dimanche 25 octobre 2009

Découverte exceptionnelle : un porno signé Audiard (!)


Dans la même veine (pénienne) que le billet précédent, et afin que cette folle jeunesse n’oublie pas dans quel gaudrioleux pays elle vit, je vous narrerai ma petite excursion pornographique d’hier au salon du X qui se tient tout ce week-end au parc des expositions du Bourget.

Le salon du X, un endroit plaisant où j’ai mes petites habitudes. Un vieil ami, Jean-Luc Grosdard y tient un stand très particulier, celui de « queutard et essai », un peu désert il est vrai, la foule d’amateurs de porno goûtant fort peu les dialogues de qualité. En effet, ma bonne couille de Jean-Luc ne fait que dans le X engagé et verbeux. Point d’ejac’facial dans ses films mais plutôt quelques bonne jutes, et non joutes, verbales. Un cinéma grâce auquel j’ai découvert les langues nordiques et asiatiques, tant ces gens-là aiment jacasser pendant l’acte copulatoire.

Bref, alors que je fouillais avec une minutie appliquée le rayon que la femme de ma couille avait apprêté à mon intention, je suis tombé sur une pépite. Un porno signé Audiard et daté de 1958.

1958, c’est l’époque de ses premiers films et notamment l’un des premiers avec son complice Jean Gabin. « Les grandes familles » qui traite des intrigues entrepreneuriales au sein d’une grande tribu bourgeoise. Or il se trouverait qu’apparemment, Audiard, à l’époque sans le sous, faisait en parallèle des tournages officiels, une deuxième version de ses films destinée au marché nordique. Des bobines où jouait son complice Gabin encore suffisamment athlétique et également dans la gêne, financière. C’est ainsi qu’en même temps que le film « les grandes familles » était en tournage, « les bijoux de famille » se tournait le soir venu.

Bien évidemment je vous avouerai que j’ai eu beaucoup de mal à avaler cette histoire. J’avale peu en général. Toutefois comme les répliques de ce film sèment le doute, pourquoi pas. Goûtez- moi ça : « En ce moment j’parierais qu’tu t’imagines déjà qu’tu suces ma bite au rythme des coups de fouet d’mes couilles sur ta gueule ». Si ce n’est pas du Audiard, c’est du quoi, nom d’une pipe ? Que l’on me donne le nom de ce poète afin d’honorer sa mémoire…

Rocco SILfredi

Extrait introductif (si j’ose dire)

Aucun commentaire: