent comme moi répondre aux trois questions de Zapiro, voici l’adresse du journal :

MAIL AND GUARDIAN
TIM DU PLESSIS Chief Editor
PO Box 91667
Auckland Park
Johannesburg 2006
South Africa / Afrique du Sud

SILidin le magnifique

PS : Pour compléter ce dossier des Farces de Destruction Massive, je vous invite également à voir les excellents clips suivants, disponibles sur la toile. QUE LA FARCE SOIT AVEC VOUS…TARGET ENGAGED…FIRE !!!

LE SKETCH DU « BURKA SHOW» SUR HBO PAR BILL MAHER LE TRES LAICARD ET TRES POLITIQUEMENT INCORRECT ANIMATEUR DE L’EMISSION « REAL TIME »

LE SKETCH DU CELEBRE VENTRILOQUE JEFF DUNHAM « ACHMED LE TERRORISTE MORT »

L’EXCELLENT SKETCH « POURQUOI JE NE SUIS PAS MUSULMAN »

MON SKETCH « ELLE A LES YEUX CIMETERRE »

ET CE DERNIER CLIP PLUS DANS LA FORCE QUE DANS LA FARCE CONTRE CETTE FARCE SANGLANTE QU’EST L’ISLAM. LE CLIP MUSICAL DU GROUPE FUSION ANTI-JIHAD "STOCKO-MODJO".

dimanche 25 novembre 2007

L’ARBRE REPUBLICAIN


Etant donné qu’à la Sainte Catherine tout bois prend racine, au même moment où je plante chez mes clients quelques arbres dédiés à la République, je me permets de rappeler deux trois conseils d’arboriculteur républicain à tous les libéralistes, libertaristes, droit de l’hommistes, égalitaristes, fraternalistes et autres limitistes….

C’est vrai qu’ils me fatiguent tous ces limitistes ! C’est pour cette raison d’ailleurs que je tiens à rappeler à tous nos penseurs se disant républicains, que si notre République s’est donnée une devise à 3 grosses branches, c’était dans le but de favoriser une photosynthèse puisant ses photons dans l’esprit des lumières ou bien une devise à 3 grosses racines, c’était pour plus de stabilité démocratique.

Comme je rappelle aussi que quand on met l’accent que sur l’un des trois ou même sur deux principes, ce sont les autres principes qui morflent et donc le tout, bande de massacreurs à la tronçonneuse.

Et histoire d’être plus clair pour les huîtres d’école de commerce ou les boutonneux inscrits en sciences humanitaristes, développons juste un peu, histoire que les boutures de mon génie suprême puissent prendre chez tous ces Edwards aux mains d’argent plutôt que vertes.

Mes pépères, si vous insistez soit sur le fraternalisme, soit sur l’égalitarisme c’est la liberté (le souffle créateur du génie humain) qui morfle. De l’autre coté, quand on ne jure que par le libéralisme, ce sont la fraternité (nos devoirs envers les autres) et l’égalité (nos droits personnels) que l’on piétine, ce sont l’équité et la solidarité, les deux ingrédients du ciment social que l’on dissout dans l’acide des égoïsmes.

Alors, bande d’élagueurs compulsifs, en attendant d’être dignes de planter des arbres de la Liberté, vous voudrez bien éviter de me scier l’une des trois banches maîtresses de l’arbre républicain ou de donner des grands coups de pioche autour de ses racines. À quoi mène la dévalorisation des métiers Manuels...

SILviculteur républicain

samedi 24 novembre 2007

DE LA HAINE SOCIALE


L’un des mes camarades et surtout ami socialiste n’arrive pas à comprendre en quoi cette haine sociale venue de l’extrême gauche serait de même nature que la haine raciale diffusée par l’extrême droite. Pour lui il y a bien une différence entre les deux. Les « exploités » ont raison de haïr les « exploiteurs ».

Vous me direz ce que vous en pensez mais il me semble que c’est pourtant simple. Cette même nature haineuse ne réside-t-elle pas dans le fait de définir des purs (les Exploités) et des impurs (les Exploiteurs), dans le fait de jauger les gens ou des catégories d’individus non pas à partir de ce qu’ils pensent, disent ou font mais à partir de ce qu’ils seraient par nature.

Selon cette « pensée » d’extrême gauche, le Riche serait forcement un criminel et le Patron un exploiteur. Alors que pour les sociaux-démocrates comme moi, tant qu’un riche remplit ses obligations fiscales, je suis plutôt heureux de sa prospérité et tant qu’un patron remplit ses obligations sociales, je souhaite à cet agent économique indispensable à la vitalité de notre système tout le succès possible.

Et pour tout dire, j’ai à ce point les idées larges que j’en autorise même le rentier et le spéculateur à vivre. C’est que je ne veux faire rendre gorge à personne, moi. Perso, tant que cette aristocratie financière vivant de l’effort, du mérite, du travail des autres et que je souhaite juste combattue politiquement et fiscalement, ne cherche pas à torpiller en permanence les intérêts économiques de nos Nations pour leur seul intérêt, ne cherche pas en permanence à diviser nos concitoyens, en incitant à manifester tous les dimanches que le seigneur fait ceux qui rêvent de la rejoindre, je la laisse vivre et s’étouffer toute seule dans son gras. C’est mon côté grand prince de Gauche.

Tiens en parlant de manifestations dominicales, je me rends compte qu’à Droite aussi on n’est pas immunisé contre la haine sociale. Quand par exemple on estime les travailleurs du secteur public « privilégiés » ou « fainéants », quand on décrète le chômeur « bon à rien » et le pauvre « parasite »...

Tiens, je me rends compte également qu’à Gauche, la haine raciale peut nous infester comme lorsque « l’Exploiteur » y prend les traits du Juif. Comment ça « N’importe quoi ? » Pourquoi dans notre camp, le mot « juif » est toujours dit du coin des lèvres? Pourquoi a-t-on entendu chez des militants, lors des primaires socialistes pour les présidentielles 2007, que DSK ou Fabius n’auraient pas été les meilleurs candidats pour un PS ayant besoin du vote des banlieues, parce que juifs ? Pourquoi le sionisme y est encore un gros mot ? Pourquoi préférons nous défendre une majorité islamique considérée comme « exploitée » parce que pauvre alors que leurs riches Etats sont pleinement responsables de cette pauvreté, au lieu de défendre une minorité hébraïque trop souvent menacée, considérée comme exploiteuse tout ça parce que l’Etat d’Israël travaille plutôt efficacement à la prospérité de son peuple ?

Ouais, au final, l’extrême droite et l’extrême gauche sont bien de la même famille depuis leurs modes de raisonnement simplistes jusqu’aux variétés de Haine qu’elles diffusent. À nous démocrates de Gauche comme de Droite de renvoyer ces rejetons de la Haine dos à dos, de leur refiler les îles Kerguelen pour qu’ils s’y foutent sur la gueule et d’enfin vivre loin de leurs délires...

Un garçon doux et doSIL

vendredi 23 novembre 2007

EXERCICE DE STYLE : BAVARDAGE MARXISTE


En cette Grande Soirée à la Mutualité, dans le cadre des festivités liées au 90e anniversaire de la révolution d’Octobre et dans le but de favoriser la création de Mon grand parti populiste de gauche, voici le petit discours que je vous ai préparé.

Aussi mes très chers camarades… Ça c’est pour vous mettre à l’aise pour mieux vous la mettre... Mes très chers camarades disais-je, venez donc ici que je vous exprime vos expressions inconscientes. Oui, venez. Vous verrez qu’après ce petit frottis dialectique, tout vous apparaîtra bien plus clair.

Nous commencerons par mettre en éclairage le Système puisque tout est de sa faute. En effet, ce n’est ni de la notre, ni de la votre puisque le Système vous place en objet et non pas en sujet. Le sujet étant le patronat. Et si le sujet patronal peut régner sur l’objet prolétaire c’est tout simplement parce que la dialectique bourgeoise, au cœur du système bourgeois, impose l’objectivation des sujets. C’est bien plus clair non ? Si ce n’est pas le cas avouez au moins, mes très chers camarades, que tout cela est, pour le moins, fort brillamment exposé. Vous la sentez la libération qui arrive. La sentez-vous au moins ?

Comment ça non ?!? À l’évidence, l’inconscience de votre condition d’objet a trop pris le pas sur la conscientisation libératrice que seul un sujet tel que moi pourra vous apporter. Vous avez de la chance va ! Ayant fait don de ma personne à votre cause, ayant sacrifié mon Moi personnel pour votre Toi collectif, je vous propose l’affaire suivante.

