lundi 21 décembre 2009

« Si le climat avait été une banque, ils l’auraient déjà sauvé ! », le dernier tube d’Hugogo Chavez (climathon 2009, the winner is).


Sacré Chavez, s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer car voici son dernier refrain, celui qui fait danser le pois chiche de tous nos neuneus de gauchistes. « Si le climat avait été une banque, ils l’auraient déjà sauvé ! », Polluant, oups, poilant, non ? Le prisme névrotique de perception marxiste appliquée au climat. Un pur régal.

Un refrain qui rentrera dans l’histoire étant donné que le monde entier l’emploiera désormais à toutes les sauces. Genre, « si le cancer (SIDA, etc) avait été une banque, ils l’auraient déjà guéri », « si la faim dans le monde avait été une banque, ils l’auraient déjà assouvi », « si la vie avait été une banque, ils auraient empêché sa liquidation ». Mais aussi, d’un point de vue monopersonnel « si mon emploi, mariage, week-end en amoureux, repas de noël, poisson rouge… avait été une banque, ils l’auraient déjà sauvé. »

C’est vrai que pour sauver le climat, il suffirait de payer des gens à manger une variété OGM de flageolets génératrice de gaz fréon pour que de simples flatulences sauvent l’humanité. Pour une fois, péter plus haut que son cul servirait à quelque chose. À moins d’investir massivement dans la mise au point d’une pompe shadockienne qui permettrait une redistribution des richesses atmosphériques à l’échelle du globe.

Il est vrai, n’est-ce pas, que le climat fonctionne un peu comme une Société Anonyme capitalistiques. On y trouve des actifs (les hautes pressions) et des passifs (des basses pressions). Plus monstrueux encore, on observe des hautes couches de l’atmosphère aussi froides qu’inhumaines, qui font reposer sur les couches plus proches du peuple, et que nous appellerons masses d’air populaires, toute la pression barométrique.

Aussi imaginons une Agence indépendante, composée de zentils bureaucrates onusiens, qui régulerait tout cela, avec des ponctions là où une certaine opulence atmosphérique apparaîtrait scandaleuse et des injections de capitaux aériens là où ce serait nécessaire.

À moins que notre Hugogo n’ait mieux à proposer. Une petite chanson qui apporterait un petit crachin rafraîchissant, une très folklorique danse du climat exécutée avec ses amis bolivariens, ou mieux encore une prière à Allah en compagnie de son camarade iranien. Après tout, si Allah est si grand que ça, il peut bien sauver un climat que ne manquent pas de dégrader ces bénéficiaires de la rente pétrolière…

El SIL

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