mercredi 26 novembre 2008

LES POKÉMONS DU PS MUTENT TRÈS, TRÈS VITE.


Des fois, franchement, à mon esprit et corps défendant, je dois avouer que je me kiffe grave. Putain de beau gosse quand même ! À ce niveau de lucidité ce n’est plus de la science mais carrément de la prescience, de la megascience, de la métascience. À l’évidence je suis connecté avec The Force. La Force est avec moi.

Et oui, ayant fait mienne la devise de mon cher maître Socrate, « connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers », je suis en mesure de prétendre, en toute modestie, cela va de soi, puisque étant par ailleurs champion intergalactique de modestie, je suis en mesure de prétendre disais-je avant d’être interrompu par mon très contrariant Moi profond, à moins que ce ne soit par le superficiel, je suis en mesure donc de non seulement connaître l’univers mais carrément de le préconnaître.

Aussi non content d’imiter Ulysse en mettant quasi systématiquement dans le mille, je fais mieux encore. Avant même que les cibles soient mises en place, mes traits de génie volent déjà à leur rencontre. Un truc de ouf !

Et oh, ça va ! Après tout, il n’y a pas de raison que ce soient toujours les mêmes qui se la pètent !

En effet, il n’aura pas échappé à mes fidèles lecteurs que le fanzine « Libération » s’est vilement servi en bonnes idées chez le Republicoin, notamment en titrant lundi dernier « PS le Parti Suicidaire ». Sans doute l’une de ses meilleures unes, depuis des années, et pour cause, pirates ! Et oui, il n’aura pas échappé à mes groupies passées d’un très décevant Obama au seul messie intergalactique digne d’un quelconque cuculte, c'est-à-dire bibi, que dés le 4 novembre dernier, je titrais moi avec la finesse allégorique qui est tout mienne, « des socialistes très Guns N’Roses ». Titre qui prophétisait au passage la sortie ultrasecrète du nouvel album des Guns.

Un billet où j’indiquais que toute cette histoire sentait une fin comme celle de la chanson « novembre rain » ou alors comme celle que s’est donnée la secte du temple solaire, avec des militants partant vers l’éternité dans un magnifique feu de paille pendant que quelques dirigeants se carapatent on ne sait où.

Le 14 novembre, à l’attention de ceux qui n’avaient toujours pas compris que tout cela finirait en eau de boudin poitevin, je leur soumettais la chanson de Nick Cave « were the wild roses grow ».

Une chanson qui se termine très mal pour celle que l’on appelle la « rose sauvage ». Dans le clip s’y entremêlent, là aussi, des roses et des serpents, un peu comme sur les illustrations que je vous proposais le 3 novembre lors de mon analyse déconstructiviste des « nouveaux » principes du Parti Socialiste.

Des serpents socialistes qui tels des Pokémons muteraient immanquablement. Pendant le congrès, on a pu les voir se transformer en dragons et dragonnes, passant des duels de lance-flammes verbaux aux dragonnades. Des poket-monsters qui ne nous auront rien épargné. Ni honte, ni ridicule, ni procès médiatiques, d’intention ou devant une juridiction compétente. Une vraie guerre des roses sur chemin des dames, où le venin collait à flots. Plus jamais ça !

SIL le Grand (selon Nostradamus) soit le SIL de la prophétie :-)


PS : Si Ségolène a enfin compris que le fait de ne pas diriger le parti ne l’empêche en rien de garder ses prétentions présidentielles, puisque de toute façon la Titine va se viander en beauté, que notre cocotte n’oublie pas un petit truc. En 2012, d’une part ceux qui seraient susceptibles de voter pour elle seront encore moins nombreux qu’en 2007 mais surtout, le seul présidentiable à gauche sera master DSK. Il s’agit-là du seul qui n’aura pas trempé dans le pathétique spectacle que vous nous avez offert et qui pourra jouer les big boss genre « la crise mondiale c’est moi qui l’ai réglée ; normal le Monde, L’Univers, je maîtrise, alors la France, vous imaginez bien que c’est finger in the nose ». DSK, Yes he cans !

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