Un séjour linguistique de soutien dialectique, où entre quatre murs, oups, entre quatre yeux vous bénéficierez de mon savoir comme de celui du Parti. Bien à l’écart de ce monde matérialiste et objectivable, vous pourrez vous emplir d’une force libératrice, la mienne, oups, de la force collective d’une foule enchaînée, prête à rétablir l’ordre juste des choses. Le mien comme celui du Parti. Ah, la foule, la foule sacrée de nos frères, enfin plutôt de vos frères puisque le parti avec moi à sa tête, sommes votre Père. Un père à l’autorité toute bienveillante, à l’autorité libératrice. Surtout n’hésitez pas à faire venir vos proches dans notre campement de soutien dialectique, à nous amener toujours plus des petits camarades rétifs à notre message libérateur. Plus on est de fous et mieux on prépare une révolution sanglante, oups, arracheuse des sangles qui entravent une foule d’objets opprimés, attendant le jour où ils seront enfin sujets d’une démocratie populaire.

Oui venez nombreux qu’on vous enlève les sangles que vous avez accepté de vous poser tout seuls, pour les remplacer par des bonnes grosses chaînes en fonte, dont nous serons les seuls à détenir les clefs… « Mais qu’est-ce que tu racontes là Robert? C’était pas prévu au bavardage ça.»

« Excuse-moi Régis. Sans doute un petit Bug révélateur qui vient de se glisser dans la Matrice marxiste»… Je disais donc, venez vous faire libérer, venez, petits, petits, petits…

Venez, venez à moi mes petits-enfants, comme le dirait notre camarade Chavez, le leader du marxisme-apostolique, car le royaume collectiviste est à vous. Un royaume où vous ne connaîtrez plus la faim. Nos camps vous entraîneront à résister aux privations. Telle est la route qui mène à la mise à mort du matérialisme oppresseur. Olé !

Un royaume où les forces matérialistes ne vous maintiendront plus dans un sommeil abrutissant. Nous vous réveillerons. Dans nos camps de rééducation, oups, campements collectivistes de libération, nous vous réveillerons jour et nuit. Rien de tel que la privation de sommeil pour laver en profondeur les cerveaux serviles de la gadoue matérialiste. Oui venez à moi mes petits-enfants. Vous la sentez mieux maintenant la libération ? Oui, parfait !

Maintenant que je vous ai bien embrouillé la tête, profitons de l’ivresse pour développer la dialectique prolétaire qui vous permettra d’accéder au pouvoir en m’y mettant à votre place. Tout comme je suis l’expression consciente de vos expressions inconscientes, vous comprendrez, tas de cons, oups, très chers camarades que mon pouvoir soit l’expression conscientisatrice de votre incapacité à l’exercer. À vous le rêve de pouvoir. À moi sa réalité. Applaudissez mes très chers camarades puisque de notre totale abnégation, à moi comme au Parti, procède votre pouvoir et votre libération. Vous la sentez la libération ? Elle arrive. Oh oui elle arrive, elle arrive. Ouiiiii ! Elle vient tout juste d’arriver dans vos jolis petits culs, ma libération marxiste. Merci camarades.

Merci camarades pour cette capacité que vous avez, en dignes fils du Singe, à passer d’une branche à l’autre, d’une liane à l’autre, d’une chaîne à l’autre, d’une oppression à tout plein d’autres...

C’est nul n’est-ce pas. Et dire que ces libérateurs nous la mettent profond depuis 100 ans et que l’on se contente de se plaindre que quelque chose nous gratterait du côté du duodénum. Un réflexe simiesque sans doute, en attendant que l’évolution fasse un bond supplémentaire. Un bond capable de concilier en nous le sens de la collectivité comme le goût de la liberté et de l’autonomie. Un bond capable de cesser de nous faire hésiter perpétuellement entre la tyrannie de l’ego ou celle d’une folie collectiviste. Un bond génétique qui inscrira dans notre ADN la responsabilité individuelle ET la solidarité collective...

jeudi 22 novembre 2007

BUZZ LES GLAIRES


« Vers l’indéfini et au-delà ! » tel pourrait être la nouvelle devise d’un Olivier Besancenot (dit Buzz pour les intimes) sur tous les fronts pour ce 90e anniversaire de la Révolution d'Octobre. Il est fort. A force de parler de tout avec conviction, depuis la criminalité jusqu’aux petits patrons, en passant par les fonctionnaires, mon Buzz nous ferait presque oublier qu’il est révolutionnaire sauce marxiste. Et oui, c’est qu’il m'impressionnerait presque avec sa tentative de fédération de tous les mécontentements autour de ce qu’il espère réaliser. Un grand parti populiste de Gauche, un Front National de Gauche. Son Front International.

En effet, alors que sur les plateaux télés, des aristocrates de robe ou d’épée, de la Finance ou de la télé, font tout pour nous apeurer avec la dette, qu’un facteur trotskiste soit le seul a rappelé qu’un bilan comptable, y compris national, est constitué d’un passif (la dette) et d’un actif ( les avoirs de l’Etat), que l’actif est actuellement supérieur au passif, moi, ça impressionne. Bravo Buzz !

Rajoutez à cela, sa gouaille de titi parigot ponctuée de cambronneries bien venues et me voici à trouver tout cela truculent. À ceci près. Fais juste gaffe mon pote. On sent que tu traînes un peu trop avec Joey Star. À ce rythme, tu vas finir par chiquer et par cracher sur le sol nacré des plateaux de télévision ou par conclure tes meetings, non plus par l’Internationale mais par des « Ruuuude Boyyy » ou en chantant « Autour de moi, le trotskisme reste compact ! ». Impressionnant ! Sérieux, j’ai kiffé grave le show Nadiya featuring MC Buzz ! « Et c’est parti pour le chaud ».

Tu sais quoi ? Il m’arrive même de m’endormir en croyant qu’une fois au pouvoir, tu protégerais tout le monde de l’aristocratie financière, depuis le travailleur jusqu’à l’artisan et les patrons. Mais la nuit porte conseil. Au réveil, moment où je suis le plus enclin aux fulgurances synaptiques, je me rappelle qu’il me semble bien que ton parti est un tenant de la collectivisation des moyens de production, milite pour une Révolution couleur sang et non pas pour la défense des petits quoi que ce soit du système actuel puisque le système, tu veux le cramer en allumant brasier avec des posters du Che.

Et ouais, au final t’es comme les politicards que tu vilipendes. Tu balances au bon peuple télévisuel des trucs pleins de bon sens, des trucs avec lesquels on ne peut qu’être en accord, sans jamais déballer ton programme et la façon d’y parvenir. C’est pas une définition de l’escroquerie ça !

Tu nous fais même le coup de la rupture. La rupture avec le passif marxisme, un passif dont tu voudrais faire table rase. Y’a pas à dire, j’adore le coup de la grille d’analyse marxiste version 4.1. Celle inédite. Celle jamais vue. Celle sans aucun bug. À la LCR, vous vous prenez pour Microsoft ou quoi ? Sérieux Buzz arrête ! Tout ça, c’est comme Vista™, c’est du relookage pour opinion en mal de produits politiques. Bien avant Bill Gates, vous aviez déjà parfaitement bien compris que pour maintenir l’espoir en un produit pourri, il fallait donner l’illusion de la nouveauté. Encore Bravo !

Oui, arrête Buzz ! Ta 4e internationale est en ligne. On peut y trouver votre programme. On peut le lire. Bien qu’étant fait pour bercer les masses, il ne me fait pas rêver.

La négation de l’individu, de sa liberté, de cette diversité propre à l’Humain, nécessitant les règles d’accommodement permettant la pollinisation de celle-ci pour le bien de tous, plutôt que vos désirs de sa mise en boite généralisée, j’y dis bof !

Au final, votre pipeau autour de la 4e internationale ne prend pas. Votre 4e Internationale ressemble plutôt à une internationale à 4… 4 fondateurs…4 candidats…4 militants…4 idées. 4, n’est-ce pas là le chiffre mythique lié à la peste ?!?

SIL dealer de sable

mercredi 21 novembre 2007

MARX OS 4.0


Mes amis trotskistes n’arrivent pas à croire que je puisse refuser de me rendre à l’évidence de leur bonne Foi marxiste. Foi qui serait la seule bonne, la seule vraie autour de son exégèse trotskiste. Une exégèse qui serait la seule pure puisque jamais mise en œuvre et parce qu’elle se serait construite dans l’opposition au Stalinisme. « Fais au moins un effort pour le 90e anniversaire de la révolution d’octobre » concluent-ils ces jours-ci.

À vrai dire outre le fait que je me refuse à toute idée de dictature, qu’il n’y en a jamais de bonne, même prolétaire, quoi que vous disiez, votre Léon Trotski, on l’a vu à l’œuvre parmi les chefs de la révolution Russe et comme fondateur de l’armée rouge. Exit donc l’argument de virginité.

Exit d’autant plus que votre technique de la nouveauté, les consommateurs de l’ère informatique que nous sommes, nous ne la connaissons que trop bien.

« Si le Système d’exploitation MARX OS 1(OS pour Operating System ») était pourri jusqu’à son Code Source; si le MARX OS 2 a fait planter bien des nations ; si le MARX OS 3 buggait à mort ; promis juré sur «Le Capital » de Caracas, le MARX OS 4 sera formidable. Testez-le. En cas de panne, vous pourrez compter de toute façon, sur l’assistance technique de notre parti et sa rhétorique réparatrice».

