dimanche 31 janvier 2010

Vos très résolues résolutions pour 2010


C’est le dernier jour de janvier 2010, alors pour ceux qui n’ont toujours pas trouvé la moindre bonne résolution à se mettre sous la dent, voici au moins une série de résolutions d’offerte par leur site favori.

Vous conviendrez que le SIL du Republicoin met souvent dans le mille. À titre d’exemple, j’ai été des premiers à sentir que Barack Obama avait de fortes chances de correspondre à l’air du temps, mais aussi d’être un président baudruche fort peu utile à l’Amérique. J’ai également été de ceux à ne pas paniquer face à la crise financière mais aussi face au catastrophisme écologique ambiant. Par ailleurs je demeure parmi les rares à critiquer l’islam et à combattre résolument l’agenda islamiste sans verser dans le grand n’importe quoi haineux ou liberticide. Etc.

Aussi puisque que le Republicoin a très souvent raison, j’encourage mes lecteurs peu assidus à me lire d’avantage et aux plus assidus à ne surtout rien changer. Les plus sportifs peuvent s’initier avec moi au kyudo (l’art de mettre dans le mille) ou alors tenter d’attraper des mouches avec des baguettes (une autre discipline SILienne). Les jolies filles n’ont qu’à se tatouer un SIL dans un endroit bien centré. Quant aux fans les plus exaltés, je les invite à chanter des odes à la gloire de leur iHéros préféré. N’est-elle pas belle, franchement, cette série de bonnes résolutions ?

samedi 30 janvier 2010

Mes très résolues résolutions pour 2010


Les récits mythiques anciens abordent parfois ces moments de lassitude que rencontrent bien des héros, ces moments où ils en ont marre de recevoir sur la nuque des cascades entières de conneries bien humaines. Grands dieux ce que je les comprends car je connais ça, moi aussi, parfois. Cependant cela ne dure jamais bien longtemps car en bon chevalier du dragon, mon entraînement a fait de moi l’un des rares héros à espérer pouvoir inverser un jour le cours d’une cascade niagaresque. Mais si ! Mais si !

C’est ainsi que je poursuivrai tous les jours mon entraînement, en continuant à me disputer avec les tenants des idéologies les plus funestes que l’esprit humain a su créer ; avec tous ces gens un peu rouges, verts ou bruns, qui tachent tout ce qu’ils touchent ; avec tous ces frustrés de révolutionnaires à deux balles, très souvent collés aux radiateurs d’une fonction publique ou semi-privée, juste bons à destiner les autres au casse-pipe, tous ces jean-foutre de bourgeois médiocres aussi idiots qu’inutiles qui ne savent rien faire d’autre qu’inviter les gosses de l’immigration ou du petit peuple d’ici à vomir sur ce pays, ses valeurs, ses réussites et les acteurs de celles-ci, des mauvais conseils qui n’ont jamais aidé quiconque à s’intégrer ou à se hisser socialement.

C’est ainsi également que je continuerai de recevoir sur la nuque des cascades de leçons de morale par des dépravés ; des leçons de vie par des irresponsables même pas foutus de s’occuper d’eux-mêmes ; des leçons d’éducation par des immatures qui ne veulent pas d’enfants ; des cours de grandeur par des foutriquets, de courage par des couards ou de solidarité par des petits égoïstes qui vont jusqu’à se briquer le nombril en ânonnant le mot « gauche » à longueur de journée ; mais encore d’intelligence par des demeurés chez qui l’imagination tient lieu de réflexion et l’opinion d’imagination (un beau bordel) ; et pour finir, de créativité par des gens totalement stériles ; par des gens qui ne savent faire les choses qu’avec la langue, la seule caisse à outils dont ils disposent…

Comble de l’obstination, je me coltinerai même ceux, qui par je ne sais quel prodige, parviennent à être tout cela à la fois. Si, si, j’en connais.

Allez « Rozan Sho Ryû Ha »

SILryu en stage du côté d’Iguaçu

vendredi 29 janvier 2010

Jamel Debbouze « voilà ce que je pense » (mortus ridendo)



Voici en images le résultat de la pensée Debbouzienne, me faisant dire au passage « mais tout le monde pense de nos jours, c’est formidable ». Formidable en effet que cet homme debbouze face à la « xénophobie », au « racisme », au faSSisme en somme. Suffisamment pour estimer que cela vaut la peine de dépasser la forme outrancière de ses propos qui n’impressionnera que ceux qui tremblent devant des mots, pour nous pencher sur le fond. Aussi examinons dans le détail ce que « pense » (vraiment excellente celle-là) ce nouveau phare de la pensée du quartier latin, lumineux au point de faire opiner du chef quelques-uns de ses voisins de palier.

« Le débat sur l’identité nationale est une insulte (…) Comment j’ai à me justifier d’habiter dans mon pays. C’est schizophrénique. Pointer quels sont les bons Français et les mauvais Français, ça me dégoûte. Je suis Français et fier de l’être. La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien et il faut que ça rentre dans les cerveaux. Je suis né ici, j’ai grandi ici, je suis un icissien. Je n’ai pas besoin de l’expliquer. » Quant à la burqa, « elle n’est même pas un épiphénomène, ça ne concerne que 250 personnes, qu’est-ce qu’on vient nous faire chier avec ce truc. L’islam est en Europe depuis 3000 ans, ils ne la découvrent pas la burqa… Encore une fois c’est xénophobe, voilà, et les gens qui vont dans ce sens-là sont des racistes ! Voilà ce que je pense. »

« Schizophrénique ». La schizophrénie se caractérise par plusieurs types de troubles : de l’attention, de la mémoire, ou des fonctions exécutives. Mais aussi des hallucinations (auditives), des délires (de persécution), un isolement, des difficultés à tenir des propos sensés. Or voici donc un pays (le nôtre) qui serait schizophrénique parce qu’il porte enfin son attention sur les changements sociétaux qui se sont produits les trois dernières décennies, en faisant appel à sa mémoire historique et politique, afin de concevoir un projet collectif qui tienne la route, notamment face à la volonté désintegratice de certains groupes d’individus reclus dans l’isolement communautariste, les délires de persécution et des discours complètement irraisonnés. Mais c’est qu’il ne tient pas debbouze votre diagnostic mon cher docteur Maboul. À l’évidence, je dirais moi que votre malade est plutôt en voie de guérison. Poursuivons.

« Insulte ». Tiens, ça me rappelle l’un des symptômes de la schizophrénie, celui consistant à entendre des voix imaginaires qui vous insultent.

« Je suis un icissien ». Après s’être dit « Français et fier de l’être », ce qui est très bien, voici que Jamel nous refait le coup de « l’icissien ». Un concept dont j’apprécie toujours autant l’ironie étant donné que tout bon rapatrié d’Afrique du Nord serait en droit de le servir à ce Jamel qui fait si souvent référence à son Maghreb d’origine (« 100% Français 100% Marocain » se dit-il souvent –étrange ça aussi-). Et oui, la plupart des colons français étant nés au Maghreb, ayant été des « icissiens » de là-bas, pourquoi ont-ils été expulsés par les Maghrébins de souche ? Cette expulsion générale d’un autre visage du Maghreb était-elle « raciste » ou « xénophobe » ? Si tel est le cas, j’attends donc que Jamel et ses amis icissiens militent pour le droit au retour des pieds-noirs avec compensations financières et tout et tout, faute de quoi, il faudra qu’il accepte l’idée que des Français de souche puissent trouver logique d’expulser un jour, en cas de conflit, ceux qui se vivraient comme de nouveaux colons « ici ». Très étonnante, encore une fois, que cette manie chez Jamel d’insister sur ce néologisme « icissien », un mot ne recouvrant aucune réalité précise mais sonnant plutôt un refus de la voir. La réalité française dans toute son intégralité. Schizophrénie, disait-il ?

« La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien et il faut que ça rentre dans les cerveaux ». Voici la seule phrase sensée de l’interview. Le « aussi » est tout à fait juste. Je me permets juste de lui conseiller d’éviter de cracher aux yeux des autres visages de la France s’il veut que la France continue de le reconnaître.

« L’islam est en Europe depuis 3000 ans ». Au moins, au moins ! Troubles de la mémoire scolaire ou délire historique ? Rappelons que l’islam a été pondu par la cervelle malade de Mahomet, il y a 1400 ans, et que son pipeau du genre « tous les prophètes juifs jusqu’à Jésus étaient déjà musulmans à l’insu de leur plein gré », reste un pipeau mahométan. Rappelons également qu’avant l’arrivée de l’islam, le Maghreb de Jamel était peuplé des populations païennes, chrétiennes et juives, qui avaient donné des empereurs à Rome (Septime Sévère) mais aussi des pères de l’église (Saint Augustin) à l’église romaine.

« Nous faire chier avec ce truc ». L’épouse de Jamel, Mélissa Theuriau, ne portant pas le voile intégral, je ne vois pas en quoi toute action contre la burqa le ferait chier. En effet s’attaquer à la burqa, au niqab, ou à d’autres manifestations islamistes, c’est s’attaquer aux militants de l’islam, aux islamistes et non stigmatiser les musulmans, sauf à considérer que tous les musulmans de France se sentent solidaires des porteuses de burqa, des islamistes, et que par conséquent il n’y aurait pas de musulmans modérés. Si c’est le cas, il ne faut surtout pas hésiter à nous le dire, car alors nous nous fatiguerons beaucoup moins à éviter des amalgames que les musulmans ne feraient rien pour éviter.

Conclusion : Jamel pense-t-il comme une tanche ou alors comme un malade ? Quant à ceux qui acquiescent, qu’en penser. Crétins ou zinzins ?

Docteur SILgmund

jeudi 28 janvier 2010

Des putes en burqa ou bien des burqes en puta ?


Voici, à un gros détail près, une réflexion sur la burqa que je partage totalement, celle d’Hervé Morin, dirigeant de la formation politique « Nouveau-Centre ». Il vous suffira de cliquer ici pour l’entendre en entier.

Commençons par le gros détail. Messieurs dames de tous bords, il va vraiment falloir arrêter les amalgames. Quand on s’attaque au voile intégral ou à toute autre manifestation militante islamique, on vise l’islamisme, les islamistes et sûrement pas les musulmans dans leur ensemble, sauf à considérer que tous les musulmans sont des islamistes en puissance, qu’ils se sentent tous solidaires de la burqa ou des islamistes, et que par conséquent, il n’y aurait pas de musulmans modérés.

Pour le reste, il dit en substance une chose aussi simple que totalement juste. Si on souhaite interdire quelque chose, il vaut tout de même mieux chercher à savoir s’il n’y a pas autre chose d’aussi grave qui est autorisée. La prostitution par exemple. D’aucuns considérant à raison qu’il s’agit là d’une atteinte grave à la dignité de la femme. D’aucunes estimant très justement qu’elles sont libres de faire ce qu’elles veulent de leur corps (voir article ci-après).

Aussi pour les mêmes raisons que je me refuse à interdire la prostitution (tout en trouvant nécessaires des limites prévues par la loi), je continue à ne pas être favorable à une loi qui interdirait totalement de porter une burqa (tout en trouvant nécessaires des limites prévues par la loi).

De loin, je continue de préférer que l’on s’attaque sans pitié aussi bien aux proxénètes du macadam qu’à ceux de l’islam…

SILimalikoum

« Putes et fièr(e)s de l’être » par Paco pour Le Post.

