jeudi 10 décembre 2009

Coups de froid à Copenhague.


Au lieu d’attendre que Madame Soleil finisse de scruter sa boule de cristal, m’est avis que vous feriez mieux de lire cet article de Jean-Michel Bélouve…

« Copenhague, 7 décembre : les véritables enjeux de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique » par Jean-Michel Bélouve.

LA CONFERENCE DE TOUTES LES INCERTITUDES

Jamais un sommet climatique n’aura été aussi peu serein que celui qui commence ce 7 décembre à Copenhague. Cette quinzième conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) se déroulera sous une quadruple menace. Nous observons d’abord chez les pays participants une vision floue des objectifs à poursuivre et des moyens à mettre en œuvre. Il existe des désaccords profonds entre pays du Nord et pays du Sud, mais les Pays du Nord sont eux mêmes divisés. Le dossier du GIEC, qui est censé inspirer les mesures politiques à prendre, est miné par de récentes découvertes, publications ou déclarations scientifiques qui tendent à infirmer les certitudes affichées jusqu’ici. Il y a enfin le scandale du Climate Research Unit (le « climategate ») qui empoisonnera probablement l’atmosphère de la Conférence.

Mais quel objectif poursuit-on à Copenhague ? (en savoir plus…)


À Copenhague, il y a déjà de l’eau dans le gaz (CO2).

« Regain de tension Nord-Sud à Copenhague » de notre envoyée spéciale à Copenhague, Marielle Court pour Le Figaro, 08/12/2009... Ce qui valide déjà certaines analyses du très intéressant article de Jean-Michel Bélouve.

En dehors des circuits officiels, un document de la présidence danoise provoque la colère des pays en développement. (lire plus sur Le Figaro…)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir mon Silou,

allez, histoire de faire portenawak, je vais une fois de plus résister pour ne pas te bassiner avec mes convictions écolo (mais pas bo-bo) et je vais plutôt commenter complètement à côté de la plaque. Disons de cette plaque là, parce que ce n'est pas sans lien avec d'autres thèmes par ailleurs fort bien traités dans tes billets précédents.

Juste un petit lien pour mettre en valeur le texte d'un garçon de valeur également. C'est un texte qui fait date quand on connaît un peu le bonhomme. En effet, si celui-ci incursionne souvent du côté de l'étude anthropologique, avec sa façon si particulière de voir ses semblables, ou plutôt ses congénères tant la plupart des gens ne lui ressemble pas, il se prête très rarement au commentaire explicitement politique. Quand c'est cas c'est souvent de qualité et d'une amère lucidité.

A votre avis, c'est quoi la maladie du greffon ?

http://tsofp.blogspot.com/2009/12/la-maladie-du-greffon.html


@+,

LOLO45ENTRE2BLOGS.

SIL a dit…

"la maladie du greffon", trés bien vu, ça !

Dis-moi mon Lolo, la blonde toulousaine à bouclettes c'est la C* que je connais ?

PS : faudra quand même que tu m'expliques ce que tu reproches à Allègre.

Anonyme a dit…

Non,c'est pas C*, c'est D*. Mais tu dois la connaître aussi ;-))

Pour Allègre, ça date de mes années de géographie physique, lorsque le maître de l'institut de physique du globe, tout occupé à ses sciences, voulait démembrer la géographie pour en redistribuer les morceaux encore chauds aux disciplines de sciences dures, ô combien plus nobles que les sciences humaines.

Par ailleurs, ce chantre (je voulais dire cancre) de la science n'en traîne pas moins des gamelles au cul, je pense surtout à ses querelles avec Haroun Tazieff.

Ce qu'il dit aujourd'hui sur le CO2 serait plus légitime si ce n'était pas lui qui en parlait.

Ce mec m'agace au plus au point et en plus, il porte très mal le sourcil.

@+,

LOLO45GéOGRAPHEAVANTTOUT.