lundi 8 juin 2009

BARACALIMERO OU LA PLEUREUSE DE LA MAISON BLANCHE


Ouf, nous l’avons échappé belle ! Pas loin de l’une de ces plages du débarquement que le Premier ministre britannique Gordon Brown a rebaptisé « Obama Beach », nous avons échappé de peu aux excuses de notre Baracalimero galactique pour les crimes de guerre que les troupes yankees auraient perpétrés en Europe à l’occasion de notre libération.

C’est que la repentance et le pleurnichage sont devenus chez lui un Trouble Obsessionnel Compulsif. S’inspirant, sans doute là aussi, de notre Ségolène nationale, une autre pleureuse africaine, voilà qu’il s’excuse pour tout, absolument tout :

L’Irak, Bush, Guantanamo, les émissions de CO2, la piètre qualité des voitures de chez General Motors, la ségrégation raciale, Hiroshima, Dresde, l’esclavagisme, les massacres d’amérindiens, les excès déplorables du Christ, l’absence de reconnaissance par les Nord-américains du merveilleux message et exemple de Mahomet, et surtout d’être arrivé trop tard dans l’Histoire humaine pour éviter tous ces désastres…

Oui, retenu sans doute par un conseiller, nous avons échappé de peu à une petite flagellation supplémentaire ayant pour cause les inévitables bavures de l’opération Overlord. Un pleurnichage du genre, « Z’est trop inzuste ce que nos soldats ont fait subir à l’Europe en 1944, trop t’inzuste ! »

De quoi expliquer que n'en pouvant plus, Baracalimero s’en va jouer les pleureuses officielles en Afrique, « attristé » qu’il est par la mort de ce merveilleux dictateur qu’était Omar Bongo. « La mort z’est trop inzuste. Que l’on m’excuse pour elle ». Un TOC, je vous dis, un TOC…

SILgmund Freud

1 commentaire:

jc durbant a dit…

Excellent!

Tout est effectivment dans le "et surtout d’être arrivé trop tard dans l’Histoire humaine pour éviter tous ces désastres"…