jeudi 22 octobre 2009

Jacques Attali, le petit Madoff de la vie intellectuelle française ?


Pour Jacques Attali, l’antisémitisme en France c’est « zéro, bullshit, peanuts (…) de la propagande israélienne ». « Bullshit », l’assassinat du jeune Ilan Halimi. « Propagande israélienne », ce chef du gang des barbares « fier » de son crime. « Zéro », le nombre d’antisémites qui l’hiver dernier défilaient par milliers dans les rues de France aux cris de « Mort aux juifs ». « Peanuts », les gamins français-juifs passés à tabac dans les rues du 19e arrondissement parisien, et ce alors que leurs familles avaient déjà fui une Seine Saint Denis où ils se sentaient plus qu’indésirables…

« Zéro, bullshit, peanuts », n’est-ce pas là une opinion scabreuse qui, ajoutée aux autres pondues dans les 365 livres par an que cet auteur ne lit à l’évidence même pas (nous en reparlerons bientôt), est susceptible de faire d’Attali une sorte de Madoff de la vie intellectuelle française ? Sa plus belle et récente grosse escroquerie étant sa pièce de théâtre « Du cristal à la fumée » où il promettait de révéler l’origine de la Shoah, document historique à l’appui. Un mensonge éhonté puisque le sieur Attali a fait dire au procès-verbal d’une réunion nazie (sur lequel il base sa pièce) organisée sous l’égide de Goering deux jours après le pogrom antisémite de la Nuit de Cristal (novembre 1938), ce qui n’y figure absolument pas (la décision de la solution finale) ; montrant au passage le peu de cas qu’il fait de la mémoire des victimes. Prêt à n’importe quel mensonge pour exister, depuis l’antisémitisme jusqu’à la Shoah. Quelle pitié !

Et dire que demeurent nombreux ceux qui écoutent autrement qu’en rigolant ce bidibulle coincé dans sa bulle, entouré d’autres bulles. N’est-ce pas ce que l’on appelle boire de l’Attali jusqu’à la lie ?

Sérieux Jacques, faut qu’on te parle, mon vieux. Ça ne peut pas continuer comme ça, enfin ! Ressaisis-toi, voyons ! T’as pas d’amis pour te secouer ou quoi ?!?

Pour Jacques Attali, l’antisémitisme en France est un « non-problème », Le Monde du 20.10.09

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