Vu sur France 2 en mars 2009, un documentaire de Jean-Michel Carré consacré aux travailleu(r)ses du sexe sortira en salles le 3 février 2010. Un film intelligent, troublant et combatif. (pour en savoir plus…)

mercredi 27 janvier 2010

Saphia Azzedine « confidences à Allah » (Râââââh les Marocaines)



Je vous avouerai deux choses. Tout d’abord que la lecture des 13 premières pages du roman de Saphia Azzedine (cliquez sur le coin en bas à droite pour tourner les pages) « confidences à Allah » ne m’a pas vraiment emballé. Ce qui ne m’empêche pas de reconnaître que certains passages tiennent de l’anthologique, tel que celui reproduit ci-dessous ou encore celui quelle vous lira dans la vidéo ci-jointe (je ne suis pas certain que 72 puceaux soient suffisants pour satisfaire une femme vu que l’impétuosité de la jeunesse est souvent synonyme d’éjaculation précoce mais bon).

Mon deuxième aveu concerne l’auteure. Plus je l’écoutais au cours de l’entretien présenté ci-dessus et plus elle m’emballait. Dis-moi Allah, confidence pour confidence, ça ne va pas de nous pondre des bombes pareilles. Je sais que t’aimes ça mais tout de même. Ah les Marocaines, avec leur petit air détaché et aristocratique si caractéristique, y compris chez les blédardes, qui leur permet de dire des vulgarités d’une façon si délicieuse et surtout si baudelairienne. « Le vulgarité, cet art aristocratique du déplaire ». Toutes choses qui font de cette Saphia Azzedine, en plus de son côté divinement subversif, une dame sacrément stimulante, et ce à plus d’un titre…

SILidim le Magnifique un peu retourné

« Je me marie aujourd’hui. L’imam n’a que deux femmes et il a aimé mes yeux verts. En plus il fait une bonne action. Le seul problème c’est que je ne suis pas vierge et que sa mère veut voir le drap. (…)
Les belles-mères d’ici veulent des esclaves pour leurs fistons, qu’elles ont élevés comme des petits rois. Et surtout elles veulent se venger sur nous les belles-filles de leurs propres belles-mères, qui les ont fait chier toute leur vie aussi. Elles éduquent leurs fils comme des machos et leurs filles comme des bonniches. Tant mieux si son mari lui a mis des beignes, c’est la faute des mères tout ça. C’est un cercle sans fin. Je vais la baiser. Moi je ne suis pas une bonniche, je suis une pute. Elle va voir.
Bon, c’est l’heure, je dois aller coucher avec mon mari. Je suis aux toilettes, je me taillade l’avant-bras, fais couler le sang dans un petit sachet en plastique et mets un pansement. Je vais être vierge.
J’entre dans la chambre, mon immonde mari est sous les draps et ma connasse de belle-mère nous observe par le coin de la fenêtre. Elle croit que je ne la vois pas. Je baisse les stores sur sa gueule, j’espère lui avoir cassé le nez. Je fais semblant d’être un peu gênée, je prends mon temps pour me déshabiller, genre j’ai pas l’habitude, et je respire bruyamment. Il me caresse la tête pour que je me calme.
Ça marche. Il bande. J’ai un réflexe mais je m’arrête vite. J’allais mettre de la salive dans ma chatte, sauf que je ne suis pas censée savoir qu’on fait comme ça. J’ai mon petit sachet dans la main, je le presse fort au moment de la pénétration. C’est bon, je suis vierge. Et maintenant, j’ai un toit. C’est fini, mon mari se rhabille. Moi aussi. Et sa mère frappe à la porte pour récupérer le drap avec la tache de sang et youyouter dans toute la baraque avec ses copines. Salopes aussi.You you, you you
!”

Saphia Azzeddine, Confidences à Allah (Léo Scheer, 2008, p. 123-125). Extrait d’ici.

mardi 26 janvier 2010

Questions allah une : les territoires perdus du Royaume de Belgique.


Ceux qui n’ont pas lu « les territoires perdus de la république » ou bien « le rapport Obin » sur l’islamisation de nos écoles françaises, documents qualifiés à l’époque (2003-2004) de schizophréniques ou faSSistes par nos gauchos, notamment ceux du monde diplodocus, sont invités à regarder l’émission « questions à la une » du 20 janvier 2010 sur le site de la RTBF. Les même causes produisant les mêmes effets, tout y est, non pas en supposés mirages mais bien en images.

Pour ce faire, il suffira de cliquer ici puis d’aller en haut à droite de l’écran où vous pourrez visionner l’émission du 20 janvier consacrée au voile à l’école. Tout y est, disais-je. La hijabisation des filles, la tyrannie de l’Oumma scolaire, la contestation des enseignements, la négociation permanente face au grignotage croissant des exigences islamiques, et des autorités qui laissent faire, vertes de trouille. Avec en guise de bonus belge des profs d’endoctrinement (enseignement, fais moi rire) islamique payés par le contribuable et même un inspecteur d’enseignement islamique qui avouera se faire mater par les intégristes. Un reportage collector.

Le débat entre une politicienne aussi âgée que désespérée et la jeune idiote inutile de gogocho de service, vaut également son pesant de dates séchées. À ne pas rater enfin le reportage sur les mariages forcés avec une police belge réduite à organiser des exfiltrations communautaires et un imam idéaliste (c’est qu’il a l’air sincère le bougre) qui cherche à rendre doux un Océan islamique empli d’eau salée…

SILimalikoum

lundi 25 janvier 2010

À Woippy aussi, voici ce que produit, encore et toujours, une culture morbide de l’irresponsabilité individuelle et du prétexte à la violence.



Dans la série « ici comme ailleurs mêmes causes, mêmes effets » et dans une bien plus triste encore « voilà ce que produit encore et toujours une culture morbide de l’irresponsabilité individuelle et du prétexte à la violence », après les drames identiques de Fréjus et Bolzano, voici ce qui s'est produit à Woippy, dans la banlieue de Metz, où se fait remarquer un contexte culturel bien particulier.

Car bien évidemment, c’est de la faute de la police si des parents irresponsables ne trouvent pas grand-chose à redire au fait que leurs gosses jouent aux trompe la mort en conduisant des scooters volés, qui plus est sans casque.

Car bien évidemment, c’est la faute au colonialisme, au capitalisme, aux méchants souchiens, si le mobilier urbain, une école et des voitures brûlent. À moins qu’il ne s’agisse de cas de combustion sociétale spontanée.

Non mais qu’attend-on pour rappeler ce type de parents à leurs responsabilités, y compris en les traduisant devant la justice si c’est nécessaire. Ça suffit bon sang ! Car si le carcan culturel islamique est le principal facteur de ce drame, la république a pour devoir et responsabilité de chercher à y mettre un terme en brisant ce carcan par l’éducation et la loi.

Oh je sais ce que l’on me répondra. Que l’on n’accable pas une famille endeuillée, que bien malin celui qui peut prétendre protéger ses enfants de tous les pièges de la vie, en faire à coup sûr de parfaits citoyens. C’est vrai, c’est pour cela que l’empathie est là. Cependant lorsque je vois tout ce déni de réalité et surtout de responsabilité, j’ai bien plus envie de penser à cette jeune vie gâchée qu’à celle des gâcheurs. J’en ai trop vu de ces jeunes vies gâchées pour continuer à perpétuer certains rituels qui ne servent finalement à rien.

Oui, on dit que les rituels funéraires sont plus utiles aux vivants qu’aux morts. C’est vrai car qui pourra consoler toutes ces jeunes âmes qui longeront longtemps les rives d’un Léthé de larmes en se demandant pourquoi les a-t-on abandonnés à l’irresponsabilité, au mépris des lois non divines de leur pays d’acceuil, à la paranoïa revendicative, et pour finir aux dernières conditions d’un drame qui n’a rien de naturel. Voilà ce qui agite mon sommeil. Voilà ce qui m’attriste avant toute chose. Et tant pis si j’attire incompréhension ou colère. De toute façon, je fais partie de ceux qui ont choisi d’aimer l’humain plutôt que de chercher à en être aimer. De l’aimer par presque tous les moyens, y compris en osant dire « va donc au diable » à celui qui préfère foutre le feu plutôt que de grandir un peu. Ah, bon dieu !

Comme une envie de SILence

« Incidents à Woippy après une course poursuite mortelle » B.H. et F.G. (lefigaro.fr) 21/01/2010

dimanche 24 janvier 2010

Nos populations rurales, une minorité devenue beaucoup trop invisible.


La gauche préférant caresser l’électorat bobo, et les minorités dites visibles qui bien que disposant de presque tous les outils nécessaires à l’ascension sociale n’en continuent pas moins de quémander, elle oublie pour le coup une catégorie de la population qui pour se fondre dans le silence de nos paysages en deviendrait presque invisible et ce malgré des difficultés sociales particulièrement criantes. Nos ruraux. 11 millions d’invisibles.

SILviculteur republicain

« Les «Français des champs», onze millions d’invisibles » par Gérald Andrieu – Marianne.

Près d’un métropolitain sur cinq vit en milieu rural. Mais politiques et médias ignorent cette population des campagnes et des zones périurbaines. Un récent rapport de l’Igas montre pourtant que cette «France des champs» est beaucoup plus pauvre que la « France des villes ». Et beaucoup plus discrète aussi. (pour en savoir plus…)

samedi 23 janvier 2010

Petit cours polyculturel : Joyeux noël et bonne Année en arabe.


Je comptais garder ce joyaux arabe pour moi mais bon, étant un bon republicain de gauche, je me sens obligé de partager. Aussi voici Maha, ma délicieuse prof d’Arabe. Allez comprendre pourquoi, je pourrais l’écouter me parler arabe pendant des heures.

Dans cette vidéo, elle vous expliquera comment échanger un « joyeuses fêtes » là où on sait encore fêter Noël en très grand, avec un sapin haut comme un minaret, dans le Mall of the Emirates, à Dubaï Certes pour le joyeux noël, ce petit cours arrive un peu tard, mais pour utiliser le « Sana sae’eeda », « bonne année », il vous reste encore sept jours. Allez, « kol a’am wa antum bikhayr »…

SILidim le Magnifique

vendredi 22 janvier 2010

Mes vœux, je m’en veux.


Voici enfin mes vœux pour la nouvelle année 2010. Pour tout vous dire, j’ai longtemps hésité à vous les présenter tant ceux du président Sarkozy furent décriés.

C’est que j’avais prévu, moi aussi, de vous remercier pour votre soutien et votre amour, de vous remercier d’être ce que vous êtes, des gens formidables qui me poussent à accomplir des choses extraordinaires. Sans vous, vos sourires, vos bisous, votre argent, aurais-je eu la motivation et l’énergie nécessaire pour sauver au cours de l’année 2009 la planète Terre de trois collusions avec des comètes géantes que j’ai désintégrées avant même qu’elles n’atteignent notre système solaire. Aurais-je réussi à arrêter grâce à nos techniques pacifistes si françaises le conflit Klyngon-Goa’uld dont l’extension menaçait là aussi notre système planétaire, mais également une nouvelle tentative de colonisation Ummite, ou encore l’inversion des pôles terrestres qui a failli se produire cette année avec trois ans d’avance sur le calendrier prévu. Et bien, non, sans votre affection, je n’y serais pas parvenu.

