mercredi 30 septembre 2009

« Les visages de Mahomet » : il en manquait un ; le voici (la vanité de Mahomet).


Le 30 septembre 2005, à la suite des difficultés rencontrées par l’écrivain danois Kare Bluitgen pour faire illustrer son livre pour enfants consacré à Mahomet, le journal Jyllands-Posten publie 12 caricatures sous le titre « les visages de Mahomet ».

À l’évidence, il en manquait une. La voici. Une indiscutable représentation de Mahomet, validée par dieu lui-même.

Comme l’aurait dit Lacan, « Allah est mort, le problème est qu’il refuse de le savoir »…

SILacanien

mardi 29 septembre 2009

Oh toi, t’as une tête à avoir la grippe (la grippe NPA).


Je suis tombé hier sur cette photo, et là, devant ça, m’est venue instantanément, allez savoir pourquoi, la vanne suivante : oh toi t’as une tête à avoir la grippe. Excellent non ?

Vous trouvez que je suis méchant. Que voulez-vous que je vous dise. Lorsque je contemple cette face de virus grippal, je comprends mieux pourquoi les marxistes tiennent tant à leur homme nouveau.

C’est logique après tout. Quand tu ne ressembles à rien, que t’es à peine doté d’une bonne trogne de frustré, couplée à un ego délirant, et surtout incapable de te rendre vraiment utile, tu m’étonnes que tu sois pour l’homme nouveau. Même pas fichu d’exploiter politiquement l’éclatement de l’une des plus belles bulles spéculatives. C’est triste non ?

Parfois j’imagine les repas dominicaux chez sa belle famille, celle de sa grande bourgeoise de compagne. M’est avis que son beau-papa doit pas mal se fiche de sa tronche. « Alors mon petit Olivier, et vos petites affaires politiques, comment se portent-elles… Olivier, vous voilà tout pâle… La crise ? Ce n’est pas la grippe au moins ? » Belle maman se contentant sans doute d’un « Vous reprendrez bien une petite part de religieuse, mon petit Olivier ? »…

Finalement, le meilleur investissement qu’a fait ce looser, c’est sa femme, non ?

SILalutte finale

dimanche 27 septembre 2009

samedi 26 septembre 2009

FACE ALLAH FOLIE DU REGIME DE TEHERAN, OPTIMISME OU PESSIMISME


Disons que la meilleure façon d’y répondre est peut-être de rappeler deux choses :

Une vieille blague juive voulant qu’il y a un demi-siècle, les pessimistes ont fini à Brooklyn et les optimistes à Auschwitz ; ainsi qu’une vieille expression romaine que j’ai remis au goût du jour, « tous les chemins balistiques mènent à Qom » (le Q se prononce R).

SILomon fumant du chiite.

vendredi 25 septembre 2009

LES MALADROITS DU TRAVAIL : POUR PLUS DE JUSTICE SOCIALE, TAXONS TOUTES LES MALADRESSES (!)


Non mais c’est quoi ce travail ou plutôt cette volonté manifeste de ne pas soutenir la brillantissime proposition de taxer les indemnités d’accidents du travail ? Hein, allez, je veux un volontaire ; allez, hop, hop, hop ; non pas toi Eric, t’en fais déjà bien assez comme ça, va ; tu pourrais nous péter une durite ou finir par nous ponctuer ton intervention d’un très malvenu doigt d’honneur ; faut pas. Alors, personne d’autre ?

Bon puisqu’il me faut tout faire, défendons donc cette enthousiasmante réforme dont je m’en vais, d’un pas joyeux et assuré, démontrer aussi bien le caractère social que responsabilisant.

C’est vrai quoi, sincèrement, sérieusement, les yeux dans les yeux, comment quelqu’un pourrait-il soutenir cette injustice flagrante qu’est la non fiscalisation des indemnités versées à la suite d’un accident de travail. Franchement, n’est-ce pas là une forme de prime à la casse, à l’inconséquence, à la maladresse et aux comportements irresponsables. N’est-ce pas là encourager les salariés à s’accidenter volontairement afin de fuir leurs obligations contractuelles ? Pour preuve de mon brillant raisonnement, avez-vous déjà rencontré un rentier en accident de travail ? Et bien non, preuve s’il en fallait que certains travailleurs doivent bien le chercher, leur accident. Voilà également pourquoi nous nous montrons particulièrement aimables en matière fiscale avec la rente, étant donné que celle-ci sait se montrer responsable en toute occasion, telle que la crise actuelle le démontre d’ailleurs. Pour le chapitre responsabilisation, c’est fait.

S’agissant du caractère social de cette mesure, elle sera tout aussi facile à démontrer. Est-ce que tous ces maladroits se rendent compte non seulement qu’ils mettent leur patron et collègues dans la panade puisque ceux-ci devront remplacer au pied levé ces désastreux personnages, mais également du coût social que représente leurs fautes d’attention. Non contents de ne pas cotiser les jours qu’ils passeront allongés sur leurs canapés devant la télévision, ce ne sont sûrement pas eux qui paieront les pots cassés puisque c’est la collectivité qui leur versera des indemnités. Quel scandale ! Un scandale social qui se retrouvera par cette infime taxation à peine compensé.

Tiens, histoire de rester en matière de justice sociale, je signale qu’il nous faudra tout de même finir par nous pencher un jour sur les maladies professionnelles car je ne peux m’empêcher de me demander si l’actuelle augmentation des Troubles musculo-squelettiques, des cancers professionnels et autres pathologies, ne tiendrait pas de la mode. Hein, qu’en pensez vous ? C’est vrai quoi, avez-vous déjà rencontré un rentier ou tout autre évadé fiscal atteint d’asbestose ? Non, n’est-ce pas ! Preuve encore une fois que tout cela est pour le moins suspect et que le combat pour plus de justice sociale reste un chantier ouvert… Attention à la marche !

SILalutte continue.

jeudi 24 septembre 2009

GEORGE FRÊCHE, POSSIBLE MINISTRE D'OUVERTURE ?


J’apprends, sans le moindre étonnement, que Georges Frêche, le président de la région Languedoc-Roussillon, exclu du PS en 2007 suite à ces nombreux dérapages xénophobes, apporte son soutien à Brice Hortefeux dans les termes suivants, « C'est ridicule, j'ai entendu ses propos et je n'y trouve rien d'extraordinaire. Aujourd'hui, on demande à tous les hommes politiques de faire de la langue de bois sous peine d'être cloué au pilori. Hortefeux n'est pas raciste ! »

Comme par ailleurs je ne cesse d’entendre, sans grand étonnement non plus, aussi bien à ma droite qu’à ma gauche, des gens me rétorquer à la pas-frêche que Boutefeux a eu raison de dire « Quand il y en a un, ça va ; c'est quand il y en a beaucoup (de Maghrébins) qu'il y a des problèmes », expliquons très simplement pourquoi il s’agit d’une nauséeuse bêtise, un peu comme je l’avais fait pour d’autres propos du même genre, ceux d’un papa Dom ou d’un Le Pen voulant que « Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont ; et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. »

En effet pas mal de monde me dit, très justement d’ailleurs, « enfin, 60% de musulmans en prison et de plus en plus de violences teintées de ce brun typiquement maghrébin ne vont quand même sans poser des problèmes et des questions ». Ce à quoi je réponds simplement que le ministre Hortefeux n’a en rien soulevé tel ou tel problème en y cherchant des réponses culturelles, sociologiques ou autres, comme j’ai pu moi-même le faire, mais a rendu les Maghrébins synonymes de problèmes, ce qui n’est rien d’autre qu’une remarque raciste puisqu’il essentialise un groupe humain.

Mais ce n’est pas tout car le ministre Hortefeux n’étant en rien humoriste, anthropologue ou sociologue, mais un homme politique, sa remarque soulève avant tout un problème politique qu’il convient de traiter également. En commençant par énoncer un problème à la con.

Mettez un certain nombre des braves immigrés chinois dans un endroit, des braves immigrés galactiquement connus pour leur respect de l’autorité, leur sens du travail et de la réussite individuelle. Croyez vous que cette seule bravitude suffira à éviter « les problèmes » comme dirait l’autre ? Si ce n’est pas le cas, calculez alors le temps que mettront des mafias chinoises à prendre possession de ce territoire et de ses populations.

