jeudi 11 juin 2009

EUROPE&HAINES : IL GRÊLE DES VERS DANS LE JARDIN D’EDEN.


Ah ça, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Europe en tant que telle n’inspire plus vraiment la passion. À peine quelques velléités de crimes passionnels et encore. Et ce n’est pas le taux d’abstention qui me contredira. Même pas la manifestation d’un rejet, juste celui de l’indifférence. D’un autre coté, sans même parler des séquelles qui restent du mépris affiché par Bruxelles devant la parole des peuples exprimée lors des derniers referendums, ce n’est pas la campagne qui portait au retour du désir. Une campagne sans flirt, ni préliminaires ; pire encore, un truc d’éjaculateur précoce. On voudrait nous prendre à froid qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Alors que beaucoup se joue désormais à Bruxelles et que par conséquent une telle élection aurait mérité des mois de débats, nous avons eu droit encore une fois à une forme de déni de démocratie. Des professions de foi déposées la veille dans nos boîtes aux lettres ; des panneaux d’affichage que l’on a juste eu le temps de croiser ; mais aussi quelques maigres semaines de campagne, deux trois meetings et le même nombre de débats à peine relayés par le medias sauf quand ça saignait. On trouve la passion où on peut après tout.

Ah ça pour saigner, il y a eu du saignement, et pas que lors du désormais célèbre débat Bayrou vs Cohn-Bendit.

C’est ainsi que le Parti Socialiste, malade pour ne pas dire moribond, n’a rien trouvé de mieux que de s’administrer un remède à la docteur Knock. Fermer toutes les fenêtres sur la réalité et s’infliger une bonne grosse saignée. Et ce alors qu'ils ont besoin d’un remède de cheval. Remplacer les tocards qui tirent depuis trop longtemps l’attelage socialiste par des étalons frais et dispos. C’est vrai quoi, on en a marre de voir encore en toujours les mêmes têtes d’apparatchiks qui ont déjà donné leur meilleur ou plutôt leur moins pire et qui nous servent encore et toujours les mêmes recettes totalement dépassées. Sérieux, ça sent le patient sous cortisone tout ça ? Il n’y a qu’à voir la tête de Martine. Allez, allez, balles neuves que diable ! Donnez-nous du Valls ! Donnez-nous du Peillon ! Je suis même prêt à supporter du Hamon. En tout cas, il faut que ça bouge, que ça pulse et que ça occupe le terrain au moins autant que ceux du camp d’en face…

S’agissant du MoDem, même constat que pour le PS. Au fond, l’hémorragie de dimanche n’est pas tant due au clash avec l’autre Cohn, qu’à une vieille odeur politique, celle du moisi. Non mais c’était quoi cette stratégie, celle du « vote sanction », aussi populiste qu’insultante pour l’intelligence de l’électorat. Une stratégie qui sentait la naphtaline politicienne ; une manoeuvre susceptible de faire penser que si les thématiques européennes et républicaines abordées par mon Bayrou résonnent comme quelque chose de nouveau et de salutaire, le fond reste le même, celui de la vieille politique à papa dont les Français ne veulent plus. De quoi risquer de donner raison à Hervé Morin lorsqu’il dit que François Bayrou « est en voie de chevènementisation ». Là aussi il va falloir une transfusion et vite, faute de quoi l’anémie s’installera, pendant que d’autres se gorgeront de sang.

A l’image par exemple des sangsues de la Liste antisémite, pardon, de la liste antisioniste bien sûr. Merveilleux n’est-ce pas que ce grand pays européen, qui d’un côté juge à huit clos un barbare fier d’avoir enlevé, torturé et assassiné un jeune Français juif, et qui de l’autre propose aux élections européennes une liste dont le chef de file fustige tous ces « youpins sionistes » qui sionisent la France ? Mais oui, mais oui !