Tu parles ! Le programme est pourri, voilà tout ! Changez donc de système d’exploitation au lieu de nous prendre pour des utilisateurs Windows.

Quant à moi, si mon « Operating System » démocratique de marque REPUBLIQUE OS 5 a besoin de mises à jours fréquentes, sachez que jusqu’à présent, c’est celui qui m’a donné le plus de satisfactions et que je ne suis pas près d’en changer, malgré toutes vos salades marketing autour de votre MARX OS 4. Bon ben, ce n’est pas tout ça mes cocos, mais il faut que j’aille travailler pour la République. Je vous laisse à vos bouliers marxistes…

SILicon valley

mardi 20 novembre 2007

APHREURISME FINAL



Le PC, le Parti des Résistants. Une stricte vérité !
Le PC, un Parti qui en effet a beaucoup résisté
Au Général De Gaulle entre 1945 et 1946…



Faute de lutte en finale, demi-finale, 16e de finale, ni même en poules de qualifications, voici au moins un petit aphreurisme commémoratif, étant donné que les festivités prévues pour le 90e anniversaire de la révolution d’octobre m’ont fait de la peine. Rendez-vous compte, même le Parti Communiste Français s’est refusé à envoyer une délégation à Moscou. Résultat, seuls les 10 000 stakhanovistes survivants de l’appareil soviétique ont défilé le 7 novembre 2007, jour où l’on commémore chaque année cette révolution.

« Pour quel motif le PCF a refusé d’y aller ? » Soit disant « qu’on ne veut pas se retrouver dans un rassemblement contraire à notre conception du communisme » (Le Parisien 10-11). De quoi devenir tout rouge de rires, non ?

Jamais en reste d’une couleuvre de taille anacondesque, à faire avaler au Peuple, il nous faut croire que le PCF s’est désormais donné pour objectif de faire table rase de son passé comme de sa pensée totalitaire en nous imposant une nouvelle Vérité officielle. Pas sûr qu’on réussisse à l’avaler celle-là.

Enfin bon, ce n’est pas parce que le PCF refuse de faire la fête à Moscou qu’on va se priver de lui faire sa fête à Paris. C’est ce que le Sil du Republicoin s’est décidé de faire toute cette sainte semaine… À votre santé Tovaritch !

SILa lutte finale

Illustration : l’une des pièces à convictionsssss.

lundi 19 novembre 2007

BEN HUR, ARRÊTE TON CHAR !


« À bas les privilèges », « Ma Liberté ou ta mort »… Mes Ben Hures chéris, garez-moi vos coupés BMW sur le bas-côté et montrez-moi donc les papiers des véhicules…Les rues sont assez larges pour que tout le monde puisse y défiler mais quand même... Ouais mon gars, arrête ton char…

Ouais, je sais, moi aussi ça me gave grave les grèves. Pas tant le matin quand je me rends à mon bureau car tel mon bon Bayrou je ne suis pas contre une petite heure de marche sous les frimas de l’hiver. Ça vivifie et ça fait baisser mon taux de cholestérol. Mais plutôt en journée avec tous ces embouteillages qui m’empêchent de me rendre à temps sur mes chantiers. Déjà qu’on a une réputation d’incorrigibles retardataires dans le BTP sans pour autant être grévistes. Enfin là j’ai une excuse. C’est la faute des grévistes. Oui, tout ça m’escagasse un tantinet mais pas tant que toute cette mauvaise foi dégoulinante.

Commençons par « les privilèges ». Je rappelle que dans ce pays, le mot « privilèges » renvoit aux aristocrates qui vivaient de la rente en se payant sur la bête. Par conséquent quand on applique cette expression à des gens qui vivent de leur travail, ça a le don de me mettre immédiatement dans une très grande forme carnassière. Je sais que certains de ceux qui défilaient hier, le jour des Seigneurs, contre les grèves et surtout par amour d’un Libéralisme dogmatique, ont dans leur entourage pas mal de rentiers, mais quand même. De la à ce qu’ils voient de la rente là où il y a du travail, j’ai comme envie de les inviter à rendre visite à mon bon Afflelou (PUB).

Tant qu’on est dans le grand n’importe quoi, pourquoi ne pas supprimer Tous les « privilèges ». Le RMI (pas de bras, pas de chocolat), les ASSEDIC (je n’y ai pas le droit), ce SMIC totalitaire, les minimums conventionnels marxistes, les Conventions Collectives collectivistes (Y’en a des très « privilégiantes »), les accords d’entreprise (Y’en a des beaucoup trop supers), les 13e mois (le calendrier n’en prévoit que 12) les comités d’entreprise, les hauts salaires, les stock-options. Tous au pain sec et à l’eau.

Poursuivons maintenant avec la manie de rendre les salariés responsables de la grève. Je sais que vous vous en foutez mais il y a presque autant de journées de grève dans le Privé que dans le Public. Avec cette différence fondamentale que dans le Privé, on ne renverse pas les rôles. Prenons par exemple le mouvement qui a eu lieu au mois de mai chez Monoprix. Avez-vous vu les cadres dirigeants appelant à défiler contre la prise en otage du chaland, traitant les caissières de rentières, refuser d’augmenter les salaires sous-pretexte que ceux-ci se situent déjà au-dessus du SMIC ? Non car les dirigeants du Privé savent qu’une grève est avant tout un coût et qu’il va de leur responsabilité d’éviter le problème ou de le résoudre le plus rapidement possible.

Il n’y a que dans le Public où des cadres reportent leurs responsabilités sur les salariés, où des ministres font de même au lieu d’organiser un service de substitution efficace afin que les usagers puissent se rendre à leur travail. Et oui, qui donc est responsable, celui qui se prive de son salaire pour défendre ses droits ou celui que le conserve sans faire son travail.

Voici pour la forme. Passons au fond du problème. Les 40 annuités de cotisation. Il n’est effectivement pas inconcevable qu’il faille dans le contexte démographique actuel adapter notre système en augmentant le nombre d’années de cotisation. Cependant pourquoi voudriez-vous que seuls les travailleurs acceptent de faire des sacrifices alors que la Finance et la Rente non seulement n’en font aucun mais mieux encore continuent de creuser l’écart avec le monde du travail. Cette Finance et cette Rente qui nous tiennent tous par les parties génitales.

Aussi, il ne faut vous étonner que les travailleurs se demandent si les 40 annuités ne sont pas la conclusion du compromis mais plutôt le début des sacrifices qu’eux seuls devront faire. Ne pas vous étonner que les travailleurs les moins isolés, les mieux informés, les plus solidaires freinent des quatre fers devant l’accroissement des inégalités et l’arrogance des retraités de naissance. Ne pas vous étonner si par « reformer » ils entendent plutôt la volonté de leur « déformer » l’anus.

Ce qui explique d’ailleurs aussi pourquoi la Gauche n’a pas voulu « reformer » ou plutôt « déformer ». Outre une certaine lâcheté évidente, il me paraît tout aussi évident que si le gouvernement Jospin n’a pas réformé le système de retraites c’est tout simplement parce qu’il agissait en gouvernement de Gauche. Car, je suis désolé de rappeler aussi cette évidence, mais quand on est de Gauche, ça vous fait mal d’exiger que les seuls sacrifices reposent sur les salariés. Vous cherchez d’autres solutions plus équilibrées. Des solutions où la Finance et la Rente participeront du Compromis.

Réflexions sur le fond qui me poussent à dire aux syndicats, surtout à ceux qui sont parasités par le marxisme, qu’au lieu de prendre les salariés pour des pions qui seront sacrifiés sur l’échiquier politique, pourquoi ne pas mettre tout le monde devant une évidence. OK pour 40 ans étant donné que tout le monde l’accepte mais pour plus de 40 ans, vous pourrez toujours vous grattez...

Pour conclure, il va sans dire que les points susvisés ne remettent pas en cause la légitimité de la grève. Car je rappelle encore une fois, puisqu’il me faut tout rappeler dans ce pays, que celui qui la subit est avant tout celui qui la fait. Tout comme j’informe cyniquement que dans le climat narcissique actuel, ces salariés ne sont pas obligés d’avancer la pénibilité de leur travail pour excuser ce mouvement. Ils peuvent se contenter de rétorquer à nos libéralistes ce qui suit.