Mais voilà, vos très dépressifistes gauchistes n’aimant pas les bonnes nouvelles et préférant les exercices d’autoflagellation, apprenez que je m’en veux. Je m’en veux de vous laisser gérer vos petites affaires et ce faisant, de ne pas avoir réussi à empêcher la crise financière, la montée du chômage, mais aussi les attentats terroristes, les arnaques sur Internet, les grèves à la RATP, la chute de la production d’abricots, etc. Mais pire que tout, je m’en veux terriblement d’avoir ces dernières années aspiré puis injecté au fond des océans des quantités énormes de CO2. Car à cause de moi voici niées les conclusions de tous ces braves scientifiques du GIEC quant à la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique.

Du coup, déprimé et démotivé, je rentre d’un très mauvais pied dans l’année 2010 en n’ayant pas réussi à empêcher les agents du complot galactique illuminati-bildebergien-Ummite d’utiliser cette arme horrible qu’est le HAARP contre Haïti (voir plus bas). Je me déteste…

S comme Sil

jeudi 21 janvier 2010

Haïti : « mea maxima culpa » versus « tua culpa est »



C’est marrant comment pas mal de choses deviennent prévisibles lorsqu’on connaît un contexte culturel. En effet, on n’avait pas encore fini de sortir les survivants des décombres haïtiens, que les marionnettes du théâtre judéo-chrétien nous jouaient déjà la pièce « mea maxima culpa » versus « tua culpa est ». Et en ça, le débat Zemmour Domenach visible ci-dessus est parfaitement représentatif de ce travers culturel.

Pour Zemmour, « les hommes sont responsables de leur sort ». Aussi qu’ils se démerdent avec leurs ruines, leurs morts et leurs famines. Surtout n’y allons pas, nous pourrions succomber à de vieilles tentations colonisatrices. C’est que l’on ne tend pas un verre d’alcool à un ancien alcoolique, voyons. Si le principe de base n’est pas faux, les conclusions simplistes qu’il en tire sont insupportables, non ?

Pour Domenach « nous sommes obligatoirement comptables de l’autre, notre générosité nous est obligée par nature mais surtout pas culpabilité raciale ou coloniale ». Dieu que c’est beau. Oui, expions mes frères, pour les siècles passés et pour les siècles des siècles. Y’a bon Purgatoire ! Aussi, n’aidons que nos anciens colonisés. Les autres qu’ils s’en retournent vers leurs anciennes métropoles. Quant à ceux qui n’ont pas eu la chance d’être colonisés, qu’ils… euh… qu’ils se démerdent. C’est pas sérieux enfin ! Et d’ailleurs Zemmour a raison de dire « demandons réparations à l’Italie pour la colonisation romaine tant qu’on y est ». Tout à fait, mais aussi à L’Allemagne et à la Suède pour les invasions barbares, et au Maghreb pour les invasions islamiques…

Et moi de me dire, sans savoir si cela me vient de mon héritage celte-galicien ou gréco-latin, pourquoi ne pourrait-on pas se porter au secours de nos frères sapiens où qu’ils soient, dans la mesure de nos moyens, sans hésiter, sans réfléchir, ou se sentir obligés, simplement par humanité ; tout en les rappelant après ça à leurs responsabilités, en hésitant, en réfléchissant ou en se sentant obligé, simplement par humanisme. Merde à la fin ! Marre de rappeler des choses qui devraient être des évidences…

SILceron « vir bonus »

mercredi 20 janvier 2010

Bande d’Avatars : l’Association des Psychotiques Anonymes (APA-vu) fait savoir qu’elle a adoré le film.


« Pourquoi le monde entier succombe à Avatar » par Arnaud Bordas pour Le Figaro Magazine 15/01/2010.

Bientôt 10 millions d’entrées en France, des recettes mondiales record, plusieurs oscars en prévision : «Avatar» pourrait bien détrôner «Titanic». Décryptage d’un triomphe. (pour en savoir plus…)

Bande d’Avatars : James Cameron favorable à l’eco-terrorisme (James Cameron « I believe in eco-terrorism »).


James Cameron dans Avatar 2

Interviewé par la revue Entertainment Weekly (page 35) au sujet des critiques que lui valent sont film « Avatar », à la question « que pensez vous de ceux qui disent que votre film est l’outil parfait pour recruter des eco-terroristes » James Cameron répond « bien, bien, j’aime bien celle-là. Je la considère comme une critique positive. Je crois en l’eco-terrorisme ». (source)

Étant donné que le texte ne se trouve pas ponctué par la mention « rires », la piste de la plaisanterie semble écartée. Par conséquent histoire de ramener James Cameron à des croyances moins stupides ainsi qu’à l’esprit des lois, je me demande s’il ne serait pas utile d’appeler un petit coup à cette forme de terrorisme anti-création qu’est le piratage massif d’un film, le sien (rires)…

Bande d’Avatars : le film de l’eco-terroriste James Cameron fait ses premières victimes (Avatar, un film vraiment mortel)


Avatar, un film de James Cordarone soumis à avis medical

Je me disais bien que ce film sentait le complot en 3D. Reopen now (!) C’est vrai quoi, comment faire confiance à un réalisateur qui dit croire dans l’eco-terrorisme et qui dans son film donne à ses héros une couleur de cyanosés tout en les plaçant sur une planète qui porte le nom d’une Pandore à l’origine de tous les maux…

Avatar, le premier film à voir seulement après avis médical ou bien avec une petite boite de Cordarone dans la poche. Docteur HouSIL

Taïwan: un infarctus causé par Avatar ? AFP 19/01/2010

Un Taïwanais de 42 ans souffrant de tension artérielle est décédé d’une crise cardiaque, peut-être provoquée par un excès d’excitation à la vue du film de science-fiction en 3D « Avatar », a affirmé un médecin de l’île. (pour en savoir plus…)

mardi 19 janvier 2010

Allah aime l’humour juif : les Pachtounes et donc pas mal de talibans seraient des enfants perdus (à plus d’un titre) d’Israël.


