lundi 4 août 2008

SINÉ, UN VULGAIRE PROBLEME DE BOBINE


Alors comme ça on profite de mes congés de juillet pour se faire une petite fête du Siné en loussedé. On s'empoigne, on s'empoigne sans même que votre demi de mêlée préféré soit de la partie. Sachez que c'est tout bonnement scandaleux ! J'ai par conséquent failli bouder ce mauvais nanar de l'été, un peu aussi à cause du prix désormais exorbitant d'une place de Siné. Mais voila, je ne pouvais pas rester-là sans éclairer de mon éclat fraîchement bronzé la salle obscure où se joue ce feuilleton esti-Val. Allez, silence, on tourne !

« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! » Voilà pour la réplique devenue historique. Est-elle antisémite ? Peut-être ben que oui, peut-être ben que non.

Peut-être ben que oui puisqu'elle met en scène le sempiternel fantasme antisémite du Juif, de l'argent et du pouvoir. Ce même fantasme qui a poussé Youssouf Fofana, du gang des barbares, à kidnapper Ilan Halimi, vendeur dans un magasin de téléphonie, parce qu'il était Juif et que les Juifs ont de l'argent, petit vendeur ou pas. Le même fantasme que l'on a pu entendre s'exprimer plus récemment lors de l'affaire Ruddy H. Un fantasme sur lequel se greffe une opposition proche-orientale devenue obsessionnelle chez Siné. Celle entre le pauvre « plaignant Arabe » et le méchant riche pas loin d’être Juif.

Alors, étant donné que l'on ne combat pas les délires avec des tabous mais plutôt avec la réalité des faits, je dirai à Siné qu'effectivement, la culture juive, plutôt que les Juifs, entretien un rapport avec l'argent. Un rapport sain puisque la question de l'argent n'y est pas comme chez nous une névrose mais plutôt une question comme une autre, menant à des réflexions aussi diverses que celles portées par un Moïse, un Salomon ou un Jésus, pour ne parler que des Juifs les plus écoutés en matière d’argent, de richesse et autres moisons. Un rapport sain qu'entretiennent également tout un tas d'autres cultures. Pour plus de détails, j'invite Siné ou d’autres à lire mon excellent article « FMI : le Fond Monétaire Iahoud ».

S'agissant du pauvre « plaignant arabe », que Siné se rassure. Si le plaignant avait été Chinois, Italien ou même Nord-américain, il aurait perdu son procès de la même façon, tant le jean-jean, bien qu'au tout début de ses études de Droit, maîtrise déjà la partie pratique. Un peu comme si des as du barreau lui tombaient des manches. À moins qu’il ne s’agisse d’humour judiciaire. Le tribunal reconnaissant plus généralement Jean Sarkozy comme totalement irresponsable. Un Français d'origine maghrébine pas si pauvre par ailleurs puisque ce plaignant embouti par un scooter roulait en BMW. Comme quoi le stéréotype de l'Arabe en scooter alors que c'était un jean-jean qui le conduisait cette fois-ci, a la vie dure, même chez Siné.

J'indiquerai tout aussi benoîtement à Siné que comme il le dit lui-même, Jean est le « digne fils de son père ». À un age où l'on se contente d'ordinaire de faire des photocopies pour son parrain en politique, il est déjà conseiller général de l'UMP. Et oui le Jeannot n'a en rien besoin d'un Darty à coté de chez lui pour s'équiper dans la vie. Un Sarkozy lui suffit. Il est déjà riche et son père, parait-il, serait au sommet de l'État. À moins que pour Siné, cela ne soit pas suffisant et que rien ne vaut la vente d'électroménager quand on cherche à étancher sa soif de pouvoir. Moralité, je ne vois ici rien de plus que de l’endogamie. Au passage, dis-moi Siné, si le père Sarkozy a épousé une chanteuse italienne, serait-ce dans le but de conquérir l’Universal ? Sauf s’il espère ainsi séduire l'Italie afin de mieux pouvoir se faire couronner Empereur à Rome.

Du coup, devant toutes ces évidences, je me demande si tout ça n'était vraiment pas du second, voir du quinzième degré, du génie non reconnu et par conséquent tout sauf de l'antisémitisme. Ben oui, s'il avait voulu faire une chronique antisémite, n'aurait-il pas plutôt tourné les choses autrement ? Vu que les Juifs sont à ce point avides d'argent et de pouvoir, finalement n'est-ce pas plutôt la petite Darty qui ira loin en épousant un riche héritier de notre République privatisée, après s’être convertie au sarkozysme ? Son Sarkozy ne manquant pas de travailler à asseoir le monopole des Darty dans toute la bordure externe de notre Galaxie…

Bon, toutes les interprétations étant possibles, nous ne saurons jamais si cette chronique était vraiment antisémite. Ce n'est pas grave car nous savons très clairement et depuis longtemps que Siné est, moche et mal, un vulgaire antisémite.

Il a beau déclaré dans l'une de ses dernières chroniques « je n'ai jamais été antisémite, je ne suis pas antisémite, je ne serai jamais antisémite », il ne réussira jamais à nous faire avaler ses propos tenus en 1982. En effet, quelques jours après l'attentat de la rue des Rosiers, il déclarait sur les ondes de la radio Carbone 14: « Je suis antisémite et je n'ai plus peur de l'avouer, je vais faire dorénavant des croix gammées sur tous les murs... je veux que chaque juif vive dans la peur, sauf s'il est pro palestinien. Qu'ils meurent ! » Je crois que c'est clair comme les yeux d'un bon aryen non ?

Non car s'il refuse de présenter des excuses pour ses propos immondes, Siné peut tout vous expliquer. Une explication à trois bulles, comme il nous les a dessinées lors d'un entretien accordé au journet Rue89. Je garde la deuxième pour la fin tant elle est savoureuse.

Il vous expliquera tout d'abord qu'il était, le soir de l'émission, soûl comme un cochon. Ah l'excuse de l'alcool, celle invoquée pour les brutasses qui tabassent leur femme comme par les pucelles qui ont du mal à accepter ce qu'elles découvrent à coté d'elles le matin, au réveil. L'alcool, la même excuse invoquée par Chirac lors de l'affaire du « bruit et de l'odeur ». Ce qui ne l'empêcha pas de se faire traité de « facho-chirac », par tous ceux qui soutiennent Siné aujourd'hui. Plutôt cocasse non ? Qu'est-ce que cela aurait été si notre Jacquot national avait conclu sa diatribe par un « Qu'ils meurent ».

En dernier lieu, il vous dira que non seulement il connaît plus de Juifs que de goys, mais surtout, apprenez messieurs dames que son ex-femme est Juive et que sa fille l'est tout autant « selon leur religion à la con ». Or elles le soutiennent. Donc point d'antisémitisme chez lui. Tu parles d'un alibi ! Ce n'est pas pour faire mon malin mais je rappelle tout de même que la complexité de la culture judaïque a produit en autres deux concepts assez éloignés. La loi du talion, qui cela dit en passant était un progrès juridique à une époque où pour un œil de crevé on avait tendance à vouloir en arracher dix en retour. Un deuxième concept toujours juif, résumé dans le « tendre la joue gauche si on vous frappe la joue droite ». Ce faisant, il n’y a rien d'étonnant à ce que certains abrutis de Juifs pré-talioniques menacent Siné en lui promettant « vingt centimètres d'inox dans le bide » et que d'autres, sans même parler de haine de soi, jouent tout bonnement les bisounours. Après tout, même Hanna Arendt, qui était tout sauf une idiote, défendit corps et âme son très cher maître Heidegger, qui se voulait l'âme spirituelle du nazisme. Par conséquent en quoi est-ce étonnant que des bonnes âmes juives défendent un Siné très loin d'être un nazi ?