« À vous qui prônez le chacun pour soi et dieu pour tous, soyez satisfaits puisque nous faisons ce que vous prônez. Nous défendons nos intérêts en vous laissant le soin de défendre les vôtres. À la semaine prochaine dans la rue… »

SILidaire des grévistes

PS : Ce billet ne concerne pas les étudiants. Quand on n’a pas de salaire à sacrifier dans un mouvement de grève, on fait pas chier. On étudie et on ferme sa gueule le temps d’apprendre à parler et à raisonner. À la limite on joue à la grève sur PSP. Au passage, si les CRS pouvaient leur mettre un petit pour moi, j’en serais très heureux…

PS2 : Celui-là il est pour mes potes qui se disent Libéraux et avec qui je me prends le bec sur ce sujet depuis de nombreuses années. Qui se disent libéraux car il me semble qu’il y a plus libéral comme comportement que de défiler avec des slogans aussi caricaturaux que ceux de Sud-Rail, sentant le « Ma liberté ou ta mort ». Qu’il y a plus libéral comme pensée que d’amalgamer dans le « non à la dictature des syndicats » des syndicats aux inspirations aussi diverses que chrétiennes, réformistes, dialoguistes, marxisantes ou bêtement gauchistes. Et qu’il y a plus libéral que de tenter de convaincre avec des balivernes dignes de la Pravda. Car il se trouve qu’aucune grève ne m’a jamais empêché d’aller travailler et ce en application d’une maxime toute liberale voulant que « quand on veut on peut »....

dimanche 18 novembre 2007

APHREURISME BEAUJOLAIS



IN VINASSE VERITAS, MY ASS !

Le vin??? Pour tout dire, je n’ai jamais compris le développement généralisé chez le sapiens-sapiens du goût pour cette calamité liquide et gustative venue de Méditerranée. Remarque qui me vaudra de la part de mes fidèles lecteurs, en plus d’une incompréhensible poussée de haine, un « de quoi tu parles étant donné que tu ne bois pas ». Ce à quoi je réponds que la haine c’est aussi dégueulasse que le vin et que si je ne bois pas, je n’en goûte pas moins.

Car il se trouve que tous les prosélytes du petit rouge qui m’entourent ont maintes fois cherché à me convertir, en me faisant goûter tous les plus grands crus. Rien n’y a fait. À chaque gorgée je leur sers la même grimace, ce qui les désespère. Toujours ce même arrière-goût aigre de vinaigre à salade, le seul endroit où je conçois le vin, qui me malmène les papilles gustatives. Exception faite toutefois du Porto Blanc, du Pineau des Charentes, du Banyuls et du Takaji Aszu, un équivalent hongrois.

« T’as pas le palais pour le vrai vin, voila tout » me disent-ils avec ce même ton qu’emploient les curés pour me traiter d’âme perdue ou les marxistes quand ils me jugent social-traitre. N’insistez pas, je n’ai pas l’habitude qu’on me fasse avaler n’importe quoi ! Le vin comme presque tous les autres alcools, c’est tout pourri et puis c’est tout.

A la limite, la bière on peut dire qu’avec son arrière goût de pot-au-feu, elle nourrit son prolétaire, ou encore que l’hydromel de nos ancêtres non romanisés ça a un petit goût tout doux, tout comme le petit verre de Baileys ou de Coca-Malibu que je m’enfile de temps à autres pour faire société avec tous ces alcooliques. Mais le vin, non, juste une aberration culturelle et gustative.

« Ton hydromel, ton Baileys, ton Malibu-Coca, rien que des alcools de fiotte ou de gonzesse, mon pote ». Voici ce qu’il m’est dit à chaque fois. Ce n’est pas grave, j’assume. Sans être bisexuel, j’assume totalement mon âme bisexuée. Je parle d’âme car pour le corps, ceux qui me connaissent savent qu’il tient plus du néandertalien ou du Troll galicien, certes à poil doux, que de l’Elfe aussi sodomite qu’androgyne.

En conclusion, le vin, en plus de se résumer à un vinaigre trop fadasse pour en faire une bonne vinaigrette, n’est rien d’autre qu’un aspect négatif supplémentaire de la colonisation romaine...

SILphide

Illustration : preuve que le vin c’est portnawak. Les Japonais en font une soupe de nouilles…

samedi 17 novembre 2007

DU BEAU LINGE POUR LA MAISON BLANCHE


Merci CNN. Grâce au débat qui a eu lieu avant-hier sur votre chaîne entre les candidats à l’investiture Démocrate, j'ai pu donné un sens politique à l'expression « il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes ».

Car quand on essore le Torchon, le Torchon royal répond « si on m'attaque c'est parce que je suis une femme ». Alors que la belle serviette cousue main dans le plus délicat coton américain répondra que « si on m'attaque, ce n'est pas parce que je suis une femme mais parce que je gagne ». Yeah !

Autre exemple. Quand on taquine le beau linge Clintonien à travers la question « Sénateur Clinton, préférez-vous les perles ou les diamants », ce beau linge digne d’une Maison Blanche vous répondra « on se moque en effet de mes difficultés à choisir. Aussi je vous répondrai que je préfère les deux ». Le torchon sera plutôt enclin à répondre « m'auriez-vous posé cette question si j'avais été un homme »...

Intelligente, de « Gauche » mais adroite, pugnace, dotée d’humour et de second degré, capable d’affronter sept garçons en Live et de prendre le dessus. J’adore quand elles prennent le dessus. Ça laisse les mains libres pour les caresses. Caramba, ça c’est de la Mujer…

Maintenant pour ceux qui souhaiteraient me psychanalyser sauvagement à travers mes écrits, surtout ne vous rompez pas d'anévrisme en vous demandant comment m’est venue cette association d'idées. C'est très simple. Alors que j'écoutais sur France Infos le compte-rendu du débat en question, je passais en même temps la serpillière dans la cuisine pendant que ma femme bavassait au téléphone avec sa mère.

Que voulez-vous, il se trouve que le fils d'immigrés de deuxième génération que je suis, accepte encore d’exécuter des taches que la fille d'immigrés de troisième génération qui se trouve être ma femme, n'accepte plus de faire. Les effets négatifs de l'intégration ! Elle se comporte déjà avec cette placidité propre aux Gauloises de la ville. Elle veut une femme de ménage. Hors de question !

Elle a de la chance d'être tombé sur un fils de Gue’sh pour qui le mena'ch tient du génétique, c'est moi qui vous le dit... « Oui mon amour, je sais que j’ai encore la vaisselle à faire… Nétwayé, baléyé, astiké, Kaz la toujou penpan, Ba'w manjé, baw lanmou E pou vou an kafey an chantan » (Maldon-Zouk Machine)…Ah las Mujeres…

SIL esclavo de la Mujer

vendredi 16 novembre 2007

FANNY TRUCHELUT ET LE BOUZKACHI


Connaissez vous le Bouzkachi, ce polo afghan ? Il s’agit d’un jeu très intéressant où des équipes de dix cavaliers se disputent une carcasse de chèvre. Il se joue ainsi. Une carcasse est jetée au sol, au milieu du cercle des cavaliers. Au signal, les cavaliers tentent de la ramasser et de faire un tour complet du terrain pour marquer des points. Les cavaliers adverses doivent reprendre la carcasse par tous les moyens et surtout à coups de fouets. La carcasse se retrouvera dans un état effroyable après cela.

Or il se trouve que les suites de l’affaire Truchelut qui se poursuit à coup de fouets numériques me fait de plus en plus penser à une partie de Bouzkachi. D’une façon évidente chez les sections d’assaut de l’islam et leur imbéciles utiles dont les manifestations de hargne lors du procès suggéraient des envies de dépeçage, mais également au sein de notre propre camp antitotalitaire, ce qui commence à me gaver grave car pour tout vous dire, je n’apprécie que très modérément le Bouzkachi. Tout comme je me refuse à voir en Madame Truchelut le trophée du meilleur résistant.

Pour ceux qui n’ont pas suivi l’affaire Truchelut, voici un bref résumé. Fanny Truchelut, commerçante de son état possède un gîte dans les Vosges. Or voici qu’un beau matin, des clientes se présentent à sa porte en uniforme mahométan. Au nom de ses convictions laïques et féministe et afin que les convictions des autres clients ne soient pas heurtées, Madame Truchelut leur demande de bien vouloir retirer leurs voiles lorsqu’elles se déplaceront dans les parties communes du gîte. Agissant en véritables petits islamerjungend, nos petites militantes de l’islam hurlent au scandale et au racisme. Madame Truchelut refuse alors dans ces conditions de donner suite à leurs réservations. S’ensuit un dépôt de plainte. Sur les fondements de l’article 225-1 du Code Pénal, Madame Truchelut se verra condamnée à 4 mois de prison avec sursis et à 8500 euros d’amende et dommage et intérêts.

S’ensuivra après cela dans notre camp laïc, une guerre de positions souvent teintée de mauvaise foi, où les uns taxeront les autres « d’infra-laïcistes », « d’ultra-laïciste », le tout pour le plus grand plaisir des trop nombreux membres de la LDH ou du MRAP qui ont voulu dépecer Fanny sur l’établi d’un antiracisme de boucherie hallal et surtout pour le plus grand plaisir de nos fascislamistes.

Et c’est parce que les ricanements du camp totalitaire me tapent sur les tympans et m’hérissent un pelage fourni que je me permets d’y aller enfin de mon humble avis sur cette affaire. Enfin car à vrai dire, j’avoue avoir été un peu gêné aux entournures. Tout simplement parce que je me retrouve en accord avec les positions de fond de chacun.

En accord avec mes petits camarades de Riposte Laïque qui défendent sans réserve une Fanny au demeurant victime de militants sachant jouer de nos rouages démocratiques contre nos démocraties. D’accord avec Caroline Fourest quand elle appelle au nécessaire respect de nos lois. D’accord avec André Dufour qui en a marre des procès de Moscou intentés à une Droite certes ultraconservatrice mais surtout antitotalitaire dès la première heure, contrairement à une bonne partie de ma Gauche dite démocratique. D’accord avec Fanny Truchelut qui ne peut pas comprendre ce qui lui arrive étant donné que sa position de citoyenne est on ne peut plus respectable et qu’elle est tout sauf la « honte de ce pays », comme elle a pu l’entendre lors de son procès.

En accord enfin et surtout avec l’article 225-1 du Code Pénal qui me fait dire au final, qu’autant Madame Truchelut a eu 1000 fois raison en tant que citoyenne, autant elle a eu tort en tant que commerçante.

Cet article dispose que « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. ». L’article 225-2 du même Code précisant quant à lui « La discrimination définie à l'article 225-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 Euros d'amende lorsqu'elle consiste : 1º A refuser la fourniture d'un bien ou d'un service... »

Telle est la loi donc la réalité. Et si nous avons tous nos lots de lois qui nous semblent absurdes, ce n’est pas pour autant que nous devons nous autoriser à passer outre, sauf à accepter d’en payer le prix...

C’est une fois ce constat posé que nous pourrons non seulement sortir de nos positions simplistes et au final fratricides mais aussi permettre à Madame Truchelut de se reconstruire. Les positions trop simples de mes petits camarades quand ils s’arqueboutent sur le principe républicain de Laïcité tout en faisant fi de la loi, ce qui n’est pas très républicain. Les positions de ma jolie Caroline quand elle s’arqueboute sur la loi et sur la plus parfaite mauvaise foi en espérant s’autoconvaincre que la réaction « pas de totalitarisme chez moi » de Madame Truchelut ne serait pas 1000 fois légitime. Or s’il est juste dommage que le « chez moi » soit aussi un local commercial, ce qui change tout, il est tout aussi dommage que ma brillante Caroline abuse d’un certain type d’argumentation alors qu’on la sait capable de beaucoup mieux.

Sérieux Caroline, le coup de la relation de Chasles (AB+BC=AC), genre tous ceux qui soutiennent Fanny+Fanny Truchelut+défendue pas un avocat proche du MPF= tout ceux qui défendent Fanny sont proches du MPF donc fascistes, c’est quand même un peu osé comme sophisme. Je sais qu’il t’es impossible d’étendre le camp antitotalitaire à ta droite mais tout de même…

À ce sujet, il serait bon que le camp antitotalitaire admette une fois pour toutes que de Droite ou de Gauche, nous sommes tous dans le même camp républicain, dans la même tranchée démocratique et que nos seuls ennemis sont ceux qui se placent en dehors du camp démocratique, à savoir l’axe Rouge-Vert-Brun. Un axe dont les militants, s’ils pourront sembler tirer un temps dans la même direction que nous, finiront toujours par nous tirer dans le dos.

Et s’agissant de ce camp républicain, je suis finalement heureux que des militants de Droite aient stimulé l’instinct de conservation démocratique à Gauche, souvent tentée par une dérive marxiste ou de haine sociale la poussant à faire entrer de force tout et n’importe quoi dans la problématique sociale. Tout comme je suis heureux que des militants de Gauche, en rejoignant le camp islamopposant, aient permis à ce combat de ne pas tomber dans des dérives droitières d’ordre nationalistes ou raciales.

Quant à savoir si la Droite ultraconservatrice ou catholique est assimilable au fascisme, au brun de l’axe Rouge-Vert-Brun, je n’en suis pas du tout mais alors pas du tout persuadé. Pour les deux trois raisons qui suivent.

1- S’il m’arrive de me moquer de mon P2V (Philippe de Villiers) et si ce parti de vieilles bigotes qu’est le MPF me fait bien marrer quand il se fait le chantre de la Laïcité, à moins qu’il ait été touché par la grâce de l’être suprême républicain, assimiler pour autant un parti d’inspiration catholique au fascisme, bonjour le raccourci. Et même si je sais bien que le fascisme s’accommode très bien du catholicisme, j’ai quand même du mal à voir en quoi le catholicisme mène forcement au fascisme sans tomber dans la paranoïa. Par ailleurs si je sais bien que les positions du MPF sont assez radicales, il me semble également que la pensée tout aussi radicale de nos amis athées ne fait pas de ceux-ci des ennemis de la démocratie. Sans oublier, n’en déplaise à ceux qui tiennent tant à faire du passé table rase, que la France reste un pays catholique et qu’il n’est donc pas illégitime que des partis politiques puissent se réclamer de cet héritage là. Nà !

2- J’ai l’habitude de juger un mouvement selon comment il se définit lui-même, selon ce qu’il dit et ce qu’il fait. Or force est de constater que le rejet de valeurs fascistes telles que la xénophobie ou le racisme est inscrit dans la charte du MPF. Tout comme, à ma connaissance, aucun membre de ce parti, contrairement au Front National, n’a ni tenu et encore moins été condamné pour avoir tenu des propos xénophobes. De même, dans ce qu’il fait, je pense sincèrement que Monsieur de Villiers n’a aucune leçon à recevoir d’une Gauche démocratique pas vraiment immunisée contre le ressentiment, l’ostracisme, l’aveuglement et le grand n’importe quoi.

3- Alors on me servira leurs visions et propositions rétrogrades en matière de peine de mort, d’IVG ou d’homosexualité. Certes. Toutefois, là encore, prétendre que le MPF serait fasciste ou d’extrême-droite pour ces raison ne reviendrait-il à conclure que la France d’avant 1999 était fasciste parce que le PACS n’existait pas, que la France d’avant 1981 était fasciste parce que la peine de mort y était en vigueur, ou que la France d’avant 1975 était fasciste parce que l’IVG y était prohibée. Non, certains raccourcis ne tiennent décidemment pas debout et risquent surtout d’illustrer qu’à Gauche nous serions incapables de nous opposer ou de convaincre sans délirer.

Tiens en parlant de la Gauche, histoire de rigoler un peu après cette démonstration fort sérieuse, Monsieur de Villiers serait finalement à Droite ce que mon Fabius est à Gauche. Partis tous deux du Centre pour se déporter sur l’autre aile de leur famille politique, s’ils ne sont pas du tout crédibles sur bien des points, ils n’en restent pas moins des démocrates et des gens tout à fait honorables jusqu’à preuve du contraire.

Au final, et ce au risque de traverser le Rubicon du politiquement incorrect, si presque tout nous oppose, que les militants de ce parti de Droite sachent qu’ils pourront compter sur la vigueur de mon bras pour protéger leur flanc droit avec mon bouclier. Aouhh ! Car si je me refuse à former un rang avec un nationaliste xénophobe qui a tout moment est susceptible de me planter son épée dans le dos, sous prétexte que je ne serais plus assez national à son goût, un peu comme quand Le Pen poignarde Nicolas Sarkozy en prétendant qu’il ne mérite pas d’être président car pas assez Français, c’est en toute confiance que je tiendrai mon rang aux cotés d’un patriote villiériste. Telle est, dans ce procès de Moscou, ma plaidoirie en faveur du MPF.

Maintenant pour revenir à Madame Truchelut, si je comprends qu’elle soit choquée en tant que citoyenne et même en tant que justiciable, quand on sait à quel point pas mal de nos délinquants multirécidivistes se voient écoper d’un simple rappel à la loi, je n’aurais pas le sentiment d’agir en citoyen responsable, ni même en soutien efficace, si je ne rappelais pas Madame Truchelut à ses obligations de commerçante.

Car, au final, ce n’est pas la citoyenne ou la personne qui est mise en cause puisqu’il en faudrait des millions comme elle. C’est juste qu’elle a commis une faute en tant que commerçante et qu’elle doit l’entendre comme tel pour sortir de la détresse dans laquelle je l’imagine.

Alors, mes camarades et compagnons verront dans cet avis un « mais » si souvent utiliser par les islamogogochistes. Comme lorsque ceux-ci ont osé dire à Monsieur Redeker qu’il avait le droit de critiquer l’islam « mais » que c’était inique de le faire. À la différence près que Monsieur Redeker est un intellectuel qui non seulement n’a commis aucune faute ni en tant que citoyen, ni en tant qu’intellectuel, mais bien au contraire a honoré sa fonction et son rang lorsqu’il a simplement rappelé la réalité des faits islamiques. Ne mélangeons donc pas tout !

Maintenant qu’il n’y a plus de « mais » après ces constats et histoire d’être constructif, voici deux trois conseils auxquels pourront se rajouter bien d’autres, qui permettront à nos bons commerçants de ne plus tomber plus dans les pièges tendus par nos petits soldats des sections d’assaut de l’islam.