J'apprends que des scientifiques, tout ce qu’il y a de plus sérieux, se demandent si les Pachtounes d’Afghanistan, grands fournisseurs de talibans devant l’Eternel, ne seraient pas des descendants de l’une des tribus perdues d’Israël, la tribu d’Ephraïm. Pourquoi pas ? Après tout, dans l’ancien Israël (vous savez, cet Etat mythique d’un peuple tout aussi mythique selon certains Sandinistes), il y avait une ville nommée Cabul (voir sur la carte ci-jointe à la frontière entre les territoires d’Aser et Zabulon). Les talibans ayant même, par ailleurs, avouons-le, un petit côté ta-loubavitch assez marqué.

On attend pour valider l’hypothèse de voir ce que donneront les résultats ADN. En cas de confirmation, il ne restera plus à ces israélites talibanisés qu’à s’immoler collectivement, ou alors à demander de rejoindre l’empire galactique sioniste. Quel déconneur cet Allah, franchement…

SILomon

« Et si les talibans étaient juifs ? » par Marie-France Calle le 13 janvier 2010 (en savoir plus...)

lundi 18 janvier 2010

Pro-vie danse… mort de rire.


Aucun souci, les soi-disant pro-vie peuvent défiler à loisir dans les rues de notre belle capitale car en plus de mon côté pro-choix d’expression, je partage l’avis du président Chirac au sujet des boulevards parisiens suffisamment larges pour permettre les manifestations en tout genre. Toutefois, qu’ils souffrent en retour le fait qu’une réaction proportionnelle au nombre de manifestants soit tout aussi légitime. Or moi, en bon réactionnaire libéral de gauche, je ne peux que réagir vivement à la vue de tous ces milliers d’agités du ciboire et autre hydrocéphales bénis qui défilaient dimanche en scandant « défends la vie », « des lois pour la vie » et patati et patata. Une forme de réponse de la bergère aux bons bergers dans laquelle je leur expliquerai ma façon de voir leur conception de la vie, le tout muni d’une mâchoire d’âne.

Soutenus par une demi-douzaine d’évêques, accompagnés d’une escouade de curetons, des phalangettes de fafounets habituels, et même de quelques socialistes (ça sent tout de même la bonne blague cette histoire de socialistes pro-vie, vraiment bonne cela dit), a donc eu lieu ce dimanche 17 janvier 2010, la manifestation annuelle anti-avortement dite « marche pour la vie, 30 ans, ça suffit », en référence aux 30 ans de la loi Veil.

Un spectacle amusant car de vous à moi, je trouve que les « pro-vie » sont en général des gens plutôt drôles. Des gens que j’adore. Voyez-vous, les « pro-vie » sont pour la vie mais en même temps, très majoritairement, pour la peine de mort. S’il leur importe tant de sauver d’inconscients fœtus innocents, il leur importe peu que de conscientes vies innocentes puissent être supprimées. Les « pro-vie », des gens mortels.

Mortels y compris pour l’éternité. Car comme il y a chez nous des évêques pour soutenir les anti-avortement, il y avait des évêques au Portugal, pendant la campagne référendaire 2007 sur le droit à l’avortement, pour menacer d’excommunication mais aussi des enfers, tout fidèle qui serait suspecté d’avoir voté oui. « Pro-vie », c’est un ordre !

Un argumentaire sensiblement analogue qui a été utilisé par le curé du village de mes Portugais de parents. Un argumentaire qui a fait mouche puisque les pécores du coin ont voté massivement en faveur des conceptions pro-vie de leur curé et donc contre le droit à l’avortement. C’est qu’il aime la vie leur curé. Trop belle, même, sa pro-vie.

Comme le dit mon père « chez nous les curetons débarquent célibataires en bicyclette et repartent polygames en BMW ». Que voulez-vous, le marché captifs de l’après-vie, ça rapporte suffisamment pour en mener une très belle ici. La providence veille à tout et comme le dirait l’autre, il n’y a pas de petits pro-fits.

Cela étant dit, histoire de contrarier un peu les propos anticléricaux de mon paternel, si sa voiture et sa maison dans une station balnéaire un peu plus loin, sont effectivement très jolies, prouvant ainsi sa capacité à gérer sa pro-vie matérielle, le curé du village de mes parents a un peu de mal avec sa pro-vie affective. Que voulez-vous, ce sont-là les incertitudes de la pro-vie.

Il paraîtrait qu’il y a quelque temps, sa régulière, chez qui ne semble plus couler la pro-vie avec la même intensité qu’avant, informée qu’une concurrente beaucoup plus jeune aurait été introduite dans le saint des saints, serait tombée sur celle-ci, dans le lieu de pro-villégiature de notre bon curé, qui plein de vie et de sève s’apprêtait à partager son corps, son sang et sa foi en l’amour avec sa jeune ouaille-aïe-aïe. N’osant pas cogner son infidèle curé, la vieille bonne mis tout de même les points sur les i de la jeune victuaille-aïe-aïe du cureton. Et oui, tout se sait dans les villages et la pro-vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille.

Des scrupules que n’eut pas mon grand-père maternel puisque ce genre de pratiques ne date pas d’aujourd’hui. Figurez-vous que le curé d’alors était très pro-vies lui aussi, de préférence très, très jeunes. C’est ainsi qu’il demanda à ma tante, pendant sa confesse, et qui n’était alors qu’une enfant, qu’étant donné l’étendu de ses péchés, il serait bon qu’elle vienne en confession privée, chez lui, afin de travailler à assurer sa pro-vie éternelle. Manque de bol, ma tante demanda la permission de s’y rendre à son père, qui comprenant que de pro-vie à pro-vice, un tout petit pas sépare, s’en alla expliquer à ce « mon Père » que sa vie terrestre s’arrêterait net le jour où il toucherait ne serait-ce qu’un seul cheveu de sa fille. Tabernacle ! Inquiet sans doute bien plus pour celle-ci que pour l’autre, notre bon curé cessa sa politique pro-vie pourrie.