Ce qu'il y a de particulièrement savoureux, réside dans sa tentative d'explication des accusations d'antisémitisme qui pèsent sur lui. Ecoutez-moi ça :

« Maintenant, ils appuient sur le champignon parce qu'ils savent que c'est désobligeant, pire que ça, c'est honteux. Le mec en général, il ne s'en remet pas. Tous les coups sont permis. Ils savent que je suis anti-israélien, anti gouvernement israélien, depuis longtemps. La paix, j'y crois pas du tout. Personne n'y crois. Ils font tout pour que ça explose. Je n'arrête pas de dire ça depuis des années… Vous croyez qu'antisémitisme, ça vient comme ça… » Merci Siné, il ne nous manquait plus que la thèse du complot sioniste, avec Val pour agent. À mon avis, Siné ferait mieux de parler qu'en présence de son avocat.

En tous cas je comprends mieux pourquoi il ne s'excuse pas et pourquoi il se contente d'ânonner « je ne suis pas antisémite » sans expliquer en quoi il ne l'est pas ou en quoi les fantasmes antisémites sont des fantasmes.

Finalement elle a bon dos La Provoc. Et moi de rappeler que lorsque l’on chronique sans limites, on pose, mieux, on expose au moins de temps en temps ses principes, histoire que les gens sachent avec qui ils se lachent. Or s'agissant d'antisémitisme, il n'a rien à poser. Les pierres, il les jette.

De même, quand on écrit c'est qu'on lit. Par conséquent on a moins d'excuses que les bibliophobes quand on dit des âneries, et pire lorsqu’on refuse de voir la réalité des faits en face. De voir que cet antisémitisme est chez nous vieux de deux mille ans et qu'il revêt de multiples formes.

De voir, s’agissant du Moyen-orient, qu'Israël est le berceau des Juifs au même titre que l’Arabie est le berceau des Arabes ; que depuis sa re-création, ses voisins arabes ont voulu jeter Israël à la mer, lui déclarant à plusieurs reprises la guerre à vingt contre un ; que la charte de l'OLP date non pas de l'occupation israélienne de 1967, mais de 1964, lorsque la Cisjordanie était encore jordanienne et Gaza égyptienne ; que cette charte précise bien qu'Israël n'est pas reconnue et que la Palestine n'est qu'une région de la grande nation arabe, une extension légitime de l'impérialisme arabe ; que le premier attentat de l'OLP a été perpétré sur le sol israélien avant toute occupation de la Cisjordanie, le 1er janvier 1965 ; qu'il venait après une longue suite d'attentats visant des civils israéliens et commandités par les pays voisins ; que ce qui se produit depuis s'inscrit dans la même logique, ce qui rend la charte de l’OLP tout sauf caduc. Au vu de tout ça, dis-moi, qui veut donc la guerre mon petit Siné ?

De toute façon, il n'y a pas que sur cette question qu'il se tache avec sa crasse haineuse. Le 8 octobre 1997, Siné écrivait à propos des harkis : « Traîtres à leur patrie, ils ne méritent que le mépris !... Quant aux enfants de ces harkis, les pauvres, ils n'ont guère le choix ! Soit 1) ils en sont fiers ou 2) ils en ont honte. Dans le premier cas, qu'ils crèvent ! Dans le second, qu'ils patientent jusqu'à ce qu'ils deviennent orphelins ! » Tiens encore un « qu'ils crèvent ». Pour un antimilitariste ça fait tout de même plutôt morbide.

Toujours au niveau des semelles de ses rangers, on a pu lire dans sa chronique du 11 juin dernier. « Je n'ai jamais brillé par ma tolérance mais ça ne s'arrange pas et, au risque de passer pour politiquement incorrect, j'avoue que, de plus en plus, les musulmans m'insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j'ai envie de leur botter violemment le cul ! J'ai toujours détesté les grenouilles de bénitier catholiques vêtues de noir, je ne vois donc pas pourquoi je supporterai mieux ces patates à la silhouette affligeante et véritables épouvantails contre la séduction ! Leurs maris barbus embabouchés et en sarouel coranique sous leur tunique n'ont rien à leur envier au point de vue disgracieux. Ils rivalisent de ridicule avec les juifs loubavitchs ! Je renverserais aussi de bon cœur, le plat de lentilles à la saucisse sur la tronche des mômes qui refusent de manger du cochon à la cantoche. » À l’évidence s'il n'ose pas trop s'attaquer aux mâles, il n'hésite pas à porter ses coups sur les femmes et les enfants. Encore. Une manie. Quel courage !