Chère Madame Truchelut, lorsqu’une telle situation se reproduira, usez donc de vos droits au même titre que vos clients.

À chaque fois que des membres des islamerjungend viendront défiler chez vous, pensez à organiser une petite manifestation culturelle dans votre gîte. Une petite exposition de caricatures religieuses par exemple. Mieux, invitez donc à souper quelques amis laïcards qui ne manqueront pas d’animer la conversation lors du repas pris en commun. Mettez donc, comme le suggère Caroline Fourest, un bon porno lesbien dans le magnétoscope que nos bonnes âmes hallales ne manqueront pas d’enclencher lorsqu’elles s’emmêleront les pinceaux avec toutes vos télécommandes. Tiens, vous pouvez également organiser « une semaine du goût », à base de spécialités porcines vosgiennes. « tartiflette vosgienne », « jambon basque vosgien », « choucroute vosgienne », « toffailles vosgiennes »… Si le repas n’est pas compris dans le service, ils n’auront qu’à aller manger en ville. Ça vous fera des vacances. S’il l’est, un plat optionnel sera bien évidemment, par pur esprit de tolérance, proposé mais mitonné dans les mêmes ustensiles de cuisine, dans le même graillon que les plats précédents puisque le contraire n’est pas obligatoire...

En somme, ne soyons pas simplement interdictifs comme bien des fascistes. Agissons en occidentaux. Soyons créatifs.

Tout ça pour dire que ce n’est pas en reniant nos valeurs ou nos lois que nous gagnerons cette guerre mais en réaffirmant constamment nos valeurs, nos lois, ce qui nous sépare d’eux, ce qui nous définit. C’est ce que j’aurais toujours à cœur de faire en espérant éviter de tomber comme ma Caroline chérie dans cette tendance toute gauche aux procès de Moscou.

Pour conclure, je rappellerai que Socrate, l’un de pères de notre pensée, après avoir été condamné à mort dans un procès inique fomenté par ses ennemis, juste parce qu’il osait penser en toute liberté, a eu pendant son emprisonnement plusieurs occasions de s’évader. Or s’il refusa de le faire c’était parce qu’il pensait que le respect des lois de la cité était bien plus important que sa propre personne. « Il faut obéir aux lois et se défendre ». Un exemple et une maxime à méditer. Il nous faut obéir aux lois et permettre à Fanny Truchelut de se défendre.

Aussi je vous invite à rédiger vos cheques de soutien à l’ordre de Fanny Truchelut puis à les envoyer à RIPOSTE LAIQUE 81 RUE JEAN DE BERNARDY 13001 MARSEILLE qui les fera parvenir à Madame Truchelut.

Un Sil dans l’œil républicain

jeudi 15 novembre 2007

BONNET D’AHMARA


Alors qu’ils visitaient le lundi 12 novembre un lycée d’Epinay-sur-Seine (9-3), Le ministre de la Fonction Publique Eric Woerth ainsi que la secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville Fadela Amara, ont indiqué qu’ils souhaitaient « ouvrir » et « colorer » une fonction publique qu’ils jugent « pas assez représentative de la France d’aujourd’hui ».

Bon, puisqu’il m’incombe décidemment de tout faire moi-même dans ce pays, j’informe nos deux ministres que j’attends leur démission sur mon bureau demain matin, étant donné qu’ils ne connaissent absolument pas leurs dossiers.

Car je leur signale d’une part que s’il y a bien des discriminations à l’embauche dans le secteur privé, contre lesquelles il est impératif d’agir, il n’y en a pas l’once d’une seule dans le secteur public. Et ce pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas plus égalitaire comme mode de recrutement que les concours d’accès à notre fonction publique. Par conséquent si par « ouverture » nos ministres entendent, dans le cadre d’un plan pro-glandouille, ouvrir les portes de la Fonction Publique à tous les glandeurs qui ne se donnent pas la peine de préparer un tant soit peu les concours d’entrée, il en est hors de question. Toutefois, s’il s’agissait par là de donner un coup de pouce en termes de préparation, voir même d’octroyer un tiers-temps supplémentaire à tous ces polyhandicapés de la culture scolaire, pourquoi pas. Après tout il n’y a pas de raisons à refuser une seconde chance aux glandouilleurs qui ne comprendraient l’intérêt des études que sur le tard.

D’autre part, je leur signale également, cela dit en passant, que notre fonction publique ne manque pas de couleurs contrairement à ce qu’ils suggèrent. Puisqu’il se trouve que pas mal de nos concitoyens Antillais se sont donnés la peine, eux, en très grand nombre, de réussir les concours de la Fonction Publique et ce dans pas mal de ministères. Il n’y a qu’à voir notre Assistance Publique, pas mal de nos commissariats de Police et bien d’autres administrations. À moins que cette couleur-là ne satisfasse pas Monsieur Woerth et Madame Amara. Je n’ose le croire...

Après ces mises au point, j’aimerais bien quand même que Madame Amara lève un peu le pied et cesse de nous gratifier d’une ânerie par semaine. Car ce n’est pas que je ne l’apprécie pas mais j’aimerais bien taquiner quelqu’un d’autre. Sans compter qu’à force d’âneries, le surnom Ahmara (ânesse en arabe) qui circule déjà à son sujet dans les milieux suburbains, et pas que chez les petits phallocrates de cités ou chez tous ces bourricots d’Indigènes de la République, risque fort de passer à la postérité.

S’agissant de Monsieur Woerth, bien qu’un doute me taraude puisque je maîtrise plutôt le suève, je me demande si le mot woerth n’aurait pas la même signification en Ostrogoth...

Couleur de l’arc-en-SIL

mercredi 14 novembre 2007

AUBRAC SPIRIT : WAFA SULTAN


Pour compléter le rapport de Monsieur Diène, rien de tel que l’interview donnée par le Docteur Wafa Sultan à la chaine AL-JAZEERA TV (Qatar), le 21 février 2006 visible sur DAILYMOTION

Wafa Sultan : La confrontation dont nous sommes témoins dans le monde n'est pas une confrontation de religions, ou une confrontation de civilisations. C'est la confrontation entre deux opposés, entre deux époques C'est une confrontation entre une mentalité du moyen-age et une mentalité du 21ème siècle. C'est la confrontation entre une civilisation et le retour en arrière, entre les civilisés et les primitifs, entre le barbarisme et le rationnel. C'est la confrontation entre la liberté et l'oppression entre la démocratie et la dictature. C'est une confrontation entre les droits de l'homme d'un coté et la violation de ces droits de l'autre coté. C'est une confrontation entre ceux qui traitent les femmes comme des bêtes et ceux qui les traitent comme des êtres humains. Ce que nous voyons aujourd'hui n'est pas une confrontation de civilisations, les civilisations ne s'affrontent pas, elles se font concurrence.

Interviewer: Si je comprends vos paroles, ce qui arrive aujourd'hui est une confrontation entre la culture de l'ouest et l'ariération de l'islam ?

Wafa Sultan : Oui, c'est ce que je veux dire !

Interviewer: Qui a donc employé en premier le concept de confrontation de civilisations ? n'était-ce pas Samuel Huntington ? Ce n'était pas Ben Laden. J'aimerai vous entendre à ce sujet si vous le voulez bien.

Wafa Sultan : Les musulmans sont ceux qui ont utilisé cette expression en premier. Les musulmans sont ceux qui ont commencé cette confrontation. Le prophète de l'islam a dit : Allah m'a ordonné de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils croient en Allah et à son messager. Lorsque les musulmans ont divisé les gens entre musulmans et non-musulmans, et appelé à combattre les autres jusqu'à ce qu'ils croient en ce que eux même croyaient, ils ont à ce moment commencé cette confrontation et commencé cette guerre. Pour arrêter cette guerre, ils doivent réexaminer leurs livres islamiques pleins de fatwa d'excommunication et d'appels à combattre les infidèles. Mon collègue a dit qu'il n'offense jamais les croyances des autres... quelle civilisation sur cette terre lui permet d'appeler les autres par des noms qu'ils n'ont pas choisis pour eux-mêmes ? Il les appelle de "dhimmis", "les gens du livre", il les compare à des singes et à des cochons, et il dit des Chrétiens : "ceux qui encourent la colère d'Allah". Qui lui a dit qu'ils sont les gens du livre ? Ils ne sont pas les gens du livre. Ils sont les gens d’une multitude de livres. Tous les livres scientifiques que vous avez aujourd'hui et qui vous sont bien utiles, sont leurs livres, le fruit de leurs pensées libres et créatives. Qui vous donne le droit de les appeler : "ceux qui encourent la colère d'Allah" ou encore, "ceux qui se sont égarés" ?, et ensuite de venir ici pour dire que votre religion vous commande de ne pas offenser la croyance des autres. Je ne suis pas chrétienne, musulmane ou juive. Je suis un être humain laïc. Je ne crois pas au surnaturel, mais je respecte le droit des autres d'y croire.

