lundi 2 mars 2009

DU NIHILISME AU ZAZEN


L’autre jour, un ami sportif de haut niveau, chez qui la lecture de mes billets provoque parfois des fractures de fatigue du côté de l’os frontal, me hèle et me dit, « que tu écrives plus vite que je n’arrive à lire, c’est suspect mais pourquoi pas, chacun sa spécialité après tout. Mais là où je ne te suis plus, c’est sur le fait que tu puisses passer autant de temps d’entraînement à réfléchir à tous ces trucs, sans claquage ni foulure. Tu te dopes ou quoi ? ».

Tout est dans l’échauffement, que je lui réponds. Je commence toujours par deux trois citations de Jean-claude Van Damme et monte après en puissance jusqu’à Alain Finkielkraut. Une fois ainsi échauffé, je m’attaque aux choses sérieuses. « L’échauffement, pfutt, je suis très bien placé pour savoir que ça ne suffit pas. T’as forcement un secret », me rétorque-t-il.

Bon, c’est vrai et puis à toi je peux le révéler. Il ne t’aura pas échappé que je traite assez souvent du marxisme, du fascisme et de l’islam. Et bien figure-toi que cela me repose énormément. Sentant mon pote au bord de la rupture d’anévrisme, j’enchaîne…

Tout comme les muscles se détendent en ne faisant rien, le cerveau se repose en ne pensant à rien. Or pour ne penser à rien, il y a deux méthodes. Une passive et une active. La première consiste à vider son esprit, fixer la flamme d’une bougie ou encore un point devant soi afin d’arrêter toute pensée. La méthode active consiste à fixer son esprit sur rien ou bien des choses qui ne servent à rien. Comme le fascisme, le marxisme, l’islam sont des exemples parfaits de nihilisme, de pensées qui ne servent à rien, y penser c’est se reposer…

Sar Sil Aurobindranath

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