jeudi 9 avril 2009

EGOTRIP : I’M FAST, SO FAST


Bon, que ma famille, frangins, frangine, femme, gosses et meilleurs amis raillent mon talent, se fichent de moi, me reprochant même de perdre du temps à écrire mes petites billevesées, je le conçois. Après tout on n’est jamais si bien trahi que par les siens. Ce qui me fait penser au passage à Jacques Delors qui expliquait récemment qu’il verrait bien « François Fillon ou Alain Jupé », plutôt qu’un socialiste, succéder à José Manuel Barroso, l’actuel président de la Commission européenne. Une belle épine dans le pied de sa fille Martine qui s’apprête à lancer le PS dans la bataille des Européennes. Ah la famille…

Par contre que des e-potes, disposant de tout le loisir et distance nécessaire pour apprécier l’aspect nobélisable de ma production scripturale, se permettent des critiques aussi malvenues qu’injustifiées, non, ce n’est pas normal. C’est même franchement dégueulasse !

Car figurez-vous que l’autre jour, mon e-pote James Arabond s’est permis de me traiter de « prolifique », genre « j’ai du mal à te suivre » sous entendant un, « t’as combien de nègres à ton service pour produire autant ».

Devant une telle attaque, je me suis senti obligé de défendre ma fierté blessée en invoquant deux causes totalement indépendantes de ma volonté :

1) Pour se trouver soumis à la dure loi de la concurrence, en fait mes deux hémisphères cérébraux se tirent la bourre continuellement depuis pas mal de temps. Par conséquent dès que mon hémisphère droit pond un billet pataphysique, il y a le gauche qui s’atèle à produire un truc carré, avec un corps calleux central qui compte les points et décide de l’ordre de publication. Des fois c’est la bagarre…

2) Mais surtout, à l’image de Mohamed Ali « je suis si rapide que l’autre soir en éteignant la lumière dans ma chambre d’hôtel, je me glissais dans mon lit avant même que la chambre ne soit plongée dans l’obscurité ». 
Et puis, histoire de partager avec vous tous mes petits secrets, Apollo, mon coach personnel, m’impose de travailler encore et toujours mon jeu de jambes. Du coup je ne suis jamais là où on m’attend. I’m fast, so fast…

SILvester dit l’étalon galicien

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