lundi 9 mars 2009

FNAC : FEDERATION NATIONALE D’ANARCHISTES COMMERCIAUX


Parmi mes nombreuses résidences secondaires, il y en a trois dans lesquelles j’aime tout particulièrement passer mes fins de semaines. Les FNAC des Ternes, des Halles et Montparnasse. Aux Ternes, j’ai l’impression de marier culture et patrimoine tant le bâtiment est superbe. Dans celle des Halles, j’y vais lorsque inquiet par l’actualité internationale, je tiens à choisir mes ouvrages de géopolitique dans un cadre me rappelant celui d’un abri antiatomique. Quant à la FNAC Montparnasse, je m’y rends comme on va à Deauville. En espérant y rencontrer au détour d’un rayon l’une de mes starlettes préférées. C’est là en effet que j’ai croisé deux de mes icônes, Alexandre Adler que l’on ne présente plus et que je n’ai pas osé aborder tant j’étais sous le coup de l’émotion, mais aussi Maurice, le plus grand animateur de Radio que la France adolescente a jamais connue et que je n’ai pas osé aborder non plus de peur de prendre un coup, « Qui va là j’te prie ».

Vous l’aurez compris, ce billet a pour vocation de rendre hommage à Max Théret, fondateur de la FNAC dont je viens d’apprendre la disparition le 25 février dernier. Un hommage que je rends sous forme de réclamation car franchement ça ne va pas du tout. D’une façon tout aussi abrupte que celle qui m’a fait connaître cette disparition, je tiens à signaler qu’à la FNAC le service est un désastre, une FNACatastrophe.

Non mais c’est quoi ces vendeurs qui vous prennent de haut, genre l’ombre-jaune du rayon bédé qui se fout de votre gueule quand vous montrez votre intérêt pour une référence qu’il n’apprécie guère, ou encore cet autre Jean-Michel qui vous reprend sèchement si d’aventure vous vous tromper sur le titre du livre que vous souhaitez acheter. Le tout après vous avoir signifié d’un regard tout aussi croisé que ses bras que vous le déranger dans la grande discussion qu’il entretenait avec son camarade glandeur, oups, vendeur, et avant de vous indiquer d’un index dédaigneux dans quel rayonnage vous pouvez espérer trouver l’ouvrage en question, dans la limite des places disponibles.

Non mais ça leur arracherait la gueule de sourire au client et de lever le cul de leur chaise pour nous l’apporter ? Car c’est pas que mais leur salaire c’est quand même un peu nous qui en sommes à l’origine, histoire d’utiliser une formule chère au contribuable qui aime pester quand le service public n’est pas à la hauteur de ses exigences.

Une remarque, on ne peut plus d’à propos, merci à moi-même, car je signale à nos vendeurs anars de la FNAC que même dans les services publics on ne traite pas l’usager de cette façon. Le fonctionnaire se ferait insulter sinon. Non, il n’y a qu’à la FNAC qu’on peut se permettre de mépriser ainsi l’usager, oups, le client.

Si cela ne tenait qu’à moi, je te nationaliserais tout ça, histoire qu’ils respectent enfin la charte Marianne, celle qui met le client, zut, l’usager au cœur du service. Heureusement qu’ils ont des hôtesses de caisse plutôt mignonnes car franchement, des fois, il y a de quoi sortir de là assez énervé. Tas de gauchistes ! Un peu comme le fondateur, tiens. L’esprit frappeur maison, en somme…

SIL agitateur d’idées itou

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