jeudi 8 octobre 2009

Un mois de violences policières passées sous silence ou presque.


Oups, veillez me pardonner ce malencontreux lapsus flicophobe provenant de quelque reste parasite d’une culture universitaire aussi gauche que gauchisante. Aussi, toutes mes excuses. Il fallait bien évidemment lire, un mois de violences sur policiers passées sous silence ou presque. Très étonnamment d’ailleurs tant le mois de septembre 2009 (fin août - fin septembre plus précisément) fut riche en affrontements un peu tout partout. Et nous commencerons notre tour de France par la cité phocéenne.

Marseille, samedi 22 août de l’an de grâce 2009 : suite à la tentative d’interpellation d’un trafiquant de drogue, dans la cité Bassens, des policiers marseillais ont dû faire face à une centaine de personnes tentant de les empêcher d’entrer dans la cité. Au cours de l’émeute, « par centaines, des pierres et autres projectiles ont été lancées » contre les policiers. (source)

Le 25 août, à Villiers sur Marne (Val de Marne), des heurts ont opposé les forces de l’ordre à des jeunes voyous de la cité des Hautes-Noues, après l’interpellation d’un mineur recherché pour vol à main armée. Les forces de l’ordre subiront des jets de poubelles et de morceaux de plâtre, entre autres. (source)

Le 26 août, à Saint Dizier (haute Marne) dans le quartier du Vert-Bois, pompiers et policiers sont appelés vers 23h30 suite à un incendie de réverbère. Ils seront accueillis par des jets de pierre. La BAC (Brigade Anti-Criminalité) reviendra avec l’unité territoriale de quartier. Nouveau comité d’accueil. Une trentaine de jeunes les attendent munis de battes de base-ball. Deux véhicules seront incendiés au cours des ces affrontements qui dureront jusqu’à 3h30 du matin. (source)

Amiens (Picardie), le 27 août : en milieu d'après-midi, quartier Brossolette, les policiers suivent un véhicule volé dont le conducteur vient de refuser un contrôle d'identité. Alors qu'ils stoppent leur fourgon, les policiers sont caillassés. Au cours de la riposte des policiers, le petit Mohamed-Ali sera blessé à l'omoplate par un tir de flash-ball. (source)

Le 30 août, à Forbach en Loraine, un policier se fait taillader la joue par un « jeune ». Juste avant, alors que cet adjoint de sécurité de la Police aux frontières se trouve dans un bar avec des amis, en dehors de ses heures de service, trois voyous s’en prennent à lui, en le traitant de « sale flic » puis en sortant une arme blanche. Mais ce n’est pas tout. Mêmes lieux, même jour, la Police vient arrêter un « jeune » condamné à un an de prison afin qu’il purge sa peine. Cependant un autre « jeune » s’interpose et insulte les gardiens de la paix. Alors que les insultes se mettent à pleuvoir de toutes parts, un voisin déboule avec son fils. Ceux-ci frappent les policiers. Le condamné s’échappe en assenant un coup de tête à un policier. (source)

Castres, dimanche 6 septembre : « les policiers de Castres ont dû faire face dans la nuit de dimanche à lundi à des violences urbaines commises par un groupe de jeunes gens, une cinquantaine environ, dans le quartier de Laden. Les deux véhicules de Police engagés dans cette intervention ont été caillassés et la lunette arrière de l'un d'eux a été brisée mais les agents de police n'ont pas été blessés ». La raison à cela, la voici. « Vers 1 heures du matin environ, ce sont des riverains du centre-ville de Castres qui ont appelé la police pour se plaindre des tapages nocturnes commis par six ou sept véhicules qui sillonnaient le centre-ville très bruyamment, klaxonnant et circulant accompagnés de musique très forte. Ces jeunes gens étaient en train de fêter la victoire de l'équipe de foot d'Algérie bien partie pour se qualifier pour le Mondial 2010. Deux véhicules de police ont ainsi suivi le cortège avec pour intention de leur demander d'être moins tapageurs. Mais lorsque les « supporters » sont arrivés au niveau du quartier de Laden Petit-Train, la vingtaine d'occupants embarqués dans les véhicules a été rejointe par autant de jeunes gens restés dans le quartier et qui se sont regroupés pour faire face aux policiers. » (Source).