Contradicteur: Êtes-vous une hérétique ?

Wafa Sultan : Vous pouvez dire ce que vous voulez. Je suis un être un être humain laïc. Je ne crois pas au surnaturel.

Contradicteur: Si vous êtes une hérétique, ce n'est pas la peine que je vous corrige, car vous avez blasphémé contre l'islam, le prophète et le coran.

Wafa Sultan : Ce sont mes affaires privées et cela ne vous regarde pas. Mes frères, vous avez le droit de croire aux pierres mais vous n'avez pas le droit de me les lancer. Vous avez le droit d'adorer qui vous voulez, mais les croyances des autres ne vous regardent pas. Ils ont le droit de croire que le Messie est Dieu, fils de Marie, ou que Satan est Dieu, fils de Marie. Laissez les gens avoir leurs croyances. Les Juifs sont sortis d'une tragédie (l'holocauste), et ont forcé le monde à les respecter par leurs connaissances et non pas par la terreur, par leur travail et non pas par leurs pleurs et leurs cris.
L'humanité doit aux juifs la plupart des découvertes scientifiques du 19e et du 20e siècle. 15 millions de gens unis éparpillés à travers le monde qui ont gagné leurs droits avec leur travail et leurs connaissances. Nous n'avons pas vu un seul Juif se faire exploser dans un restaurant Allemand. Nous n'avons pas vu un seul Juif détruire une église, nous n'avons pas vu un seul juif protester en tuant des gens. Les musulmans ont détruit les statues de 3 Bouddhas (Afghanistan). Or nous n'avons pas vu un seul Bouddhiste brûler une mosquée, tuer un musulman ou brûler une ambassade. Il n'y a que les musulmans qui défendent leurs croyances en brûlant des églises, en tuant des gens ou en détruisant des ambassades. Ce chemin n'amènera aucun résultat. Les musulmans doivent se demander ce qu'ils peuvent faire pour l'humanité avant de demander à l'humanité de les respecter.

SILidim le Magnifique amoureux de cette trés grande Dame

mardi 13 novembre 2007

L’ONU BIEN SOUS DOUDOU RAPPORTS


Très honorable assemblée, très chère ONU, très cher Conseil des Droits de l’Homme (CDH), merci beaucoup. Merci infiniment même. Grâce à vous, j’ai enfin retrouvé mon Doudou. Un Doudou capable de me bercer d’illusions. Dommage que je l’aie usé plus vite que prévu.

"Mais qu’est ce qu'il raconte encore celui-là ?"

Le 14 septembre 2007, au palais des Nations Unies de Genève, Monsieur Doudou Diène, un rapporteur pour le moins spécial, a présenté au CDH son rapport " sur les manifestations de la diffamation des religions et en particulier sur les incidences de l’islamophobie sur les jouissances de tous les droits ". De quoi s’agit-il ?

En fait, sous prétexte de discrimination religieuse en général puisqu’il aborde dans son rapport la christianophobie et l’antisémitisme, Monsieur Diène remonte son cheval de bataille favori. Sa prétendue lutte contre l’islamophobie.

Sous prétexte car bien que précisant qu’il n’établit aucune hiérarchie entre les « discriminations » visant les différentes religions, il n’en prétend pas moins que l’islamophobie est la forme de racisme ayant le plus progressé « depuis les événements du 11 septembre ». Ce qui justifie que ce rapport « examine plus particulièrement le phénomène de l’islamophobie » puisque sur 48 paragraphes consacrés aux formes de « discrimination » religieuse, la moitié concerne l’islamophobie. Aucune hiérarchie en effet.

Pretendue islamophobie puisqu’on ne comprend pas trop, dans un premier temps, ce qu’elle revêt chez Monsieur Diène. Page 9, il définit l’islamophobie comme « une hostilité non fondée et la peur envers l’Islam (Islam avec un « I » désignant les populations islamiques) et en conséquence la peur et l’aversion envers tous les musulmans ou la majorité d’entre eux… » Rien à dire sur cette définition si ce n’est qu’elle semble, après examen de son rapport, en totale contradiction avec le combat de Monsieur Diène.

En effet, Monsieur Diène en parlant continuellement de diffamation « à l’égard de l’islam », amalgame de fait tous les Musulmans (passifs, actifs, modérés, fanatiques, simples croyants, militants) et islam (Avec un « i » pour désigner la religion). En parlant de la place que l’islam doit recouvrir dans « l’identité européenne », en parlant de l’islam en permanence, tout le long de son rapport, Monsieur Diène semble en fait défendre l’islam plus que l’Islam, combattre l’islamophobie plutôt que l’Islamophobie en niant l’islamofolie. Comment fait-il ?

Prenez une grosse poignée d’idées reçues, une autre de poudre aux yeux et une pincée de faits-divers assaisonnés à sa propre sauce, et voilà. Oui, je sais c’est un peu court. Délayons la sauce. Développons le discours mou du genou de mon Doudou.

Mon Doudou part d’un constat. « L’islamophobie est un phénomène en hausse et une source de préoccupation depuis les événements du 11 septembre ». Passons sur l’utilisation systématique dans ce rapport du terme « événement » pour désigner les attentats islamiques du 11 septembre, et attardons-nous plutôt sur sa « préoccupation ».

Attardons-nous y parce que les militants antiracistes n’ont pas découvert l’Islamophobie au lendemain du 11 septembre. Ils ont en effet toujours combattu cette haine des populations issues du monde islamique. Car je rappelle à Monsieur Diène que tout comme nos racistes d’antan ne faisaient aucune différence entre tous « les nègres de l’Europe » qu’ils aient été ritals, espainguoins, portos ou yougos, les racistes d’aujourd’hui haïssent indistinctement tout ce qui vient du monde islamique. Que l’on soit Arabe, Berbère, Noir, Turc, Perse, copte d’Egypte, assyro-chaldéen, athée, musulman passif, actif, modéré, réformateur ou intégriste, pour nos beaufs, tout ça c’est du pareil au même. C’est d’ailleurs pour cette raison que les militants antiracistes ont compris au lendemain du 11 septembre qu’il allait falloir redoubler d’efforts pour que nos concitoyens fassent bien la différence entre la légitime opposition à ce totalitarisme qu’est l’islam et la nécessaire protection comme défense des droits individuels des populations issues du monde islamique. Oui, insistons sur cette préoccupation de militant antiraciste car elle ne semble pas être celle de mon Doudou. Notre combat contre l’Islamophobie ne semble pas être le sien contre l’islamophobie.

Sa préoccupation à lui semble être plutôt de protéger l’islam y compris en se servant des musulmans comme d’un bouclier humain. De protéger l’islam en parlant de racisme pour toute aversion envers un dogme religieux. Que je sache, à moins que mon Doudou ait découvert le gène de l’islam, parler de racisme envers une religion, outre l’aberration intellectuelle en soi, revient aussi à criminaliser toute pensée athée. Ce qui est pour le moins osé.
De protéger l’islam en parlant « d’événement » pour une tuerie monstrueuse, afin de minimiser ce qui a décillé bien des yeux sur la nature de cette religion chez nos concitoyens. Désolé mon Doudou mais je peux te dire que tu n’y arriveras pas. Tu le sais bien d’ailleurs, n’est-ce pas ?

Pourquoi diffamerais-tu sinon tous les intellectuels qui dissèquent l’islam, qui nous informent sur cette religion, en les traitant de « prétendus intellectuels », en parlant de " prétendus travaux scientifiques ou universitaires" ? Pourquoi t’improviserais-tu sinon psychanalyste des foules en diagnostiquant en Occident « un esprit de croisades refoulé » ? Pourquoi te fâcherais-tu sinon du recul chez nous de ta vulgate « multiculturaliste » et parlerais « de crise de l’identité européenne » parce que celle-ci se refuserait de construire sa « nouvelle identité autour de l’islam » ? Pourquoi qualifierais-tu sinon de « rhétorique laïciste virulente » ce désir qu’à notre pays de préserver l’espace public, l’intérêt général de la guerre que se sont toujours livrés tous ces dogmatismes surnaturels appelés religions ?

Pourquoi pèterais-tu les plombs en prétendant que toute la vie médiatique, intellectuelle et politique depuis les partis d’extrême droite jusqu’aux partis démocratiques seraient gangrenés par le « racisme » islamophobe ? Pourquoi jouerais-tu d’une sempiternelle menace à peine voilée ? « que la montée de l’islamophobie augmente les risques de troubles sociaux (…) et conduit en fin de compte à l’extrémisme ». Dis-moi mon Doudou, finalement, tes « événements du 11 septembre », ils sont postérieurs ou antérieurs à ta montée de l’islamophobie ? Faudrait savoir mon pote.