Vous me direz que le village de mes parents n’a vraiment pas de chance avec ses officiants pro-vie, cependant toujours au rayon pro-vie de merde qui déborde souvent chez ces gens-là, il y eut aussi le curé qui refusa de baptiser les nourrissons de la cousine de mon père qui étaient sur le point de mourir. Mon père choisi pour parrain en toute urgence, supplia le cureton d’abréger sa cérémonie payante en mémoire d’un quelconque défunt afin qu’il puisse donner le premier et le dernier sacrement aux petits jumeaux qui allaient bientôt mourir. Rien n’y fit. Sous prétexte que ces enfants avaient été conçus hors mariage, priorité était donnée aux morts « en bons catholiques » et non à ceux qui allaient décéder en « fruits du péché ». Ben, oui, chez ces salopards on est pro-vie mais dans les règles. Pro-vie infernale, oui !

C’est important les règles, toutes les règles. Saviez-vous que ces pharisiens ont tellement d’influence dans le très catholique Portugal, que dans biens des hôpitaux, y compris dans les grandes villes, on ne propose toujours pas de péridurale aux femmes qui vont accoucher et ce au nom du sacro-saint « tu enfanteras dans la douleur ». Alors l’avortement, vous n’y pensez pas ma petite dame. Une pro-vie de souffrances ça fait des clients.

Enfin, les règles, l’excommunication, l’enfer, c’est surtout bon pour les autres. Les petites bonnes des curés se font avorter en Espagne. Quant à ceux qui violent des enfants, ils expieront par la prière au nom de conceptions pro-vie qui m’échappent totalement. Une pro-vie de divines injustices.

Je sais ce que vous allez me dire. Que ces anecdotes n’ont rien à voir avec le mouvement pro-vie. Peut-être mes amis. Sans doute même. Par contre, en bon Saint-Thomas, pour avoir vu et appris ce qu’ont donné au pouvoir ce genre d’idées au Portugal, en Espagne ou ailleurs, vous comprendrez que je ne veux pas que mon Pays à moi ressemble de près ou de loin à celui que mes parents ont dû quitter. Un pays très catholique où je vois encore trop de vies non pas sur les chemins de la libération mais soumises à l’ignorance, la souffrance, le fatalisme ou le fanatisme ; des vies soumises à tous les dogmes qui sous-tendent vos mouvements pro-vie de merde…

Aussi sans être dans cet extrême inverse faisant de l’avortement un acte « anodin », une forme de contraception irresponsable, vous comprendrez que je vous taperai systématiquement sur la calotte pour que mes filles et mes garçons puissent continuer à exercer ce droit sur leur vies et par conséquent continuer d’exercer aussi leur droit et leur devoir de donner la vie en conscience et en amour.

SIL bon vivant.

dimanche 17 janvier 2010

Reopen Haïti : le séisme haïtien, un coup de HAARP ( HAARP attack)


Bon les petits gars, ça y est, je crois que je peux plier les gaules étant donné que je pense avoir pêché, après avoir passé mon épuisette dans pas mal de coins pas Nets, ce qui se fait actuellement de plus gros en matière de raisonnements de tanches. En effet, d’après l’une des variétés foisonnantes de conspiranoïaques peuplant les eaux douces de nos contrées, le séisme haïtien aurait été provoqué par le HAARP, un sigle qui désigne un projet de recherche sur la ionosphère, mais qui pour nos docteurs maboules cache une nouvelle arme secrète électromagnétique qui permettrait de contrôler le climat et la tectonique des plaques.

Aussi, avec cette arme appartenant au complexe militaro-industrielo-illuminati-bildebergien-extraterrestre, l’empire americano-sioniste-Ummite, aurait non seulement déclenché une vague de froid extraordinaire afin de glacer l’opposition mondiale à ce réchauffement climatique ayant pour but d’exterminer toute la partie de l’humanité qui n’aura pas été préparée génétiquement à supporter les nouvelles conditions climatiques, mais aurait juste après ça déclenché ce tremblement de terre génocidaire afin de déployer sa flotte dans la mer des Caraïbes, prélude à l’invasion de Cuba et du Venezuela.

Bien évidemment, si l’empire sous administration Bush a subi pas mal d’ouragans, dont le terrible Katrina, c’était, et là les analyses de nos sémillants analystes divergent, soit dans le but d’exterminer les noirs de Louisiane et de placer les Etats du sud sous contrôle militaire, projet contrecarré par la résistance populaire mondiale, soit un signal envoyé par le gouvernement occulte supra-national-galactique pour le punir d’avoir mis un frein à ses projets. En effet, d’après des sources aussi sures que confidentielles, touché par des velléités rédemptrices, GWB aurait voulu mettre un terme aux projets délirants du nouvel ordre galactique, ce qui expliquerait entre autres son annonce de retrait d’Irak. Nos analystes remarquant également l’accalmie des ouragans depuis l’arrivée d’Obama, ce qui signifie qu’Obama est bien le candidat de l’empire, et ce qui permet d’expliquer beaucoup de choses (l’élection triomphale d’un inconnu, la reprise d’éléments de l’ancienne administration, d’une partie de sa politique malgré des annonces inverses pour la façade). L’une des preuves de l’aspect mondial du complot, étant la présence de stations de type HAARP un peu partout sur la planète, y compris en Europe, sans que personne ou presque n’en parle.

Cohérent n’est-ce pas ? Au moins aussi cohérent que le contenu de cette autre vidéo nous expliquant que les antennes HAARP couplées aux rayons laser d’engins spatiaux permettent de découper des pans de banquise de façon parfaitement géométrique. Comment expliquer autrement le fait que la banquise se délite sous la forme de parfaits carrés?