Le 7 septembre, à Compiègne (Oise), des policiers qui intervenaient pour faire cesser les habituels rodéos à moto tombent dans un guet-apens. L’un d’eux sortira blessé du caillassage en règle mené par une vingtaine de voyous. (Source)

Toujours le 7 Septembre, quartier Empalot, à Toulouse : intervenant pour porter assistance à des personnes bloquées dans un ascenseur, pompiers et policiers essuient des jets de pierres de la part d’une trentaine d’émeutiers. « Lors de cette montée de fièvre, comme il s'en produit régulièrement dans les quartiers sensibles, un bus Tisséo a également été dégradé. Dans la nuit de dimanche à lundi, à la Reynerie, une voiture a été incendiée à quelques mètres seulement d'une école maternelle ». (Source)

Nîmes, samedi 12 septembre : à deux pas de la Préfecture, une bande de trente voyous s’en prend à cinq adolescents. Témoins de l’agression, sept élèves de l’école de police de Nîmes se portent à leur secours. Les agresseurs s’en prennent alors à eux. Deux policiers seront blessés et transportés au CHU. Un fait divers « symptomatique du climat régnant actuellement à Nîmes notamment à cause des carences d'effectifs du commissariat », si l’on en croit le Midi Libre. (Source)

Mardi 15 septembre à Besançon : « fais pas chier, c’est ramadan ». La Police reçoit un appel faisant état d’une rixe à l’arme blanche. La police se déplace mais ne constatant rien demande alors à un gamin de 14 ans, connu de la police, s’il a vu quelque chose. Ni une, ni deux, le garçon répond sèchement « fais pas chier, c’est ramadan ». Réplique immédiate du fonctionnaire qui le saisit énergiquement par le bras. Tout bascule alors dans une violence stupéfiante. « L'adolescent sursaute et donne un violent coup de poing au visage du policier avant de se déchaîner, en proie à une fureur impressionnante. D'autres jeunes s'approchent et s'en mêlent. Le collègue de la victime alerte les renforts qui font diligence. Mais sur la place la confrontation tourne à l'émeute. Des dizaines d'adolescents, des hommes et même des femmes prennent les forces de l'ordre à partie. Des gifles claquent, des boites de boisson, pleines, volent sur la police qui fini par quitter les lieux non sans avoir interpellé le garçon à l'origine de tout. Un de ses complices, âgé de 16 ans, sera également arrêté dans la foulée. Bilan de la tentative d'interpellation, un policier sérieusement touché avec un doigt cassé, des points de suture et un arrêt de travail de 30 jours, deux autres plus légèrement touchés. Lorsque la mère du garçon et deux amies, particulièrement remontées, font irruption peu après dans le commissariat c'est pour exiger la remise en liberté des deux adolescents et proférer des injures contre la police en général ». (source)

Angers, soirée du vendredi 18 septembre. « Le syndicat de police Alliance du Maine-et-Loire a déploré aujourd'hui "des violences urbaines" à Angers survenues après une course-poursuite la nuit dernière. Après un refus de contrôle, un conducteur qui avait son fils de 18 mois à l'arrière de la voiture a pris la fuite, puis percuté un véhicule de police, avant d'être interpellé. Plusieurs dizaines d'individus (entre 200 et 300 personnes) ont rapidement envahi les lieux en s'en prenant directement aux forces de l'ordre en jetant divers projectiles : vélos, caddies, verres, barres de fer, pavés ...". La scène, qui a duré quelques minutes, a été confirmée par plusieurs habitants dans ce quartier situé au nord du centre-ville d'Angers, selon des témoignages. » (source)

Et pour finir, façon de parler, malheureusement, Dole, dimanche 20 septembre : des « jeunes » cagoulés attaquent la police au coktail molotov . « Un salon de coiffure et quatre voitures calcinés, plusieurs autres véhicules dégradés, des policiers et des pompiers attaqués à coups de pierres et de cocktails Molotov, des rues barrées par des poubelles enflammées… pendant quelques heures, dimanche soir, le quartier des Mesnils-Pasteur a renoué avec ses heures les plus sombres. Tout a commencé en tout début d'après-midi lorsque les policiers sont alertés par des habitants qu'un individu circule à tombeau ouvert en moto dans les rues du quartier. Les gardiens de la paix interviennent pour mettre fin à ce type de rodéo, malheureusement fréquent sur le quartier. Avenue de Verdun, le motard percute la fourgonnette d'un habitant. Lorsque les policiers arrivent sur place, le blessé a disparu et les forces de l'ordre sont accueillies par un groupe d'individus hostiles ». (source)

Mais à part ça, vous trouverez encore de sémillants sociologistes, bisounoursologues et autres pipeausophes des bobeaux quartiers, pour vous soutenir que tout va bien, que tout ça n’est qu’un sentiment, et que notre police est fasciste. Personnellement, je la trouve un peu trop christique à mon goût. L’uniforme est déjà bleu. Aussi les deux joues n’ont pas à le devenir…

En complément, voici un article du Figaro traitant du même problème côté pompiers. Remarquez, il est également de notoriété publique que les pompiers sont de vilains fascistes, racistes, tout ça… D’aucuns prétendraient même qu’ils auraient ourdi l’incendie du Reichstag…

AxSIL Foley

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