vendredi 4 juillet 2008

DU TINTOUIN CHEZ LES PICAROS


Comme je le disais à mon Lolo mardi soir, c’était couru d’avance. De la matière à rire, il y en aurait. Il y en a déjà pas mal. N’est-ce pas merveilleux toutes ces plumes qui s’affolent sur un scénario pas vraiment digne d’un bon film d’action à la Rolland Emmerich, où les gentils flinguent les méchants, ni d’un navet d’auteur français, où les bourgeois bavassent interminablement pendant que les gentils se font défoncer par les méchants, mais tout à fait digne de ce que l’on attend d’une bonne télénovela ?

« Dona Ingrid », un mélange entre « Dona Beija » et « Dona Santa ». Les amateurs apprécieront. Un interminable feuilleton saturé de clichés, plein de pathos, de faux semblants, d’intrigues, de crises de nerf, de femmes violentées, agenouillées en prière, de brutes velues, d’un grand seigneur et de la petite naïve ; et où tout le monde cherche à crever l’écran. Un feuilleton fleuve qui n’est pas près de se tarir, c’est moi qui vous le dis…

Dans ce feuilleton où chaque épisode soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses, histoire de tenir le spectateur en haleine, il y en a une de particulièrement angoissante à laquelle j’aimerais qu’une âme charitable et proche du dossier veuille bien apporter une réponse. Mais où diable est passé Renaud ?

Composerait-il en compagnie de Cali la Bande Originale de cette télénovela, l’un des tubes de l’été ? Il va bien j’espère ? Parce que de vous à moi, je m’inquiète. Le pire c’est que je semble être le seul à m’en émouvoir tout occupés que vous êtes à parier sur les « facteurs de résilience » de Dona Ingrid, après vous êtres rués en librairie afin d’acheter « un merveilleux malheur » du docteur Boris Cyrulnik. Un livre qui va faire un malheur cet été, et encore un qui pourra dire « merci Ingrid ». Mais où diable est passé Renaud ?

SILton Mello

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