lundi 14 septembre 2009

LE GAUCHISME OU LA CHANCE DES BRANLEURS (CENTRE OU GAUCHISME, LE DILEMME DE LA ROCHELLE)


La famille, politique y compris, est toujours une grande source de tracas, de soucis et de maux de tête. Oui, les Socialistes me fatiguent very-mucho.

Voyez-vous, ils en sont encore à préférer une alliance avec les gauchistes et autre verts-tout-moisis, à une saine centrisation de leur pensée ; à faire fi des paroles pleines de bon sens de mon Che(venement) à moi, à savoir que « seul la croissance peut être source de progrès et non la décroissance », préférant les imprécations démagogiques de la ténardière en chef du PS ; et à donner pour seul sens à une éventuelle alliance depuis le Centre jusqu’au PC, comme ce fut le cas chez mon Peillon, que j’aime pourtant follement, le sens de l’opposition à Sarkozy. En ce sens (un peu stupide), il me semble qu’il manquait à l’affiche un autre sémillant opposant, Jean-Marie Le Pen (!) Au passage, dis-moi jolie Marielle, c’était quoi cette idée plus que maladroite consistant à se faire prendre en photo aux côtés du communiste Robert Hue ; ça va pas, non ?!? Peillon est certes mignon mais quand même, ouvre les yeux que diable (rouge).

Bref, les socialistes me fatiguent et à l’évidence, ils ne tireront rien d’autre de leurs petits devoirs de vacances, que de quoi obtenir à nouveau des notes politiques très médiocres. Aussi, c’est dans ce contexte de branlettes estivales pour le PS, à La Rochelle ou ailleurs, que je propose le petit rappel historique qui suit.

En 1931, le comte Sforza, diplomate italien en exil, défendait la démocratie en démontrant que le fascisme était la chance des médiocres comme le gouvernement de ceux-ci.

Bien qu’il effleure la même conclusion pour les dictatures d’extrême gauche, on a longtemps oublié qu’à cet extrême, les médiocres pullulent tout autant. Des médiocres d’extrême gauche que l’on connaît depuis sous le qualificatif de « branleurs », qui vivent tout autant d’un ressentiment, d’une haine devenue trop souvent acceptable, de la haine social, et qui n’ont jamais eu et n’auront jamais rien de constructif à proposer.

Le Fascisme, la chance des médiocres et le Gauchisme, la chance des branleurs… Un point commun de plus entre ces deux extrêmes haineux.

SILgueiro Maia.

Propos tenus en 1931 par le comte Carlo Sforza (1873-1952), ancien ministre des Affaires Etrangères, ambassadeur en France en 1922. À l’arrivée de Mussolini au pouvoir, il démissionne de son poste d’ambassadeur à Paris et mènera une campagne de tous les instants contre le fascisme :

“Il a été à la mode ces dernières années, un peu partout en Europe, de médire de la démocratie comme d’une forme de gouvernement des plus médiocres, tandis que la dictature serait, elle, le régime où les meilleurs auraient leur chance, à l’abri de l’aveugle sort des urnes. C’est le contraire dont l’expérience a fourni la preuve: la dictature a montré très souvent n’être que la voix d’une foule ivre et de ses lois - les lois de la foule ivre -, à la Lynch. Tous les dictateurs se sont montrés des démagogues, surpassés seulement par des aspirants-dictateurs, à la Hitler. Jamais un Premier ministre de l’Europe libérale n’a déversé sur des foules des tirades aussi démagogiques que celles dont deux ou trois dictateurs au pouvoir se sont faits les spécialistes.

Lorsque les dictateurs font appel aux passions populaires, c’est presque toujours aux passions les plus dangereuses qu’ils s’adressent: ils se trouvent obligés de réveiller des sentiments de guerre, de nationalisme déchaîné. En effet, les dictatures ne peuvent durer et prospérer que dans une atmosphère de guerre. Si leur politique étrangère reste ou semble [pour le moment] pacifique, c’est seulement parce qu’elles se sentent liées par une atmosphère internationale qu’elles ne sont pas assez fortes pour défier. Mais qu’une fissure se forme, et toute dictature se mettra à espérer que le jeu sanglant approche à nouveau.

On pourrait dire que cette excitation des passions nationalistes chez les masses constitue la caractéristique commune et essentielle des dictateurs d’après-guerre, Staline y compris, malgré son évangile internationaliste.”

in Dictateurs et dictatures d’après-guerre, Gallimard 1931, cité in Le Monde contemporain, coll. d’histoire Louis Girard, Bordas, 1968, p. 630.

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