Par conséquent, très simplement et indépendamment des spécificités culturelles, sociologiques, biologiques, karmiques ou astrologiques, propres à chaque communauté immigrée, j’ai surtout envie de dire et d’insister sur le fait que « les problèmes » liés à l’immigration sont et resteront bien plus liés à l’abandon de territoires et de populations entières à des lois autres que nationales, qu’à des histoires de nombres. Là où la république n’expliquera pas, n’affirmera plus ses valeurs, et ne fera pas respecter notre loi nationale, les problèmes apparaîtront et subsisteront. Voilà ce qu’il serait bon que le problématique Hortefeux intègre pour de bon.

À un certain moment, politiquement parlant, il faut quand même finir par savoir dans quel camp on se situe, mes petits cocos, soit dans celui de l’état de nature ou bien alors dans celui de l’état de droit.

Ce qu’elle peut me fatiguer cette époque où il faut rappeler sans cesse les plus flagrantes évidences…

SILcéron

mercredi 23 septembre 2009

mardi 22 septembre 2009

LA MODE DE LA GRIPPE AH-AH-ARGH NE ME FAIT PLUS RIRE


Après les édiles qui veulent interdire de cracher par terre afin d’éviter de contaminer les pelouses, principal vecteur de la grippe A comme chacun sait, ou ceux encore qui, afin de toujours mieux nous protéger, appellent en Bretagne ou en Argentine à la prohibition des échanges d’amabilités tactiles ou buccales, et face à la pénurie d’équipements de protection…

En plus d’inciter au port du slip nasal réutilisable puisque lavable, je proposerais bien volontiers à ceux que ce moyen de protection répugne, une façon aussi radicale qu’efficace d’éviter de contaminer nos semblables. Le suicide (!) En tout cas ceux qui ont adopté ce moyen de quarantaine ne s’en sont jamais plaints.

De surcroît, le suicide, en voilà une idée qui tombe bien. Il paraîtrait qu’elle serait « à la mode », selon l’autre pisse-froid de technocrate qui se trouve à la tête de France-Télécom, messire Lombard, société où le syndrome du Karoshi (suicide par le travail) bat son plein. « A la mode », comment démontrer en une seule phrase que ce qui est à la mode est plutôt ce genre d’otaku de l’économie, ce genre d’autiste ayant pour cuculte celui du seul chiffre et pour liturgie ce stakhanovisme-managérial qui rend dingue de plus en plus de salariés du privé comme du public, cadres y compris. « A la mode », je t’en foutrais de la mode, moi.

« Victime de la mode, tel est son nom de code », plutôt, comme le chantait si bien Mc Solar…

Docteur HouSIL.

lundi 21 septembre 2009

CARTER AU SECOURS DU BARACALIMERO NATIONAL (SNIVELLER-IN-CHIEF CONCERTO)


Comme prévu (et oui, c’est pas faute d’avoir prévenu), avec les premiers sérieux revers dans l’opinion (quelle idée aussi de faire cet été dans le political suicide by cop), voici le concerto de pleurnicheries qui démarre en fanfare avec un Jimmy Carter qui donne la mesure. Notre Barackounet serait victime de « racisme » et « z’est vraiment trop inzuste ». Rien que ça. Mortus ridendo !

« Obama victime de racisme », selon Carter AFP 16/09/2009

Le ressentiment exprimé ces derniers temps par de nombreux Américains contre le président Barack Obama et les critiques virulentes dont il fait l’objet sont liées au racisme, estime l’ancien président Jimmy Carter. “Je pense qu’une part écrasante de l’intense animosité qui s’est exprimée envers le président Barack Obama tient au fait qu’il est noir, qu’il est afro-américain”, a déclaré M. Carter, 84 ans, dans une interview diffusée mardi sur la chaîne NBC.



“Je vis dans le Sud” des Etats-Unis, (dont l’histoire a été marquée par l’esclavage et une discrimination raciale longtemps institutionnalisée), “et j’ai vu le Sud faire beaucoup de chemin”, a poursuivi M. Carter, qui vit en Géorgie (sud-est). “Mais cette tendance raciste existe toujours, et je pense qu’elle est remontée à la surface en raison d’un sentiment partagé par beaucoup de Blancs, pas seulement dans le Sud mais dans l’ensemble du pays, pour qui les Afro-américains ne sont pas qualifiés pour diriger ce grand pays.” “C’est quelque chose d’abominable, qui me chagrine et me préoccupe profondément”, a-t-il conclu.

dimanche 20 septembre 2009

DANS LA SERIE, LES OISEAUX SE CRACHENT POUR MOURIR : UN PIGEON911 NOMME KASSOVITZ (THE FRENCH COQ IS DEAD)


C’est le cœur implosé par la peine que le Republicoin annonce à toute la bordure extérieure de notre galaxie (actuelle aire d’influence de l’universalisme français) que le coq gaulois est mort. Le pigeon prend désormais sa place de symbole national. Et oui, malheureusement, notre vieille nation, en offrant de plus en plus l’image d’un pigeonnier, a fini par tuer son glorieux coq.

