mardi 12 février 2008

APHREURISME DE COUR DE RECREATION



À l’Elysée c’est l’épiphanie toute l’année,
On y fait les rois et on y tire les reines.


Tel qu’on l’enseigne dans les manuels de manipulation, oups, de communication, histoire de les rendre sensibles à ce qui viendra après, je commencerai par donner raison à mon bon Joffrin et à mon bon Jean-françois Gengis Kahn.

Il y a effectivement des tendances monarchiques chez notre bon Nicolas que vous fûtes les premiers à subodorer, vaccinés peut-être que vous étiez par celles de Mitterrand. Cet héliocentrisme ou plutôt météoritocentrisme, autour duquel valsent grâces et disgrâces, courtisanes et partisans, favoris, laquais et autres pales freluquets, fait en effet éclipse à notre République. Fait éclipse mais surtout nous fait honte à la face du Monde. Ridicule !

Une éclipse toutefois où l’objet occultant est de type naine-blanche. Ce qui par conséquent ne suffira pas à masquer le fait que si ce roitelet de cour de recréation médiatique nous fait honte, le ridicule n’en retombe pas moins sur le Peuple, seul souverain, seul à l’avoir élu et seul à se vautrer dans ce triste spectacle pouce levé ou pouce baissé, au lieu d’examiner le fond. Peuple souverain qui reste seul à pouvoir mettre le holà à cette Disney-Parade politique et ce dès les prochaines élections municipales.

Cela étant dit, que ma Gauche ne ricane pas trop car si le Peuple avait porté au pouvoir notre Lady Royale, nous aurions eu droit au même n’importe quoi. Ces deux-là se ressemblent plus qu’il n’y parait. Se ressemblent par ces quelques bonnes intuitions qu’ils noient dans leur capacité à produire des conneries qu’ils se doivent de compenser pas d’autres stupidités proportionnellement inverses aux premières. La différence étant qu’en votant à Gauche le Peuple aurait voté pour un véritable gouvernement.

Vivement que mon bon JP Raffarin, qui s’améliore avec l’age, prenne les rênes de la Droite et pourvu que celles de la Gauche ne tombent pas dans les mains d’une quelconque diva masculine ou féminine, histoire que le niveau remonte pour le bien de la République, car quand le médiocre s’installe, les tentations totalitaires ne sont pas bien loin.

Enfin, histoire de finir sur une note de légèreté, je ne résiste pas à l’envie de vous chanter ce refrain des Inconnus qui revêt pour le coup et pour les coups, un petit aspect prophétique.

« Auteuil, Neuilly, Passy c’est pas du gâteaux ;
Auteuil, Neuilly, Passy tel est notre ghetto…
Salut, tu-vas-Bien ?
».

« Non ! Martinon, non ! Non ! »
Place à Jean-Jean…

Sinon, tant qu’on est dans le léger, dans le plus léger que l’air, pourquoi ne pas avoir emmené le Martinon dans l’avion présidentiel. Si le crime de lèse-majesté était à ce point infamant, d’une pierre, deux coups, il aurait pu rester à Cayenne et casser pour un temps des tonnes de cailloux.

SIL le grand d’après Nostradamus

Aucun commentaire: