lundi 22 décembre 2008

JE SUIS SCANDALISÉ PAR L’INCENDIE DE LA MOSQUÉE DE SAINT-PRIEST MAIS…


Je suis scandalisé par l’incendie de la mosquée de Saint-Priest mais... d’un de ces « mais » qu’affectionnent tant les militants de l’islam quand ils défendent la liberté d’expression « mais » à condition que l’islam n’en fasse pas les frais, faute de quoi l’auteur devra accepter de se retrouver avec l’addition à travers la gorge (!)… « Mais » je ne jouerai pas les hypocrites pour autant.

Que voulez-vous, à l’image de celui qui se trouve en illustration, tous les lieux de culte n’inspirent pas le même respect. En l’occurrence, une mosquée représente et représentera encore longtemps, pour pas mal de ceux qui s’opposent au totalitarisme islamique, la chose décrite par l’actuel Premier ministre turc. En 1997, Recep Tayyip Erdogan, déclamait en effet, le joli poème qui suit. « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques. »

Une mosquée, lieu où est enseigné le message et l’exemple conquérant, totalitaire et suprématiste du pervers Mahomet n’aura jamais la même valeur que tout temple où l’on enseignera, comme c’est le cas pour une bonne partie des religions, un message bien plus spirituel, accompagné d’exemples de paix, d’amour et de tolérance. C’est comme ça ! C’est un fait que nulle rhétorique ne réussira jamais à effacer. C’est ainsi que les mosquées sont et seront pour longtemps vues ni plus ni moins que comme des kommandanturs, histoire au moins de faire plaisir au Premier ministre turc.

Cependant, deux choses sont tout aussi évidentes. Si une mosquée ne sera jamais un lieu sacré pour un nombre croissant d’entre nous, elle n’en reste pas moins un lieu sacré pour les musulmans et c’est là le plus important. Un lieu où ils sont libres de se recueillir et d’exercer leur droit à la liberté de culte et de conscience, même si je suis bien d’accord que la notion de liberté en islam est plutôt hors sujet. Un droit en tout cas dont il est hors de question de priver les musulmans. C’est comme ça ! Aussi s’attaquer à une mosquée sera immanquablement perçu comme un acte aussi criminel que raciste puisque dirigé contre une communauté humaine et non contre un dogme condamnable. Que ceux qui souhaitent combattre l’islam le fassent en fichant la paix aux musulmans, à leurs mosquées et leurs cimetières. Qu’ils s’attaquent plutôt au dogme, à ses fruits et n’hésitent pas à vilipender ceux qui en font le commerce.

Par ailleurs, je signale que certaines de nos cathédrales, églises et temples ont servi, dans un passé où le discours de nos Eglises était bien loin du message et de l’exemple donné par le Christ, de porte-voix à un discours suprématiste, de haine et d’exclusion. De porte-voix mais aussi de plateformes d’exécution et autres pierres à sacrifices humains. Ce n’est pas une raison pour incendier les églises pour autant, comme cela se passe de plus en plus fréquemment, à plus forte raison depuis que le message des Eglises essaye enfin de correspondre à celui des évangiles. La dernière en date, ayant été incendiée à Etterbeek, en Belgique, dans une indifférence médiatique quasi totale.

Tout comme les sacrifices humains pratiqués au sommet des temples amérindiens, ainsi qu’au pied de mégalithes indo-européens, ou dans d’autres lieux encore, ne constituent pas un motif pour les raser. C’est qu’elles sont plutôt belles ces pyramides abreuvées de sang jusqu’aux tréfonds de leurs fondations.

Que voulez-vous, la mémoire et le progrès de nos consciences ne se nourrissent pas d’incendies d’ouvrages aussi bien en pierre qu’en papier. Je suis bien content d’avoir lu « Mein Kampf » et le « Coran » car c’est ce qui m’a permis de comprendre la nature de ce qu’ils contenaient.

Et puis si un jour ceux qui sont actuellement soumis à l’islam décident de s’en libérer, puisque tout se recycle, ne trouvez-vous pas que certaines mosquées feront alors de magnifiques musées des horreurs, mais également de jolis hammams, de belles bibliothèques, des gymnases aux normes olympiques, des boîtes de nuits, à partouze et j’en passe. Aussi que les dictatures arabo-islamiques n’hésitent pas à nous envoyer suffisamment d’argent pour que ces constructions tiennent debout au moins mille ans…

SILidim le Magnifique

Illustration : sacrifice humain (illustration tirée du Codex Mendoza, ouvrage sur la culture aztèque, réalisé vers 1541, par un indigène à la demande d’Antonio de Mendoza, vice-roi de la Nouvelle-Espagne). Les victimes des sacrifices étaient la plupart du temps des prisonniers de guerre. Cependant, elles pouvaient aussi faire partie de la population, et même être volontaires. En effet les croyances aztèques faisaient du sacrifice et de la mort au combat celles qui offraient la plus belle vie dans l’au-delà. Tiens, tout ça me rappelle décidemment quelque chose. Pas vous ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Suggestion d'illustration :
http://despair.com/sacrifice1.html

Et une bonne petite vacherie sur le coin de la tête au SIL, Une :
http://despair.com/blogging.html
(je ne peux pas résister à faire des vacheries quand c'est trop tentant, je suis con, genre Brice de Nice, désolé, sorry...) :

SIL a dit…

Joli !

PS : pour la vacherie, pas de souci, The Sil n'est pas une vache sacrée :-) Bonnes fêtes...