En effet, après Thierry Meyssan, Marion Cotillard, Christine Boutin, Jean-Marie Bigard, voici qu’un autre brillant esprit français, Mathieu Kassovitz, juge que « la version officielle (des événements du 11 septembre) qui a été donnée par les Américains est obligatoirement questionnable ». Mais voui ! touttafè !

SILfure d’ammonium.



Addendum scientifique : pour ceux que le démontage de ces tours d’inepties intéresse, je leur conseille la lecture d’un véritable expert, le professeur Quirant qui analyse le récent livre du fumeux Eric Raynaud « 11 septembre, les vérités cachées ».

samedi 19 septembre 2009

VOILE PAS VOILE (16) : LE VOILE, ELLE S’EN TAQUINE LE BARBU, AU NEZ ET A LA BARBE DU PROPHETE (IN BED WITHOUT MOHAMMED)


Et oui… le port du voile, elle s’en fait un récital de joyeuses… chose qui m’eXcite… voili voilou !

Un attentat allah-pudeur tout en doigté par SILidim le Magnifique.

vendredi 18 septembre 2009

LES GAUCHISTES ET AUTRE ENNUYEUX, M'ENNUIENT VERY-MUCHO (CENTRE OU GAUCHISME, UN DILEMME A REGLER AU PLUS VITE)


À chaque explosion de violence chez nos bons-sauvageons, que ce soit ici ou ailleurs dans notre « vilaine » Europe, nous avons droit systématiquement au deux ritournelles habituelles de la part de nos zumanistes piliers de comptoir médiatiques. Il faut réinstaurer le dialogue entre les policiers et les djeuns et il faut combattre ce vilain ennui, propre à nos « sociétés de l’ennui », qui pourrit tous ces beaux et jeunes esprits.

Bon, concernant la réinstauration du dialogue Police-djeuns, pour y avoir longuement réfléchi, je peux vous dire que c’est faisable bien que cela sera loin d’être facile. Pour la bonne raison que policiers et djeuns ne parlent pas la même langue. Les premiers parlent un français tout à fait correct alors que les seconds baraguouinent un charabia suburbain totalement imbitable, à moins de le pratiquer depuis votre jeunesse. D’où les incompréhensions. Ah ben, c’est certain que pour s’entendre, il faut déjà parler la même langue, n’est-ce pas ? Et là, il y a du travail.

S’agissant de l’ennui, cette question sera plus facile à traiter pour la bonne raison que j’ai déjà testé le remède. En effet, depuis plus de quinze ans j’entends sans cesse dans les banlieues où je traîne des mugissements tels que « on s’ennuie » ou « c’est la galère zincou (cousin), y’a rien à faire ». Preuve, au passage, s’il en fallait, qu’avec la jeunesse c’est plus souvent l’onanisme au pouvoir que l’imagination.

Des petits mugissements auxquels je réponds en beuglant de la même sempiternelle façon. Que dans nos sociétés libérales, l’ennui est une affaire strictement personnelle qui relève de la responsabilité individuelle.

Personnellement je ne me suis à ce point jamais ennuyé, que des fois je me sens obligé de pratiquer le zazen afin de goûter à un peu de ce vide reposant ou de m’adonner au « nadismo » histoire de mettre un frein aux emballements de mon accélérateur de particules synaptiques.

