mardi 10 février 2009

« J'AI FOIRÉ » OU L'HISTOIRE DU PRÉSIDENT QUI RATE SON ENTRÉE


« Nous en avions assez d'être à la Maison Blanche » fut l'explication donnée par le président Obama aux enfants d'une école primaire de Washington qui s'étonnaient de sa visite surprise mardi 3 février. Les commentateurs y ont vu une allusion à ses récents soucis en matière d'équipe gouvernementale. En effet, l'ancien sénateur Tom Daschle, qu'il avait désigné comme secrétaire à la Santé, a renoncé au poste en raison des problèmes qu'il rencontre avec l'administration fiscale. Retrait qui a fait dire au président Obama lors d'une interview à CNN « J'ai foiré », reconnaissant ainsi sa responsabilité dans une nomination qui s'est avérée être « une erreur ».

Bof ! Trop facile comme explication car j'y vois moi une toute autre raison à cette forme d'école buissonnière ou plutôt de Maison Blanche buissonnière par école interposée.

Car figurez-vous qu'elle lui en ferait voir de toutes les couleurs, la Maison Blanche. La semaine d’avant, fin janvier, alors qu'il rentrait d'une réunion avec les sénateurs républicains, le président Obama s'est retrouvé à tenter de regagner le bureau ovale par la fenêtre avant de se rendre compte que la porte était un peu plus loin. « J'ai foiré » se serait-il dit. Suite à quoi la fenêtre farceuse aurait été limogée et remplacée par une porte, le tout pour 200 millions de dollars pris sur le plan de relance, si j'en crois mon oncle João Portela, entrepreneur du bâtiment à Washingtão.

Moralité, si on a longtemps présenté le président Bush comme gaffeur, quelque chose me dit que l'on ne tardera pas à présenter le président Obama comme foireux ! « J'ai foiré ». Je sens même que ça deviendra assez vite un jingle historique, un peu comme le titre de Britney Spears « Oops, I did it again ». « Oops, I did dit again, I played with your vote, got lost in the game, Oh baby, baby ». Finalement John McCain avait raison de comparer les deux.

Tiens en parlant de foiritude, de Britney Spears et des certaines prédispositions à vouloir rentrer par les fenêtres, saviez-vous que lors des récentes aventures de Becassène chez les ricains, l'ex-candidate Royal, en plus d'avoir prétendu auprès de la presse nord-américaine que l'équipe Obama lui avait piqué ses idées politiques comme celles de campagne, s'est dégotté un mode d'hébergement particulièrement sans-gêne. Ne trouvant plus de chambre d'hôtel à Washington pour assister à l'investiture de Barack Obama, Becassène se pointe comme une rose à l'ambassade de France et demande à être hébergée « parce que je le vaux bien ». Pas mal non comme pied-dans-la-porte ? M'est avis que Becassène Royaloreal n'a pas fini d'essayer d'entrer à l'Elysée par toutes les ouvertures possibles. Enfin…

SIL renvoyé spécial

2 commentaires:

Anonyme a dit…

oui, oui, il a le droit de "foirer" Obama ... en plus il l'avoue. Surtout qu'il n'a pas que la crise des States comme souci, je pense qu'on ne va pas tarder à lui refiler les nôtres (de soucis...)- Pourquoi ? (comme dit notre président Nicolas...) Voilà l'affaire : En son temps, le Président du Cran déclarait tout feu tout flamme "Obama est notre Président" (depuis il a atteri, j'espère). Hier c'est le Secrétaire Général FO de la Guadeloupe qui déclare : "...la planète nous regarde ; depuis le 20 janvier, jour de l'investiture d'Obama, depuis cette date la planete nous regarde"... Alors, combat social ou combat (j'ose ??...) racial ? J'attends de Sil, notre chroniqueur préféré qu'il éclaire ma lanterne un peu ternie peut être par le mauvais esprit....
Castor ....

SIL a dit…

Les deux mon général Castor car histoire de rester dans le mauvais esprit, je rappellerai qu’un petit autrichien à moustache avait inventé en son temps le concept de « combat » racial-socialiste. Or étant donné que les pygmées germaniques n’ont pas le monopole de la stupidité criminelle…

Plus sérieusement, ça m’embête tout ça. Ça m’embête que nos medias attendent plus de deux semaines pour nous parler d’un département français totalement bloqué alors qu’une vulgaire gare parisienne de fermée ça fait les unes intergalactiques sans parler d’un président de la SNCF obligé de se flageller en public. Comme ça m’embête beaucoup que Paris réagisse également avec la célérité d’un sénateur guadada, comme on le dirait là-bas.

Sur le fond, les données que j’ai glané ici ou là me maintiennent dans une certaine hébétude. Ça n’a pas l’air évident tout ça. Il y en a du boulot.

Car oui, il y a quelques familles de fins-de-race-blanche qui continuent à se croire propriétaires de l’île, trustant une grande partie de l’économie, ce qui me fait penser à une économie plus féodale que libérale.

Car, oui, j’ai l’impression également que les Antillais n’arrivent pas à se sortir d’une culture d’assistanat, infantilisante, où le paternalisme colonial aurait été remplacé par un paternalisme républicain, notre vaillante république se devant de les embaucher massivement dans nos plantations administratives aussi bien là-bas qu’en métropole.

Car je rappellerai enfin, qu’apparemment ceux qui veulent grimper socialement, faire des affaires, le peuvent, malgré la mainmise des familles békés. Ce que l’on appelle là-bas les « Syriens », c’est-à-dire les commerçants libanais débarqués il n’y a pas si longtemps que ça, sont la preuve que tout un chacun peut s’y faire une place au soleil, dans la mesure où il s’en donne la peine.

Et puis franchement n’est-ce pas marrant ce syndicat indépendantiste qui en appelle à l’intervention de la République française pour lui donné gain de cause ? Marrant et ridicule. Moralité, il va vraiment falloir que les Antillais se sortent les doigts du cul et arrêtent de se comporter comme de grands enfants. C’est qu’on a assez à faire comme ça avec nos Ch’tis, nos Marseillais et nos Landais :-)))))