mercredi 11 février 2009

DES NOUVELLES DE L’ARSENAL TAMOUL


Après une longue et périlleuse enquête sous couverture, d’autant plus chaude que le climat est tropical, voici en exclusivité mondiale des informations de premier ordre concernant l’arsenal du mouvement des Tigres de Libération de l’Eelam Tamoul (TLET). Du lourd !


VELUPILLAI PRABHAKARAN : Il s’agit du "grand tigre", le chef suprême depuis 1983. Il s’agit en fait d’une grosse couille molle qui adore supprimer ses opposants et qui prend pour du génie le fait d’enlever des enfants afin d’en faire des soldats ou d’entraîner des petites filles à l’art majestueux de l’attentat suicide. La touche personnelle, la tamoul-touch, résidant dans la petite capsule de cyanure que l’on attache autour du cou des fillettes, histoire qu’elles ne se fassent pas prendre vivantes. Génial n’est-ce pas ? « Oui ! » Voici alors afin de satisfaire votre curiosité morbide, l’intégralité de l’arsenal développé conjointement avec les cerveaux les plus brillants du Médiocre-Orient.


TIGRE ET CHATON 1 : Missile sol-sol de type furtif. Une pauvre gamine chargée d’explosifs quitte la base et va se faire exploser dans un marché d’une ville adverse ou bien à proximité d’un convoi officiel. La furtivité résidant dans l’aspect jolie petite fille innocente, capable d’endormir la vigilance des militaires ou des policiers sri-lankais. Et oui, à la différence de l’islamikaze, le terroriste tamoul bien plus pragmatique préfère les vierges terrestres au modèle céleste. Modèle très sophistiqué puisque livré avec un système d’autodestruction. La petite capsule de cyanure autour du cou. Pauvres gosses...


DOCTEUR FOLAMOUR : Il s’agit d’un engin tamoul à tête chercheuse. Lancé depuis n’importe quel aéronef y compris en papier, ce Tamoul porte à bout de bras une bombe qui avant de toucher le sol pourra être lancée sur la cible proprement visée. Il va sans dire que des réflexes et un sang-froid de reptile félidé sont on ne peut plus nécessaires.


TIGRE VOLANT 1 : Missile plage-sol ou bien plage-mer longue portée. Lancé depuis la plage à l’aide d’un hors-bord, grâce à son système de guidage perfectionné, une corde à chaque main, cet engin explosif situé dans le sac à dos porté par la tête chercheuse, est capable d’atteindre toute cible avec une précision allant du mètre au kilomètre, selon le niveau d’entraînement atteint par la tête chercheuse.


TIGRE VOLANT 2 : Chasseur-bombardier furtif puisque indétectable au radar. Lancé depuis la plage tout comme un Tigre volant 1, il devient autonome après décollage. Équipé d’un moteur dorsal, il peut remplir différentes missions. Bombardement avec un sac à ventre rempli d’explosif. Protection de l’espace aérien avec un kalachnikov et un lance-roquettes portés en bandoulière. Utilisé rarement pour les missions suicides. Un moteur dorsal ça coûte cher. La mission la plus délicate consiste donc à ramener le Tigre Volant 2 intact, ce qui du fait de la vitesse et de la manœuvrabilité s’avère un peu délicat.


TIGRE ET DRAGON 1 : Chasseur-bombardier capable de porter en bandoulière du pilote un tromblon pour les duels aériens et au choix une douzaine de grenades ou bien une bonbonne de gaz dans le sac à dos du pilote pour les bombardements stratégiques.


TIGRE ET DRAGON 2 : Quasiment le même. Seul le poids du pilote change. En prenant un maigrichon et en bourrant son sac à dos d’explosifs C4, acheté avec l’argent récolté par le biais du racket chez la diaspora tamoule, on peut en faire un bombardier tactique voir même un missile balistique balaise. La vie du pilote ne valant rien, il peut bien se cracher avec son arsenal. L’essentiel étant qu’il vise juste. C’est que ça coûte cher un Tigre et dragon 2. S’il échoue, en guise de représailles, on tuera toute sa famille. C’est que ça coûte cher, je vous dis.


TIGRE ET POISSON 1 : Véritable machette suisse des mers, cet engin naval piloté par un « sea-tiger » s’adapte à toutes les missions. Frégate lanceuse d’engins lorsqu’il tracte un Tigre volant 1, il devient porte-avion dés qu’on lui arrime un tigre-volant 2. Mais il peut devenir également une redoutable torpille lorsque lancée à toute vitesse, bourrée d’explosif, le commandant de bord la mène contre un port sri-lankais.


TIGRE ET POISON 1 : Et pour finir, tout droit sorti de l’esprit malade des scientifiques tamouls voici Tigre vénéneux 1. Il s’agit du pire soda tamoul qu’il m’a été donné de boire au Sri Lanka. Une horreur qui mériterait de figurer dans la liste des armes interdites par la Convention de Genève. Faudra juste qu’ils m’expliquent pourquoi ils ont pompé le logo de Microsoft pour identifier leur arme biologique. Pourquoi ???

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