Le « nadismo » ou l’art du « rien faire » en portugais, est ce mouvement initié par un ancien créatif stressé de Porto Alegre, le designer Marcelo Bohrer, 34 ans, qui après avoir connu un syndrome d’épuisement professionnel en 2003 a décidé d’apprendre de temps en temps à ne rien faire. “Ne rien faire, parfois, c’est fondamental pour une bonne qualité de vie“, nous explique Marcelo Bohrer. Quand je vous dis que le « rien à faire » est une affaire de responsabilité…

Car sans vouloir me prendre pour une norme, quoi qu’après tout, donc souhaitant m’ériger en norme, je ne me suis jamais ennuyé. Non jamais, alors que j’ai pourtant grandi dans un milieu particulièrement défavorisé. Un endroit où la municipalité ne mettait pas grand-chose de gratuit à la disposition des djeuns, le 16e arrondissement parisien et plus précisément le rez-de-chaussée de ce 16e arrondissement. Déjà que tout est payant dans le 16e, imaginez pour les fils de concierges. Pas de MJC, pas d’équipements sportifs accessibles, ni de club de sport gratuit, comme dans toute mairie communiste. Même la bibliothèque la plus proche de chez moi, celle de la paroisse Saint-Honoré D’Eylau, était payante.

Qu’à cela ne tienne, avant d’être suffisamment grand pour que ma portugaise de mère m’autorise à m’éloigner tout seul jusqu’à la bibliothèque gratuite la plus proche, celle du Trocadéro, je lisais entre deux séries télé mes manuels scolaires. Fait suffisamment rare pour mériter d’être mentionné et érigé en exemple.

Une fois en âge de quitter tout seul mon avenue Saint-Honoré d’Eylau pour mon collège Eugène Delacroix, non seulement je pus emprunter tout ce que la bibliothèque du Trocadèro avait à m’offrir, mais j’avais également découvert qu’il m’était possible de m’initier gratuitement à tout un tas de sports au Centre d’Initiation Sportive du Stade Suffren, dans le 15e arrondissement. En plus des sports classiques, je goûtais à la boxe française, à l’escrime, au rink-hockey, à plongée sous-marine en piscine, et au canoë-kayak quand les monos nous emmenaient sur le bassin de la villette. Bref que du bonheur…

Arrivé au Lycée Molière, en plus des études et de l’apprentissage de la drague, où avec mon âme de poète torturée de l’époque, j’excellais si peu, au point de pouvoir ouvrir une succursale de Truffaut avec tous les râteaux récoltés, j’adorais me balader le long des bords de Seine jusqu’aux boîtes des bouquinistes.

À 18 ans, en même temps que ma famille déménageait pour la banlieue, quittant le rez-de-chaussée pour un premier étage, ascension sociale oblige, j’ai commencé à bosser pour payer mes études. Un double DEUG d’histoire et archéologie qu’offrait à l’époque Paris I, et que j’avais choisi tant j’avais soif de savoirs. Les 22 UV ne paraissaient pas assez et j’avoue avoir eut du mal à choisir entre toutes les matières étalées devant moi. En travaillant, bien d’autres choses non gratuites s’offrirent à moi. Musique, cinéma, jeux-videos, arts martiaux, voyages…

Alors pour revenir aux offres gratuites, que l’on arrête avec les « je m’ennuie ». Ça m’ennuie ! ça m’ennuie autant que ces journées de 24 heures qui ne me laissent jamais assez de temps pour découvrir, lire, écrire, bâtir, marcher, discuter, rêver, créer et aimer autant que je le voudrais. Tant de choses que je désirerais faire et que je ne ferai jamais par manque de temps. Quel gâchis. Alors de grâce pas de « je m’ennuie » devant moi. Cela me donne des envies de gifles. C’est une insulte à la vie. Car comme le dit Jarod dans la série Le Caméléon « La Vie est un cadeau »…

SIL qui précise à tous ceux que mes occupations ennuient, que nos démocraties libérales permettent même aux branleurs qui s’ennuient de se branler. Tout ennui involontaire est donc décidemment impossible.

mercredi 16 septembre 2009

DE LA HAINE SOCIALE, ENTRE AUTRES (CENTRE OU GAUCHISME, LE DILEMME DE LA ROCHELLE)


L’un des mes camarades et surtout ami socialiste n’arrive pas à comprendre en quoi cette haine sociale venue de l’extrême gauche serait de même nature que la haine raciale diffusée par l’extrême droite. Pour lui il y a bien une différence entre les deux. Les « exploités » ont raison de haïr les « exploiteurs ».

Vous me direz ce que vous en pensez mais il me semble que c’est pourtant simple. Cette même nature haineuse ne réside-t-elle pas dans le fait de définir des purs (les Exploités) et des impurs (les Exploiteurs), dans le fait de jauger les gens ou des catégories d’individus non pas à partir de ce qu’ils pensent, disent et surtout font, mais à partir de ce qu’ils seraient par nature.

Selon cette « pensée » d’extrême gauche, le Riche serait forcement un criminel et le Patron un exploiteur. Alors que pour les sociaux-démocrates comme moi, tant qu’un riche remplit ses obligations fiscales, je suis plutôt heureux de sa prospérité et tant qu’un patron remplit ses obligations sociales, je souhaite à cet agent économique indispensable à la vitalité de notre système tout le succès possible.

Et pour tout dire, j’ai à ce point les idées larges que j’en autorise même le rentier et le spéculateur à vivre. C’est que je ne veux faire rendre gorge à personne, moi. Perso, tant que cette aristocratie financière vivant de l’effort, du mérite, du travail des autres et que je souhaite juste combattue politiquement et fiscalement, ne cherche pas à torpiller en permanence les intérêts économiques de nos Nations pour leur seul intérêt, ne cherche pas en permanence à diviser nos concitoyens, en incitant à manifester tous les dimanches que le seigneur fait ceux qui rêvent de la rejoindre, je la laisse vivre et s’étouffer toute seule dans son gras. C’est mon côté grand prince de Gauche.

Tiens en parlant de manifestations dominicales, je me rends compte qu’à Droite aussi on n’est pas immunisé contre la haine sociale. Quand par exemple on estime les travailleurs du secteur public « privilégiés » ou « fainéants », quand on décrète le chômeur « bon à rien » et le pauvre « parasite »…

Tiens, je me rends compte également qu’à Gauche, la haine raciale peut nous infester comme lorsque « l’Exploiteur » y prend les traits du Juif. Comment ça « N’importe quoi ? » Pourquoi dans notre camp, le mot « juif » est toujours dit du coin des lèvres? Pourquoi a-t-on entendu chez des militants, lors des primaires socialistes pour les présidentielles 2007, que DSK ou Fabius n’auraient pas été les meilleurs candidats pour un PS ayant besoin du vote des banlieues, parce que juifs ? Pourquoi le sionisme y est encore un gros mot ? Pourquoi préférons nous défendre une majorité islamique considérée comme « exploitée » parce que pauvre alors que leurs riches Etats sont pleinement responsables de cette pauvreté, au lieu de défendre une minorité hébraïque trop souvent menacée, considérée comme exploiteuse tout ça parce que l’Etat d’Israël travaille à la prospérité de son peuple ?

Ouais, au final, l’extrême droite et l’extrême gauche sont bien de la même famille depuis leurs modes de raisonnement simplistes jusqu’aux variétés de Haine qu’elles diffusent à Droite comme à Gauche. À nous démocrates de Gauche comme de Droite de renvoyer ces rejetons de la Haine dos à dos, de leur refiler les îles Kerguelen pour qu’ils s’y foutent sur la gueule et d’enfin vivre loin de leurs délires…

Un garçon doux et doSIL.

Addendum Boutefeux : S’agissant de l’affaire Brice Hortefeux, en plus de lui rappeler s’il s’en tient à la thèse de l’humour qu’il n’est pas là pour en faire, je vous conseille la lecture d’un communiqué de l’ASKAF (association des Kabyles de France) qui a l’avantage de mettre les points sur le « i » aussi bien à gauche qu’à droite, et avec lequel je suis on ne plus d’accord.

lundi 14 septembre 2009

LE GAUCHISME OU LA CHANCE DES BRANLEURS (CENTRE OU GAUCHISME, LE DILEMME DE LA ROCHELLE)


La famille, politique y compris, est toujours une grande source de tracas, de soucis et de maux de tête. Oui, les Socialistes me fatiguent very-mucho.

Voyez-vous, ils en sont encore à préférer une alliance avec les gauchistes et autre verts-tout-moisis, à une saine centrisation de leur pensée ; à faire fi des paroles pleines de bon sens de mon Che(venement) à moi, à savoir que « seul la croissance peut être source de progrès et non la décroissance », préférant les imprécations démagogiques de la ténardière en chef du PS ; et à donner pour seul sens à une éventuelle alliance depuis le Centre jusqu’au PC, comme ce fut le cas chez mon Peillon, que j’aime pourtant follement, le sens de l’opposition à Sarkozy. En ce sens (un peu stupide), il me semble qu’il manquait à l’affiche un autre sémillant opposant, Jean-Marie Le Pen (!) Au passage, dis-moi jolie Marielle, c’était quoi cette idée plus que maladroite consistant à se faire prendre en photo aux côtés du communiste Robert Hue ; ça va pas, non ?!? Peillon est certes mignon mais quand même, ouvre les yeux que diable (rouge).

