lundi 19 octobre 2009

Jacques Séguéla et la farce tranquille.


« Jacques Séguéla est-il un con ? » se demandait en son temps le procureur Desproges. Il est vrai qu’il semble les cumuler depuis longtemps. Les dernières en date étant sa désormais célèbre défense rolexienne du président Sarkozy « si à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, c'est qu'on a quand même raté sa vie ! », et la défense tout aussi brillante de Julien Dray qu’il nous servit samedi soir sur le plateau de la bande à Ruquier.

Alors que mon Juju (qui traîne tout de même depuis 20 ans, à tort ou à raison, une bonne réputation de margoulin) se défendait comme il pouvait, estimant que ses malheurs judiciaires sont dus à un lâchage de la part du Parti Socialiste mais surtout à un lynchage par la presse de gauche, le sieur Séguéla s’est senti obligé de se porter à son secours. Une erreur. N’ayant visiblement pas écouté ce que venait de dire mon Juju, ce qui constitue tout de même une faute grave pour un communicant, il se lance dans un si on t’a fait ta fête, c’est la faute à Internet. « Le Net est la plus grande saloperie qu’aient jamais inventé les hommes… » conclura-t-il. Au moins ! Au moins ! Quel farceur ce Séguéla.

Oui, je sais, c’est triste. Enfin, c’est triste pour ceux qui nourrissaient encore quelque illusion quant aux capacités de ce gars-là. Rappelons tout de même que depuis sa « force tranquille » vendue à Mitterrand, formule piquée sans doute à un stagiaire de sa boite à Com qui avait lu Léon Blum, ce dindon farci au botox ne s’est illustré par rien de bien « révolutionnaire ». Tu m’étonnes que ce genre de rentiers de l’idée unique perçoive Internet comme un danger pour sa petite boutique.

Preuve s’il en fallait également que la sous-pensée pubeuse c’est comme toutes les saloperies, elle ne s’améliore pas avec l’âge. Un constat qui rejoint la question posée par Desproges dans son réquisitoire. « Réponse lors de l’autopsie »…

SILex sed lex

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