Et oui, force est de constater que Siné est tout simplement un digne représentant de cette beauferie haineuse qui préfère frapper les femmes, les enfants, des groupes humains plutôt que des idéologies. Pour penser, Siné a besoin de détester. Il est vrai que d’affronter des idéologies, cela suppose de maîtriser un tant soi peu son sujet. Or comme il n’y connaît pas grand-chose question islam ou judaïsme, il préfère latter de la musulmane ou du Juif. Pour tout dire, je ne suis même pas certain qu’il soit capable de comprendre un jour pourquoi nous sommes de plus en plus nombreux à séparer les idéologies, religieuses y compris, des communautés humaines sur lesquelles elles souhaitent exercer leur pouvoir ; que nous séparons l’islam de l’Islam comme nous séparons le christianisme de la chrétienté quand nous tapons sur les premières ?

De toute façon quand il s’essaye au conceptuel, il s’y enfonce tel un fakir devenu trop lourd pour sa planche à clous. Illustrant cela j’ai particulièrement adoré, lors d’une entrevue accordée en mai 2002 à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, sa réponse à la question « Il n'y a pas une seule religion qui trouve grâce à vos yeux ? ». « Je vois d'un meilleur œil les religions orientales, par exemple l'hindouisme. »

L’hindouisme. Très intéressant en effet que cet hénothéisme, sorte de monothéisme polymorphe, qui outre son caractère non prosélyte a comme autre point commun avec le judaïsme, détesté par Siné, ce goût prononcé pour les interminables épopées religieuses, telles que la Bible ou le Mahabharata, où s’y mêlent histoire ethnique et politique, mythologie religieuse et spiritualité. Voici pour les points communs susceptibles d’intérêt car au delà de ceux-là, je trouve très rigolo que Siné voit « d’un meilleur œil » une religion instituant un système de castes. Un système ou le prêtre et le soldat se partagent le pouvoir et où le travailleur suivi de l’intouchable se partagent la misère. Sacré Siné !

Pour revenir à son antisémitisme, que l'on se rassure. Nous n'avons pas là un idéologue de l'antisémitisme ou de la haine, travaillant jour après jour à rependre ce venin. Nous avons là un vulgaire beauf antisémite comme il y en a des centaines de milliers dans ce pays. Par conséquent, même si je comprends la réaction de mon bon maître Adler et de Claude Askolovitch, une chronique appelant plein d’autres en guise de réponses, tout comme je conçois que Philippe Val mette enfin le nez de ce Séné laxatif sur son caca, était-il nécessaire de sortir l'artillerie lourde contre un vieux con de 79 balais à chiottes, sous assistance respiratoire, alors que des idéologues de l'antisémitisme de gauche comme de droite n’entendent que trop rarement siffler les balles sorties de nos cartouches de stylo à plumes.

Pour tout dire, cette salve d'orgues proche de ceux de Staline me chagrine. Cette manie de la pétition commence à me courir sur le haricot. Franchement à quoi riment ces légions de pétitionnaires volontaires, tous ces soldats de chiffon de papier, alignés en ordre de bataille, les uns derrières les autres. Pour ou contre Siné, combien de divisions ? Cela semble d'ailleurs lui plaire. Plutôt marrant là encore pour un soi-disant antimilitariste. Siné ou le bouffon et ses biffins avec pour planton en chef le Plantu. Un Plantu qui en voulant planter Val s’est planté en beauté contre le plantureux platane de son hypocrisie. Le même Plantu qui « revendique le droit à la nuance » dans la représentation d’un Mahomet terroriste, criminel de guerre, pédophile et j’en passe, et qui trouve ici génial de représenter Val en nazillon. Pitoyable !