Bref, les socialistes me fatiguent et à l’évidence, ils ne tireront rien d’autre de leurs petits devoirs de vacances, que de quoi obtenir à nouveau des notes politiques très médiocres. Aussi, c’est dans ce contexte de branlettes estivales pour le PS, à La Rochelle ou ailleurs, que je propose le petit rappel historique qui suit.

En 1931, le comte Sforza, diplomate italien en exil, défendait la démocratie en démontrant que le fascisme était la chance des médiocres comme le gouvernement de ceux-ci.

Bien qu’il effleure la même conclusion pour les dictatures d’extrême gauche, on a longtemps oublié qu’à cet extrême, les médiocres pullulent tout autant. Des médiocres d’extrême gauche que l’on connaît depuis sous le qualificatif de « branleurs », qui vivent tout autant d’un ressentiment, d’une haine devenue trop souvent acceptable, de la haine social, et qui n’ont jamais eu et n’auront jamais rien de constructif à proposer.

Le Fascisme, la chance des médiocres et le Gauchisme, la chance des branleurs… Un point commun de plus entre ces deux extrêmes haineux.

SILgueiro Maia.

Propos tenus en 1931 par le comte Carlo Sforza (1873-1952), ancien ministre des Affaires Etrangères, ambassadeur en France en 1922. À l’arrivée de Mussolini au pouvoir, il démissionne de son poste d’ambassadeur à Paris et mènera une campagne de tous les instants contre le fascisme :

“Il a été à la mode ces dernières années, un peu partout en Europe, de médire de la démocratie comme d’une forme de gouvernement des plus médiocres, tandis que la dictature serait, elle, le régime où les meilleurs auraient leur chance, à l’abri de l’aveugle sort des urnes. C’est le contraire dont l’expérience a fourni la preuve: la dictature a montré très souvent n’être que la voix d’une foule ivre et de ses lois - les lois de la foule ivre -, à la Lynch. Tous les dictateurs se sont montrés des démagogues, surpassés seulement par des aspirants-dictateurs, à la Hitler. Jamais un Premier ministre de l’Europe libérale n’a déversé sur des foules des tirades aussi démagogiques que celles dont deux ou trois dictateurs au pouvoir se sont faits les spécialistes.

Lorsque les dictateurs font appel aux passions populaires, c’est presque toujours aux passions les plus dangereuses qu’ils s’adressent: ils se trouvent obligés de réveiller des sentiments de guerre, de nationalisme déchaîné. En effet, les dictatures ne peuvent durer et prospérer que dans une atmosphère de guerre. Si leur politique étrangère reste ou semble [pour le moment] pacifique, c’est seulement parce qu’elles se sentent liées par une atmosphère internationale qu’elles ne sont pas assez fortes pour défier. Mais qu’une fissure se forme, et toute dictature se mettra à espérer que le jeu sanglant approche à nouveau.

On pourrait dire que cette excitation des passions nationalistes chez les masses constitue la caractéristique commune et essentielle des dictateurs d’après-guerre, Staline y compris, malgré son évangile internationaliste.”

in Dictateurs et dictatures d’après-guerre, Gallimard 1931, cité in Le Monde contemporain, coll. d’histoire Louis Girard, Bordas, 1968, p. 630.

dimanche 13 septembre 2009

VOILE PAS VOILE (15) : OUI EN GUISE DE KIT MAIN-LIBRES


L’autre soir, je sors de mes bureaux. Jusqu’ici rien de bien extraordinaire. Tout comme le fait de croiser mes enfoulardées, emburquées et autre enkamisés-de-force habituels, qui à cette heure-là font leurs courses dans les magasins hallals de ma banlieue verte. Tout aussi banalement, je m’apprête donc à monter dans ma voiture. Mais là, c’est la surprise. Une très jolie brunette apparaît devant moi, avec un superbe visage sublimement ponctué par deux yeux de braise, le tout emballé dans un voile plus coquet qu’islamique. Après le premier choc visuel, mon regard s’attarde sur les détails ou plutôt sur l’accessoire. Oui, l’accessoire que notre hijabigote avait coincé dans l’une des pliures de son voile. Un téléphone portable. Du coup (de fil) je me suis senti obligé de permettre au voile de servir ainsi de porte d’entrée dans la modernité. Par conséquent, le voile oui… s’il peut servir de kit mains libres.

SILidim le Magnifique

Addendum : n’ayant pas réussi à dégainer mon iPhone assez rapidement pour prendre notre hijabigote-hightech en photo, j’ai demandé à mon pote Billal de vous faire ci-dessous une petite démonstration de modernité islamique. Épatant, non ?!?

samedi 12 septembre 2009

ALORS MATELOT HUBBLE, QUE VOYEZ-VOUS AVEC VOS NOUVELLES LUNETTES ? « TERRES, TERRES »…

Dans la série, vous êtes certains que nous sommes le centre de la création, et l’espace est l’avenir de l’espèce, voici l’une des récentes photos prises par Hubble. C’était juste histoire de prendre un peu de hauteur mais aussi de la profondeur ;-)

« Nous avons déjà conquis la Mer ; il ne nous reste qu’à conquérir le Ciel, en laissant la Terre aux autres... Sois pluriel comme l’univers ». Fernando Pessoa

dimanche 6 septembre 2009

DANS LA SERIE OBAMESSIE : "LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS" (OBAMA, THE EDUCATOR-IN-CHIEF)


You have a new Obamessage from the educator-in-chief :

Imaginons un instant la chose suivante. Nous sommes les 11 septembre 2002. L’Amérique a été frappée voilà un an jour pour jour et le président Bush décide alors de s’adresser à tous les enfants des EUA, simultanément, dans chaque école, par le biais d’écrans d’ordinateur ou de télévision.

Celui-ci leur parle de patriotisme, de combat pour la liberté, que le combat de son administration contre le terrorisme est avant tout une façon de protéger leur avenir, et que c’est pour cela que tout le pays doit soutenir les enfants de la nation qui se trouvent déjà ou se trouveront sur le front. Ayant reçu quelques jours auparavant des instructions ainsi que des fiches d’activité, les instituteurs aident les enfants à reformuler, à intégrer le discours et à déterminer un programme d’actions patriotiques. Manque de chance, au lieu du consensus attendu autour de cette initiative, le président Bush récolte un tollé généralisé. On hurle au fascisme, à l’endoctrinement, à l’infamie face à ce qui n’est rien d’autre qu’une utilisation de jeunes esprits à des fins politiques. La presse européenne se déchaîne. Certains y voient un indice supplémentaire de la bêtise de GWB, d’autres la preuve qu’une horrible machination est bien en marche depuis le 11 septembre 2001 visant à installer une dictature neoconservatrice à l’échelle mondiale voire galactique. Un horrible cauchemar n’est-ce pas ?

Un mauvais rêve en passe de devenir réalité puisque l’Obamessie s’adressera le 8 septembre 2009 depuis son bureau ovale à tous les élèves de la nation afin de leur dispenser sa bonne parole. Il les encouragera à se fixer des objectifs, à déterminer des actions pour leur communauté, nation, ou bien aider leur très cher président. Le tout avec l’aide des instituteurs qui seront chargés de faire assimiler le message, avec sans doute interro surprise à la clef et heures de retenue si d’aventure l’Obamessage n’était pas retenu. Qui sait, après cette petite leçon, tous ces enfants chanteront peut-être un petit couplet à la gloire du guide (vidéo ci-dessus). Ben oui, faute de convaincre de moins en moins les parents, tachons de convertir leurs enfants. « Yes he cans ! »

Bien évidemment la presse dite progressiste est déjà sur le pied de guerre afin de dénoncer cette tentative d’endoctrinement on ne peut plus scandaleuse. Comment ça, « non » ?!? Inquiétant, non ?

John Portuguese PhillipSIL.

samedi 5 septembre 2009

DES NOUVELLES DE LA TAXE SHADOK : SELON NKM "LA TAXE CARBONE N'EST PAS UNE TAXE".


Pour preuve qu’impossible n’est pas Shadok, l’une des ministres de la Shadokie aurait affirmé, et ce au risque de se faire taxer de reine de l’intox ou de décrocher le prix de l’humour politique, que « la taxe carbone n’est pas une taxe »…

GibiSIL