Il est vrai que jour après jour la sionisation de ce pays apparaît évidente. Que ne les voyez-vous pas, tous ces drapeaux sionistes aux fenêtres des habitations sionistes, sur les pulls des jeunes sionistes, ou encore arborés fièrement dans les mairies lors des mariages sionistes ? C’est comme toutes ces hordes de jeunes sionistes agressant en bande toute personne, mais aussi médecins, pompiers et forces de l’ordre, qui s’introduiraient dans les quartiers sionistes. Et qui depuis peu agressent même des non-sionistes dans les bus de la capitale aux cris de « sale goy ». Ne parlons même pas de tous les trafics qui ont lieu dans les quartiers soumis à la loi sioniste. Et puis vous avez vu dans les maternités toutes ces femmes sionistes, dont le taux de fécondité est trois fois supérieur à celui des non-sionistes, accouchant systématiquement de Moïses histoire de bien marquer leur différence ? Pas un Alain, un Patrick, un Jacques, un Paul. Que des Moïse. C’est un signe ça non ? Sans compter tous ces sionistes qui par dizaines de milliers débarquent clandestinement chez nous chaque année. Qui débarquent, qui refusent en grande partie de s’intégrer et qui réclament des statistiques ethniques afin de démontrer que les sionistes subissent des discriminations, histoire de bénéficier par le biais de la discrimination positive des places qui leur reviendraient de droit. Et puis tous ces attentats sionistes, avouez que ça commence à bien faire. N’est-ce pas insupportable, toutes ces églises, mosquées, temples hindous, et ambassades qui brûlent dans tous les pays aux mains des sionistes, dès que s’exprime la moindre critique à l’encontre de leur religion particulièrement prosélyte, hein ? Et tous ces intellectuels, ici et là menacés, voire égorgés à la moindre critique. Non, c’est certain, les sionistes imposent la censure, leur loi, leurs coutumes, leur langue, leur religion…

Non mais quelle bande de malades ! Et c’est dans mon pays que cela se passe, le tout sans la moindre réaction de notre gauche morale, de nos beaux parleurs et autres grandes consciences de gauche, comme de droite. Pas la moindre manifestation du genre « touche pas à mon pote ». Pas le moindre coup de gueule de la part de tous nos grandes gueules, de nos artistes, comédiens, chanteurs et autres petits comiques. Sans doute la preuve que tout cela n’est pas si grave, n’est-ce pas ?

Une liste fondée dans l’année qui fait un score global de 1.3%, soit mieux que l’historique Lutte Ouvrière, avec des scores à deux chiffres dans certains quartiers de banlieue, notamment en Seine-Saint-Denis, département sionisé s’il en est, ce n’est pas grave, hein ? Après tout, comme j’ai pu lire ici et là, vu l’abstention, tout ça ne veut rien dire. Mais bien sûr, comme si les abstentionnistes n’auraient jamais pu voter pour cette liste s’ils s’étaient déplacés. Bel exemple de divination électorale. On minimise ou on se rassure comme on peut, après tout. Et puis, il y a plus important que toute cette haine aussi peu esthétique que télégénique.


Le plus important, c’est le score et le spectacle offert par les verts. Ça c’est du lourd. Que du plaisir. Parlons-en tiens, car tout cela ne va pas sans me fasciner.

Fascinant en effet que cette liste Europe-Ecologie, sorte de mariage de la carpe et du lapin, ayant pour programme le menu d’une auberge espagnole. La carpe José Bové pour qui « L'écologie n'est pas compatible avec le capitalisme » (Chat sur le site lemonde.fr, 7 mars 2009). Le lapin Danny qui se disait, il n’y a pas si longtemps, « pour le capitalisme et l'économie de marché » (Une envie de politique, 1998, La Découverte). L’auberge espagnole, celle où chacun apporte un petit truc. L’un, le socialisme (SMIC européen, revenu maximum) ; l’autre, le bio et les énergies 100% propres ; un autre, un peu de tiers-mondisme et d’immigrationnisme bien-pensant ; une tierce personne, son combat pour les libertés individuelles ou contre la corruption ou encore les « maladies du mode de vie » (cancer, asthme, hypertension, obésité). Le tout lié par une gentille rêverie indeterminée, « un nouveau rêve européen » et un bon gros cauchemar, « la transformation écologique de l’économie et de la société ».