Sérieux tu devrais arrêter, car on va finir par croire vraiment, qu’au final tu te fous des discriminations sociales et économiques (résumées en une phrase à moitié fallacieuse au paragraphe 16) que subissent au faciès, nos compatriotes issus du monde islamique. Quand par exemple tu t’attaches plutôt à défendre les 70 individus soupçonnés de liens avec des mouvements islamistes et privés par conséquent d’autorisation de sécurité à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Ou bien quand tu t’évertues à rentrer dans des querelles de minarets en oubliant de préciser que les musulmans n’ont jamais été empêchés d’exercer leur culte…

Eh oui, en ciblant ainsi tes préoccupations, tu tends à démontrer que seuls les intérêts de l’islam t’importent et que les musulmans ne sont finalement pour toi que le bouclier humain d’une islamofolie que tu tiens à protéger dans ton fourreau rhétorique. Pourquoi parlerais-tu « d’événements du 11 septembre » sinon ? Pourquoi accuserais-tu la lutte contre le terrorisme de favoriser l’islamophobie sinon, sans à aucun moment rappeler les fondements idéologiques de ce terrorisme ?

Cela dit, après tout je ne t’en veux pas va ! Tactiquement parlant, t’as bien raison d’amalgamer Islam et islam tout en criant à l’amalgame. C’est assez efficace. Puisque l’Islam est multiple, au point de n’avoir pas fini de digérer les populations non musulmanes, en nous embrouillant bien la tête, tu finirais presque par nous faire oublier que l’islam est lui plutôt du genre entier, brut de décoffrage et explosif. Bravo, c’est juste dommage que ton blougiboulga ne se liquéfie dés le premier examen un tant soit peu sérieux.

Mais ce n’est pas tout. Examinons la suite de ce rapport concernant l’antisémitisme et la christianophobie car il vaut là aussi son pesant de roudoudous. En effet, ce qu’il y a de bien chez ce genre de tartuffes, c’est qu’ils finissent très vite par se mitrailler les pieds.

L’antisémitisme. Pour Monsieur Diène, il y a deux antisémitismes, le vrai et le faux. Le vrai qui procéderait d’une longue tradition historique et le faux qui naîtrait d’une confusion entre « antisémitisme » et « critique des politiques de l’état d’Israël ».

Sans à aucun moment mentionner l’antisémitisme mortifère, omniprésent dans le Coran, ainsi que dans la tradition islamique à travers les massacres perpétrés par Mahomet lui-même ou encore la négation de la shoah entretenu dans le monde islamique, Monsieur Diène indique benoîtement que le vrai antisémitisme est préoccupant dans le monde musulman. Comment l’explique-t-il alors ? Il l’explique par la circulation d’ouvrages diffusés en Europe au XIXe siècle tels que « le protocole des sages de Sion » et par la multiplication de groupes néonazis. L’affaire est entendue. Tout cela est la faute des européens. Une technique de défense que Monsieur Diène adore.

Comme lorsque au paragraphe 36, tout en éludant encore une fois la question du terrorisme islamique, il aborde brièvement l’explication de l’islamophobie par le biais du « comportement de certains musulmans ». « En particulier, les élites de plusieurs pays islamiques invoquent des questions religieuses pour justifier l’existence de lois qui bafouent la liberté de conscience et d’expression, le respect des minorités religieuses et les droits de la femme ». Comportement qui ne s’expliquerai ni par les « textes sacrés » , ni par l’imitation du prophète, « ce beau model que Je (Allah) vous ai envoyé ». Non ! Un comportement qui s’explique exclusivement par « l’influence généralisée des puissances étrangères qui s’est exercée au Moyen-orient au cours du siècle passé ».

Voici l’explication du véritable antisémitisme plié. Pour le faux, ce sont les Israeliens eux-mêmes qui en sont responsables. Car « si l’antisionisme et la critique de la politique du Gouvernement israélien peuvent avoir, dans certains milieux, une connotation antisémite, réduire ces deux facteurs à l’antisémitisme pourrait conduire à une remise en question de la légitimité du débat politique démocratique et à une banalisation de l’antisémitisme ».

Que mon Doudou se rassure, il peut effectivement critiquer « la politique du Gouvernement israélien » sans être antisémite. Les juifs et les Israéliens le font très bien eux-mêmes dans le cadre du débat intellectuel, politique et démocratique. Il peut même exercer cette critique en torturant les faits et en se vautrant dans la facilité d’un Israël bouc émissaire, si cela le chante. C’est juste dommage que la juste critique de l’islam, le simple rappel de faits indéniables soient rendus suspect d’islamophobie par mon Doudou, ne soit pas possible, et ce… au risque de banaliser l’Islamophobie. Pang ! C’est ce que l’on appelle se tirer une balle dans le genou, mon Doudou ! Pleure pas ! Viens là que je te fasse un poutou.

T’es décidemment pas très finaud mon gars. Et oui, mon Doudou, on peut être islamopposant sans être Islamophobe, d’autant plus légitimement quand on ne mélange pas tout et que l’on procède avec honnêteté intellectuelle. « C’est quoi l’honnêteté intellectuelle ? » Laisse tomber, il me faudrait un bon mois pour t’expliquer ce que c’est. Passons plutôt à ton étude de la christianophobie, histoire d’enfoncer le clou.

S’agissant de la christianophobie, rebelote. Même rhétorique. Là encore, l’affaire est réglée d’avance. Tout ça c’est la faute des chrétiens eux-mêmes par « les effets pervers de la théorie du choc des civilisations » et par « le prosélytisme virulent de certains groupes évangéliques ». Magnifique ! À aucun moment il ne rappelle tout ce que les minorités chrétiennes historiques (Coptes, Arméniens…) ou autres (Yézidis, Zoroastriens, animistes, bahaïs, bouddhistes…) subissent continuellement dans le monde musulman depuis 100 ans, pour ne parler que de la période récente. À aucun moment il ne parle de l’interdiction de culte subie par les migrants non-musulmans dans le Golfe persique, en Arabie ou ailleurs. Fabuleux ! La faute aux Chrétiens, une petite musique rhétorique qui revient sans cesse...

Paragraphe 47, l’assassinat au Kenya d’une religieuse catholique vient « après la publication des caricatures danoises du prophète Mahomet ». Et l’assassinat d’un curé à Trébizonde en Turquie, il viendrait après quoi, par exemple ?

Paragraphe 48, après avoir rappelé de nouveau la problématique du « prosélytisme virulent de certains groupes évangéliques », il réussit à placer deux fois en dix lignes le terme de « résistance » pour contextualiser la christianophobie. Dis-moi, si on parle de résistance au « prosélytisme virulent de certains groupes » islamiques, c’est raciste, islamophobe ou malvenu ? Mort de rire…

Alors certes au paragraphe 50, il avoue tout de même que « des manifestations de christianophobie sont également devenues fréquentes de la part de certains groupes (j’adore le certains) dans des pays majoritairement musulmans comme l’Egypte, L’Iraq, l’Indonésie, le Nigeria ou le Pakistan et même le Soudan ». J’adore aussi le terme « manifestations » pour dissimuler la persécution ou le massacre de minorités chrétiennes (Soudan, Indonésie, Nigeria, Egypte…), leur réduction à l’esclavage ou à l’état de servitude (Mauritanie, Tchad, Soudan, Péninsule arabique, Liban…), la destruction des lieux de cultes ou l’interdiction ne serait-ce que de restaurer les églises existantes, sans même parler de construction de nouveaux lieux de culte (partout). Je t’en dessinerai en full 3D avec des couleurs vives moi des « manifestations ». Et oui, fais attention avec les euphémismes mon petit père parce qu’on pourrait en faire de même, mon ami.

Fais attention également à ne pas trop diffamer les évangélistes. Après tout, si l’on suit ta logique, si l’on joue à ton propre jeu, les évangélistes seraient en droit de t’attaquer pour diffamation, pour « racisme » religieux, pour évangelistophobie. Pour un rapporteur de diffamations religieuses, avoue que ce serait embêtant, non ? Échec et mat !

Tu sais quoi, mon Doudou, après t’avoir lu, je m’interroge. Dis-moi, tu souffres d’hydrocéphalie, t’as des soucis psys ou c’est autre chose. À moins que t’ais atteint un niveau de conscience qui m’est pour l’instant inaccessible ? Non, je rigole. Tu peux enlever la dernière assertion.

Le plus dingue, c’est qu’après la présentation de ce rapport fienteux, un concert de félicitations fut donné dans la salle. Seuls les représentants Belges et des Néerlandais critiquèrent ouvertement ce rapport. Le représentant Français se contentant de défendre notre conception de la laïcité et le ministère de l’immigration et de l’identité nationale, suspectés d’islamophobie par mon Doudou. Magnifique ! C’est moi où on n’est pas près d’être sortis de la casbah…

Sil doudoux comme un agneaux.


TEXTE EN VERSION MOINS GOGUENARDE ET TOUT PUBLIC SUR RIPOSTE LAIQUE

LIRE EGALEMENT L’ANALYSE DE CE RAPPORT EFFECTUE PAR BARBARA LEFEBVRE SUR LE SITE DE LA LICRA