dimanche 15 novembre 2009

Je suis ainsi sans les miens


Histoire de conclure provisoirement sur les questions liées à la parentalité, je vous propose cette chanson d’Adriana calcanhoto, une chanteuse brésilienne dont j’adore les chansons et plus particulièrement celle-ci dont je vous ai traduit ci-dessous les paroles et qui raconte mieux que toute autre chanson dans quel état nous pouvons être lorsque nous sommes loin de nos gosses :

Avion sans ailes ; foyer sans braise ; tel est mon état loin de toi. Football sans ballon ; Titi sans Grosminet ; tel est mon état loin de toi. Pourquoi en est-il ainsi, alors que cette envie est infinie ? Je te veux à tout moment, et pas même un millier de porte-voix, pourront parler pour moi.

L’amour sans un bécot; Buchecha sans Claudinho (duo de chanteurs brésiliens); tel est mon état loin de toi. Un cirque sans son clown; un flirt sans ses câlins; tel est mon état loin de toi. J’ai hâte de te retrouver. J’ai hâte de te prendre dans mes mains ; de me jeter dans tes bras ; reprenant à ce moment-là cette portion, qui manquait dans mon coeur.

Je n’existe pas à l’écart de toi, et la solitude est mon pire supplice. Je compte les heures jusqu’à pouvoir te retrouver, mais la pendule n’est pas vraiment mon alliée. Pourquoi ? Pourquoi ?

Bébé sans tototte; Roméo sans Juliette; tel est mon état loin de toi. Auto sans sa route; fromage sans confiture; tel est mon état loin de toi. Pourquoi en est-il ainsi, alors que cette envie est infinie ? Je te veux à chaque instant, et pas même un millier de porte-voix, pourront parler pour moi.

Je n’existe pas à l’écart de toi, et la solitude est mon pire supplice. Je compte les heures jusqu’à pouvoir te retrouver, mais la pendule n’est pas vraiment mon alliée…


SILberto SIL

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"fromage sans confiture"
C'est la phrase qui me parle le plus...lol

Melle E

Anonyme a dit…

Rien à voir avec ce post mais au cas où ça t'aurait échappé :

Opération "zappe ton prof" dans un lycée parisien
LE MONDE | 21.11.09

C'est parce qu'une enseignante veut faire cours que des élèves d'une classe de terminale technologique du lycée parisien Jean-Lurçat (13e arrondissement) tentent d'en changer. Claudine Lespagnol n'est pas une débutante. A 58 ans, dont huit dans l'établissement, elle n'a plus envie que les lycéens téléphonent ou envoient des SMS pendant ses cours d'anglais. Et ne souhaite plus voir "des filles s'y maquiller, miroir en main, ou s'épiler le sourcil", situation que dénonce une autre enseignante de la même classe.

Claudine Lespagnol est, de son propre aveu, "un peu sévère... enfin, si l'on considère que leur demander de ranger leur téléphone - sans le leur confisquer, puisque nous n'avons pas le droit -, c'est être sévère". Pour certains élèves, c'est insupportable.

Le 20 octobre, ils signent - à la quasi-unanimité de la classe - une lettre au proviseur dans laquelle ils lui "conseillent vivement d'opérer un changement de prof". La proviseur aura eu beau leur expliquer son refus, le groupe ne lâche pas prise, et sous la signature "la TSTG2" - terminale sciences et technologie de la gestion - adresse une missive au professeur, à qui ils viennent de voler une clé USB.

Ils lui conseillent "de procéder à un changement d'attitude, et de cesser de faire des remarques à chaque fois que l'on a un téléphone entre les mains, car cela est une perte de temps. (...) Vous nous prenez trop au sérieux en nous engueulant à chaque cours". Singeant la rhétorique des bulletins scolaires, avant de descendre d'un cran leur registre de langage, ils ajoutent : "Si ce n'est pas le cas et qu'il n'y a aucun effort de changement de votre part, nous n'avons plus que quelques mots à vous dire : allez vous faire enc..." Mme Lespagnol a déposé une plainte pour cette lettre, les menaces verbales qui l'ont précédée, et le vol de sa clé USB.

Depuis jeudi 19 novembre, les enseignants de ce lycée de plus de 1 200 élèves ont débrayé. La proviseur est en arrêt-maladie. Lundi 23, l'inspecteur d'académie devait dire à la classe "combien ces faits sont inacceptables". Mais il reconnaît que "la sanction collective n'existe pas".

De leur côté, une partie des enseignants se trouvent bien peu soutenus par leur direction. Selon Marie-Hélène Fougeron, professeur et militante de SUD, aurait "été évoquée l'idée de changer l'enseignante d'anglais au nom de "la continuité du service public"". Reste à savoir si cette continuité du service public d'éducation, c'est d'être devant la classe ou bien d'assurer un cours.

Maryline Baumard


Melle E