mercredi 19 mars 2008

SHIVA PAS LA TETE II


Si la religion est selon Marx et sa bande d’avatars « l'opium du peuple », n'oubliez pas que pour les dealers, cette addiction a des effets bien plus conséquents. Plaies d’Egypte, table des lois et pourquoi pas multiplication des pains ou encore marches sur l’eau. Tel est le résultat de l'étude de Monsieur Benny Shanon, professeur à l'université Hébraïque de Jérusalem.

Celui-ci dans la revue « Time and mind » nous explique en effet que les Hébreux contemporains de Moïse utilisaient des plantes hallucinogènes lors des rites religieux telles que le harmal et l'écorce d'acacia. Ce qui permet de mieux comprendre l'histoire du « buisson ardent » tout comme l'attachement des rastas aussi bien à l'ancien testament qu’à leurs buissons à eux. Bob Marley méritant ainsi, pour le coup, le statut de prophète « Lion, Zion, Lion »…

Une analyse qui sera peut-être validée par une autre étude, lancée cette fois-ci par des chercheurs de l'université d'oxford. « La foi est-elle naturelle ou culturelle ? », telle est la question à laquelle ils s'attellent. Personnellement, je répondrais bien que comme la coca, la foi pousse à l’état naturel et qu’après, c’est le traitement chimique propre à chaque culture qui en fait une drogue plus ou moins dure.

En tout cas, ces scientifiques se donnent trois ans et 2,5 millions d'euros pour savoir si la religiosité est plutôt innée, le fait de croire nous ayant alors conféré une certaine supériorité évolutionniste, ou plutôt du domaine de l'acquis, dérivant ainsi d'autres caractéristiques humaines comme la sociabilité.

En attendant le résultat de cette étude, promenons-nous dans plusieurs lieux de consommation de paradis artificiels, à commencer par l'un des plus beaux d'entre eux.

L’île de Bali, Eden javanais pour touristes et pas seulement puisque îlot hindouiste au milieu de l'océan islamique indonésien, s'est retrouvée le 7 mars dernier plongée dans le silence le plus absolu. Rassurez-vous, rien de bien grave. Pas de tsunami ni d’attentats comme ceux d’octobre 2002 et 2005.

En fait comme tous les ans, il s'agit de la fête du Nyepi, célébrant le nouvel an balinais. Histoire de faire croire aux mauvais esprits que l'île est inhabitée, espérant ainsi les éloigner, les Balinais se terrent chez eux, dans le silence. Les aéroports, discothèques et autres commerces sont fermés. Seul circule le Pecalang, une milice religieuse chargée de veiller à l'obligation de silence. « Nous zafons les moyens de vous faire Daire ».

« Comment cela se fait-il qu’ils circulent ces Pecores-langues ? C’est qu’ils risquent de faire croire aux démons que l’île est habitée ces cons-là » me direz-vous à juste titre. À vrai dire, j’ai bien une explication autre que celle voulant que tout ne soit pas toujours très cohérent en matière religieuse. Peut-être que les démons prennent cette milice religieuse, comme bien d’autres, pour des êtres de la même espèce qu’eux. Sans oublier compte tenu des attentats susmentionnés, que les démons islamiques savent très bien que l’île est habitée.

Décidemment, je comprends mieux le pourquoi du tourisme de masse sur cette île. On y fume de la bonne à Bali. Quoiqu'il paraîtrait que les têtes y tombent facilement pour tout ce qui touche le trafique de drogues chimiques. Une question de concurrence. Les religions aimant être seules à faire tourner comme à faire tomber les têtes.

Tiens, avant de partir un peu plus au nord pour la Malaisie et histoire de rester dans les têtes comme les marges de l’hindouisme, faisons un saut au Canada où les sikhs font parler d’eux. Ces grosses têtes refusent de porter des casques quand ils circulent à moto. À cause du Turban. Du coup ils se retrouvent aux prises avec les autorités canadiennes partagées quant à elles entre les tentations d’accommodement raisonnable et les conséquences en terme de coût de santé pour la collectivité.

Mais laissez donc faire, voyons ! Sous ces turbans, il n’y a de toute façon rien à protéger et si d’aventure il y avait quelque chose, faites donc signer aux représentants de la communauté Sikh une décharge. Puisqu’ils aiment à ce point les traitements d’exception, qu’ils prennent en charge, en cas d’accident, l’intégralité des frais médicaux ou d’assurance. Ils pourront toujours renvoyer les petites notes de frais au Temple d’Or, leur lieu saint indien situé au Panjâb.

En Malaisie donc, ce sont d'autres autorités religieuses qui travaillent de la cafetière ou plutôt de la théière. Madame Kamariah Ali, considérée par les autorités religieuses comme musulmane de naissance, vient d'écoper de deux ans de prison pour avoir rendu un culte non-musulman. L'apostasie étant interdite à tout musulman. « Nulle contrainte en religion (islam) », parait-il. En fait, Madame Kamariah a participé à l'une des cérémonies du mouvement Sky Kingdom. Un mouvement religieux qui prêche l'œcuménisme et qui voue un culte à des théières géantes, symboles d'effusion divine, de pureté et d'amour coulant du ciel. Un breuvage que ne goûte guère le tribunal islamique local puisqu'il a fait détruire l'une de ces théières kitch, haute de deux étages.

Faits à rapprocher des récentes manifestations d'hindous se plaignant d’être victimes de discriminations, réprimées par la police malaise, et des cargaisons de bibles à destination des communautés chrétiennes saisies par les douanes, tels de vulgaires ballots de cocaïne. Comme quoi, que l'on se drogue au religieux, oui, mais que l'on fasse des mélanges, non !

Des ballots de drogue chrétienne qui devront néanmoins être délicatement entreposés puisque j’informe la police malaise que l’une des plus hautes autorités de l’islam, le Cheikh Muhammad Sayyed Tantawi de l'Université Al-Azhar du Caire, la cité vaticane de l'islam sunnite, déclare que ceux qui endommagent la Bible doivent être décapités. Les Chrétiens apprécieront cette attention toute délicate. Le Cheikh Tantawi, encore une reine de cœur au pays des merveilles islamiques.

Du même genre sans doute que celles qui viennent de décapiter l’une des têtes de l’église catholique orientale, Mgr Paulos Faraj Rahho, archevêque de Mossoul. Les Chrétiens apprécieront également cette autre attention toute délicate.

Délicates attentions qui poussent sans doute l’Eglise à perdre de plus en plus la tête. Outre le silence monacal de Rome sur le sort réservé au Tibet par la Chine, l’Eglise par l’intermédiaire de son Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, qui avec le comité équivalent de l’université d’Al-Azhar forment la Commission Islamo-Chrétienne, « condamne fortement la nouvelle publication des caricatures injurieuses » à l’encontre du pervers Mahomet.

Il y a pas à dire, une alliance d’arriérations contre la civilisation de Raison est bien en marche.

Rome et drogue toujours, Mgr Gianfranco Girotti dans les colonnes de « l’osservatore romano », organe de presse du Saint Siège social catholique, annonce une reforme des sept péchés capitaux. Paresse, orgueil, gourmandise, luxure, avarice, colère, envie. Ils deviendront les sept péchés capitalistes ou plutôt des « péchés sociaux » comme le dit machin Girotti. On y trouvera le commerce comme la consommation de drogue, l’accumulation excessive de richesses, la pollution, les manipulations génétiques, les expériences sur l’humain, l’injustice sociale, l’avortement comme la pédophilie.

Étant donné que le Code Pénal me suffit amplement mais que je ne m’oppose en rien à ce que l’Eglise adopte pour elle-même une sorte de convention collective à caractère pénal ou peccamineuse plus contraignante, dans une démarche constructive, je leur propose mon conseil spirituel pour cette reformation.

Je leur propose de remplacer le péché de paresse par celui de sermon car le verbe c’est bien joli mais ça ne fait pas tout, loin de là ; l’orgueil par le papisme tant il la ramène sans cesse, ces temps-ci, le Benoît ; la gourmandise par le péché de prosélytisme, l’Eglise semblant n’être jamais assez repue de bonnes âmes ; la luxure par la pédophilie pour des raisons malheureusement évidentes ; l’avarice par l’anti-laïcisme étant donné que ce n’est pas bien du tout de refuser le partage du pouvoir ; la colère par le péché d’anathème, par ces temps où les condamnations cléricales pleuvent…

Et le péché d’envie par celui du désir profond que toutes ces têtes de noeud arrêtent de nous prendre la tête au sens propre comme au défiguré…

GaneSHIL

PS: TOUT COMME LES AUTRES JEDI DE L'EXTREMECENTRE, LE REPUBLICOIN SOUTIENT LUCIEN SAMIR AREZKI OULAHBIB DE RESILIENCE TV DONT LA NEBULEUSE ISLAMISTE VEUT DECIDEMMENT LA TÊTE.

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