jeudi 9 juillet 2009

NON, L’ANTIAMÉRICANISME N’EST PAS « UNE MÉTAPHORE DE L’ANTISÉMITISME » !


Il y a de cela deux ans, Bernard-Henri Levy, à qui il arrive moins que d’autres certes mais parfois quand même de verser dans la calembredaine, affirmait dans son ouvrage « un cadavre à la renverse », « que l’antiaméricanisme est la métaphore de l’antisémitisme », dans le sens où la focalisation sur les EUA en tant que source de tout mal lui rappelait comme des vieux souvenirs particulièrement désagréables.

Pourquoi est-ce une baliverne ? Pour des raisons que je vous expliquerai sous forme d’une métaphore suffisamment imagée pour être comprise par tous, y compris par ceux qui n’utilisent que les fonctions reptiliennes de leur cerveau.

Voyez-vous, dans l’antisémitisme, tout y respire la lâcheté, la nullité la plus absolue, une forme de dégénérescence hominidienne. En fait, l’antisémite me fait penser à tous ces primates qui tabassent leur femme. Vous savez, ces porcs qui ne foutent rien de véritablement utile, ni de leur cervelle ni de leurs dix doigts, qui envoient leur femme au charbon pour nourrir le foyer et qui le soir venu exigent qu’elles s’occupent de toute la maisonnée. Le genre de raclure qui se contente d’éructer des ordres sans fondement et qui histoire de défouler un quelconque besoin primaire se permet de cogner sa femme au motif qu’elle n’en ferait pas assez ou voudrait prendre un quelconque ascendant sur lui.

Toutes choses que l’on ne retrouve pas dans l’antiaméricanisme. Car si ce sentiment n’en demeure pas moins, dans notre cas français, absurde, il a quand même beaucoup plus de gueule. Absurde car si des grandes nations comme la Russe ou la Chinoise peuvent, du fait de longues périodes de confrontation, arborer un antiaméricanisme bonhomme, ce n’est pas notre cas. Se montrer antiaméricain lorsque l’on doit à nos cousins notre liberté et une partie des conditions de notre prospérité, ce n’est ni bonhomme, ni malin.

En fait pour rester dans la métaphore, cela me fait penser à ces lascars qui détestent leur beau-frère ou cousin avec qui ils se mettent en compétition sans forcement jouer dans la même catégorie. Un beau-frère ou cousin entreprenant mais solidaire, puisque souvent prêt à sortir les membres de sa famille de la mouise. Le genre de lascar un peu veule, pas très dégourdi, franchement aigri, qui veut péter plus haut que son cul et qui au final a toujours besoin qu’on lui rende service ou qu’on le sorte de la merde dans laquelle il s’est mise, tout en crachant dans la main qui lui a été tendue.

Par conséquent, si notre antiaméricanisme s’avère une attitude pas très futée, elle n’est pas pour autant comparable avec l’antisémitisme…

SILogique

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