Tout comme cette manie du procès me casse également les noix. Les noix, on y reviendra. La philosophie et le débat d’idées sont-ils condamnés à se pratiquer à la barre d’un tribunal ? Seront-ce désormais les juges qui trancheront en matière philosophique ? Les avocats replaceront-ils les intellectuels ? N’importe quoi !

Décidemment, même si à l’inverse de Jean-Marie Laclavetine, je n’ai pas « besoin des outrances de Siné », je suis d’accord avec sa conclusion. « Ouvrez ! On étouffe ici ! »

Ce pays se meurt de ce qui a tué Socrate. Les pétitions et les procès. Aussi je suis persuadé que nous avons de plus en plus besoin dans notre constitution d’un premier amendement à l’américaine, garantissant, à l’exception évidente des appels à la violence, une totale liberté d’expression. Que les antisémites et autres haineux s’expriment librement et à visage découvert. Qu’ils disent tout ce qu’ils veulent et assument en retour l’infamie de leurs propos ainsi que nos démonstrations de leur inepte médiocrité. Sans compter que cela peut se faire très rapidement. Étant donné que nous changeons notre constitution au moins une fois par an, on n’a qu’à faire le prochain juste avant les vacances d été 2009, histoire de pouvoir après bronzer tranquillement.

Mais peut-être que c’est là chose impossible tant notre pays semble à ce point dépourvu de gens ancrés dans des convictions démocratiques, capables de démolir les délires antisémites ou autres et capables d’assumer les coups portés lors d’un véritable débat tout en gardant un certain goût pour la troisième mi-temps. Après tout, il est vrai que ce pays a surtout produit depuis un demi-siècle des combattants de l’après. Des penseurs qui pendant l’occupation rêvassaient aux terrasses des cafés du quartier latin et qui après la libération ont combattu ce qu’ils pouvaient, notre bonne vieille Démocratie un peu masochiste et la République. De ce fait, ce n’est sûrement pas sur les rejetons de ces maillons faibles que nous pouvons compter pour défendre nos valeurs. Ce n’est pas grave. Qu’on nous laisse faire !

Alors il est vrai que des esprits chagrins me diront qu’avec de telles considérations, mon Val n’aurait jamais pu virer l’historique hystérique de chez Charlie. Ce à quoi je répondrai que d’une part, je ne vois pas d’intérêt à virer quelqu’un dont le goût pour les « qu’ils crèvent » ne tardera pas à transformer en urne cinéraire. D’autre part s’il tenait tant à le virer, ce que je conçois étant donné que le patron c’est quand même lui, il lui restait deux motifs de licenciement tout à fait valables.

Considérant l'affligeante nullité des chroniques de Siné, le licenciement pour insuffisance professionnelle se justifiait amplement. Mais mieux, vu à quel point ça a l’air tout moisi dans cet organe essentiel à ce métier qu’est la cervelle de ce triste sire, la médecine du travail aurait immanquablement reconnue l’inaptitude médicale à tout poste chez Charlie Hebdo. Et oui, Siné a surtout un gros problème de bobine. Allez, on coupe !

SILné

2 commentaires:

Anonyme a dit…

illumination illimitée il l'a mis

SIL a dit…

Même s'il n'est pas trés orthodoxe, c'est plutot pas mal comme haiku qui pour rester en dessous des 17 syllabes maximales se trouve ainsi validé.

D'autant plus par son côté multi-sens. On ne sait pas si c'est moi qui suis ainsi traité d'illuminé, Siné ou encore si mon ami anonyme est d'accord avec moi quant je prétends par ce texte cramer la gueule de Siné avec mon éclat fraîchement bronzé.

Alors mon ami anonyme, haïcoup-bas ou pas?