Avec les communistes nous avons pour projet totalitaire « la collectivisation des moyens de production ». Avec les écologistes c’est non seulement l’écologisation des moyens de production mais aussi de toute la société. Une société nouvelle avec un homme neo-veau tourné vers « la croissance verte », soit la photosynthèse pour modèle économique et sociétal. Une idée de légumes. Figurez-vous qu’ils ont même calculé, selon une méthode que ne renierait pas un apparatchik soviétique, que tout cela créera « 10 millions de nouveaux emplois qualifiés et non délocalisables ». Quant à la main-d’œuvre non qualifié, on suppose qu’on lui collera des cellules photovoltaïques sur le dos et des dynamos aux genoux en l'enjoignant de marcher toute la journée dos au soleil. Les smicards produiront ainsi de l’énergie propre. De quoi donner un sens à leur existence. « Tu fais quoi dans la vie ? »… « Je suis dans le bioélectrique »… « Ouah »

Et oui, « nous z’afons les moyens de vous verdireuuuuuh ». Preuve s’il en fallait que le gauchistes ne change pas ; seul son délire mégalomaniaque change de nom ou de forme. Dans les années 70, il rêvait de sauver le peuple en changeant le monde. Dans les années 2000, il rêve de sauver la planète en changeant le monde. Rien n’a changé, seul l’ego a pris de l’ampleur.

« Sauver la planète ». Comme le disait le célèbre humoriste américain George Carlin : « Quoi, sauver la planète ! Ces gens-là se foutent de moi ou quoi ! Nous ne sommes pas fichus de nous occuper de nous-mêmes ou des autres et ils voudraient sauver notre putain de planète (…) cette petite boule bleue qui flotte autour du soleil et qui depuis 4 milliards d’années subit des éruptions solaires, des rayonnement cosmiques, le bombardement par des comètes ou des météorites, des phénomènes d’inversion des pôles, l’érosion, les mouvements tectoniques (…) sauver la planète au motif que nous serions une menace pour celle-ci, ainsi que pour toutes ces espèces dont la nature s’est débarrassée elle-même de la quasi totalité d’entre elles et qui continue de le faire. Tu parles, tous ces petits bobos s’en foutent de la planète. Ils s’en foutent. Ils veulent juste un monde propre où vivre, un monde sûr pour leurs Volvos. Pas de quoi m’impressionner. »

Moi non plus ! Même quand ils prennent un ton de cardinal pour me parler « de vérité et d’intelligence », comme j’en ai entendu un récemment sur Arte. « Vérité et intelligence ». J’avais l’impression d’avoir devant moi un gourou ou un archidruide tendance costard en lin. Je me suis même dit qu’à l’évidence la très sainte inquisition n’avait pas brûlé toutes les sorcières et autre adorateurs de chênes saxons. Dommage (!)

Et oui toute cette rêverie cauchemardesque n’est qu’un bon gros délire de bobos aussi médiocres que mégalos, en mal d’illusion de contrôle et de problématiques qu’ils ne seront jamais à même de maîtriser, tout ça pour éviter de gérer les problèmes très terre-à-terre qui se posent à eux ou plutôt à nous. Un machin pour des gens bêtes à manger du foin. Un foin bio que je leur laisse bien volontiers…

Fascinant également que cette tête de Cohn, choisi pour tête de liste. Ce qui est certain c’est que l’on ne pourra pas lui reprocher de ne pas être en prise directe avec l’air du temps. Une véritable éolienne que ce Cohn-Bendit. Les pales qui moulinent toujours du bon côté. Ce qui reste, après tout, une forme de pensée révolutionnaire. Tourner sur soi même en revenant régulièrement au point de départ. Ecolo-antilibéral-contestataire se présentant comme un « homme nouveau » en 2009 ; social-libéral favorable à la privatisation des services publics dans les années 90 et 2000 ; social-démocrate dans les années 80 ; contestataire-libertaire dans les années 70. La boucle est bouclée.

Et quel magnifique contestataire en effet, aujourd’hui comme hier. Hier, on sentait que son sens de la contestation le portait déjà à avoir en tête l’avenir de la planète, celle des espèces fragiles, notre avenir, celle de l’espèce la plus fragile… l’enfant. Aujourd’hui, il conteste toujours. Il nous conteste le droit de lui mettre son groin dans sa fange, dans ses confessions abjectes. Celles formulées en 1975 dans son livre « Le Grand Bazar » (Editions Belfond) : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : « Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d'autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. » (…) « J’avais besoin d’être inconditionnellement accepté par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu’ils dépendent de moi. ». Propos réitérés sur le plateau de l’émission apostrophes du 23 avril 1982 : « Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. (…) Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique. C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque. »

Oui, ce petit monsieur qui aimait tant se faire chatouiller le « grand bazar » par des enfants, conteste. Il nous conteste le droit au dégoût car voyez-vous, ce petit monsieur n’a rien fait. Ce sont ces gosses qui l’ont caressé. Il n’était pas pédophile. C’étaient sans doute tous ces pervers polymorphes de gamins qui étaient adultophiles. Il n’a jamais corrompu des mineurs, mais a été victime de corruption de majeurs, une forme de viol…

Sérieux, quand je pense à cet énergumène, il ne me vient que des images animalières de l’ordre des suidés, ordre appartenant à la grande famille des ongulés. Mais je vais éviter. Je vais même tenter de faire dans le fleuri. Juste le temps de dire que lorsque l’on s’est permis de planter ses canines dans le fruit défendu le plus sacré qui soit, l’enfant, tout en s’en léchant encore les babines, on ne la ramène pas, on ne la ramène plus. On ne donne des leçons sur rien, ni à qui que ce soit, encore moins à mon François Bayrou. On ferme sa grande gueule. Quand on a corrompu le fruit du jardin d’Eden, sans jamais l’avoir assumé, on ne vient pas jouer les chevaliers blancs ou verts de la lutte anti-corruption.

Enfin, après tout, il aurait tort de se priver d’essayer. Les gens gobent. Ils sont prêts à confier le sort du verger européen à cette langue fourchue. Même si à leur décharge un « ver » peut faire illusion en se déguisant en « vert », de quoi susciter la confusion dans des cervelles un peu trop végétariennes.


Pourtant on ne peut pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus. Pierre Desproges dans son réquisitoire du 14 septembre 1982 (les réquisitoires des flagrants délires) ne présentait-il pas, très justement, « cet homme (…) à l’automne de sa vie, à la fin de son voyage (…) bon pour l’euthanasie » comme « un aliéné mental », « à la fois psychotique et névrosé », « pyromane en 68, paranoïaque depuis l’enfance ». Tout était déjà dit, non ?

Passons maintenant à nos fascinants medias aussi qu’à la tout aussi fascinante opinion publique.

Franchement j’adore ! Alors qu’ils sont d’ordinaire si friands de la vie sexuelle de l’homo politicus, là ils bloquent. Alors qu’ils sont capables de vider des citernes d’encre fielleuse sur la double vie affective de François Mitterand, la compulsivité séductrice de Jacques Chirac (rappelez-vous le « deux minutes, douche comprise » qu’on lui servait dans les années 80), celle de notre président et de son épouse actuelle, mais aussi celle de Dominique Strauss-Kahn au FMI, sans oublier l’affaire Ambiel, du nom de ce conseiller en communication de Jean-Pierre Raffarin qui a du démissionner après avoir faut l’objet d’un interpellation en compagnie d’une prostituée mineure… Alors qu’ils sont capables d’en faire des tonnes, là, non. S’agissant des turpitudes morales de Danny le ver, ce ne sont pas les faits qui choquent mais le fait que François Bayrou rappelle cela à l’autre donneur de leçons, au docteur honoris causa ès « ignominies ». « Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt », n’est-ce pas ? Voilà pour les médias. La seule erreur de Bayrou ayant été de l’avoir fait lui-même, alors qu’à son niveau, on laisse ce travail aux lieutenants. Il aurait dû rester bien au dessus de ce genre de carpocapse avec lequel il n’a rien à voir.

Quant à l’opinion publique, même pas besoin de développer. Si elle est capable de défendre ce genre de ver à granny, c’est qu’elle ne vaut pas mieux que ses médias. Broutez, braves gens, broutez, l’herbe du nouveau jardin d’Eden que vous promet Europe-ecologie est assurément verte. Une herbe qui sera, c’est sûr, de très bonne qualité…

SILilith qui s’en va prendre un petit thé vert.

9 commentaires:

Nina a dit…

Vite vite...J'espère mon Sil que tu trouveras ce petit billet avant ce soir.
Je t'en avais parlé une fois de cet incroyable Sousa Mendes et France 2 en a fait un téléfilm !

http://www.programme-tv.net/divertissement/1577210-desobeir/

Pourvu que tu lises cela vite.

Je t'embrasse mon tugue à moi.
Passe le bonjour à Madame Sil,

Nina

Tranxenne a dit…

Magnifique ! Grandiose ! T'as bouffé du lion toi, dis donc.

Tranxenne a dit…

J'espère que ce billet va paraître sur Extrême-centre. Il mérite la diffusion la plus large.

SIL a dit…

Merci beaucoup ma Nina.

SIL a dit…

J'ai plutot mangé de la hyène. j'en ai chopé deux en marge d'un défilé neo-naze...

Bon, ça donne mauvaise haleine mais ça requinque ;-)

Sinon, Je le poste tout à l'heure sur eXc...

@+ mon TranX

pôlagratay a dit…

le vert c'est la couleur de l'espoir, N'oublis pas que dans bucolique il y'a "bu" et hic! En ces temps de réchauffement climatique se désaltérer en votant vert ne dois pas nous faire rougir(putain de jeux de motS chromatique!). tes propos sur Dany et companie SE Tiennent, le bougre est bruillant et indéfendable à maints égards mais sois honnète en reconnaissant que tous ces gens qui comme moi ont voter vert ne l'on pas fait pour soutenir les chefs de file indienne du mouvement (d'ailleurs tu m'explique comment on "soustient qulchose qui pèse mois lourds que l'air? Il s'agit simplements d'ectoplasmes politiques, de grands écrans verdâtres sur lesquels on peu, le temps d'une élèction européene projeter à loisir le court-métrage de nos rêves tronqués.mALHEUREUSEMENT JE NE PEUT PAS EN DIRE AUTANT DES AUTRES PARTIS DE GAUCHES: AU ROYAUMES DES AVEUGLES LES BORGNES SONT ROI.moi vive le roi vert(vert pomme biensure pas vert croissant de lune on se comprend)

SIL a dit…

Pas mal, pas mal et pas seulement parce que j'ai toujours aimé les Poils même à Gratay...

Anonyme a dit…

Le vert est la couleur préférée de mon fils...

Et puis, quand on a fait le tour du reste des "programmes" politiques européens de gauche, et que l'on fait parti des rares qui vont toujours voté, on n'avait pas trop le choix...

Melle

SIL a dit…

Comment ça, il n’y avait que ça à Gauche… mais non, mais non, il y avait ma liste préférée par exemple, celle demandant l’autodétermination de l’Elam Tamoul… euh…

Sérieux que veux-tu que je te dise à part te donner partiellement raison. Les Verts l’ont super bien joué, avec une jolie macédoine de légumes pour programme, en faisant partie des rares à parler d’Europe et avec pour tête de liste un gars accroché au parlement comme une bernique à son rocher. C’était imparable surtout face au vide ou au populisme moisi servit par le reste de la gauche ou du centre…