De quoi avoir convaincu sans doute nos brillants journalistes d’iTélé de nous pondre un petit reportage à charge blanche (fin 2008). Après tout, rien d’étonnant vu que je me rappelle encore de la fois où j’avais entendu notre sémillant et si franchouillard Karl Zero, s’interroger, y compris déontologiquement (dieux que c’est beau) au sujet des théories alternatives sur le 11 septembre. Il y disait « si jamais c’est vrai (le complot du 11 septembre) et qu’on a couvert ça, c’est horrible ». Pauvre France ; pauvre monde libre où des individus visiblement trop gâtés par la réussite de nos systèmes politiques et économiques préfèrent se pignoler sur du grand n’importe quoi plutôt que de se montrer fertiles et utiles. Tristes tropiques du Scorpion

SILévi Strauss

PS : je suppose que si l’armée américaine finançait des recherches sur la géothermie ou les courants telluriques, d’aucuns estimeraient que c’est dans le but de transformer le magma terrestre en arme absolue ou d’inverser la polarité terrestre, ou encore que si elle finançait des travaux sur les OGM ce serait dans le dessein de fabriquer une espèce humaine mutante. La preuve de tout ça étant le fait que le bon chocolat Milka est emballé par des jolies petites marmottes mutantes…

samedi 16 janvier 2010

Les aventures de Monsieur Fuyons : « courage peillons ! »


Ah, Vincent Peillon, quelle désillusion. Voici d’un côté un Besson qui refuse de baisser son pantalon face à la compagnie Le Pen père&fille, sur les questions d’identité nationale, et de l’autre un Peillon qui préfère jouer les poules mouillées en fuyant le débat (voir plus bas). Quelle déception. Une de plus. Moi qui plaçais en lui pas mal d’espoirs. Patatras !

Je comprends mieux maintenant ce que voulait dire ma copine Annie un jour où je lui chantais des louanges à la gloire de Peillon. Alors que j’y allais de mon « qu’il est intelligent, que ses valeurs républicaines sont belles, qu’il parle bien, que son côté force tranquille lui va à ravir, quel bel homme », mon Annie, avec une de ces formules propres aux femmes rayonnantes d’un certain age capables de scannériser un lascar d’un seul regard, coupa net mes emballement militants d’un « trop fifille ». « Comment ça trop fifille ? » que je lui répondis le front tout plissé. « Suggèrerais-tu que je m’emballe pour Peillon comme je l’ai fait pour Obama avant de me rendre compte qu’il s’agissait d’une baudruche ». « Tu verras bien » qu’elle me servit en conclusion. Et bien, c’est tout vu. Encore une baudruche qui se dégonfle.

Remarquez, après tout, pourquoi Peillon ne serait-il pas à l’image du Parti Socialiste, un parti qui fuit depuis des années beaucoup de questions qui importent au peuple français. Le pire étant que Manuel Valls a raison lorsqu’il dit, « Vincent Peillon est l’un des dirigeants les plus intelligents » du Parti Socialiste. C’est dire la stupidité des autres comme du tout. Ah Manuel Valls, l’un de mes derniers espoirs à gauche. Pourvu qu’il ne me déçoive pas, lui.

Plus sérieusement, déceptions mises à part, s’il est malaisé de résumer Peillon à cette piteuse esquive, cela n’en demeurera pas moins un grosse tache sur son parcours. Difficile de faire confiance à quelqu’un de capable de coups à peine dignes d’une petit frappe politique, n’est-ce pas ?

« Peillon toujours sous le feu des critiques » S.L. (lefigaro.fr) 16/01/2010.

Le «coup» médiatique du responsable socialiste, qui a refusé au dernier moment d’intervenir face à Eric Besson et Marine Le Pen sur France 2 jeudi, n’en finit pas de lui valoir moqueries et attaques, y compris dans son camp.
(pour en savoir plus…)

vendredi 15 janvier 2010

Haïti : Danny Glover dans Larmes Fatales 5 « la vengeance de Gaïa » (Mental Weapon 5 « the revenge of Gaïa », a Hugo Chavez production)


Là c’est certain, une partie du microcosme médiatisé s’enfonce dans la 4e dimension, et si les objets de leurs délires n’étaient pas sérieux ou dramatiques, il y aurait vraiment de quoi se briser les écluses des glandes lacrymales à grands coups d’éclats de rires. Car après l’histoire du pacte entre le diable et les Haïtiens par le révérend Robertson, voici le coup de l’impact de Gaïa par Danny Glover.

Ce phare de l’intelligentsia hollywoodienne (oxymore compte triple) estime en effet que non seulement le tremblement de terre à Haïti est dû au réchauffement climatique mais pire que ça, qu’il est la conséquence directe du refus d’agir manifesté par les Occidentaux à Copenhague. Une punition de mère Nature à cause des bêtises du vilain petit homme blanc.

Une brillante hypothèse validée très prochainement par Bono ou Sean Penn, qui en militant aguerri ne manquera pas de fournir en guise de preuve les résultats des travaux du Docteur Tom Chalko, un scientifique Australien qui fait de l’augmentation de l’activité sismique de ces vingt dernières années l’un des effets du réchauffement climatique.

Dommage pour le Docteur Chalko qu’à l’examen d’une courbe cette fois-ci centennale de cette même activité sismique, celle d’aujourd’hui apparaisse inférieure à celle d’il y a un siècle. Encore raté pour le « c’est la faute à vilain homme blanc », « à capitalisme », et patati, et patata. Ce qui n’empêchera pas cette croyance de se rependre tel un virus, comme vous allez pouvoir le constater dans les prochaines semaines…


Au passage, histoire de rester dans le domaine de la science, Einstein avait visiblement raison lorsqu’il disait « seules deux choses sont infinies, l’univers et la bêtise humaine, et je ne suis pas sûr de l’univers. »

jeudi 14 janvier 2010

Haïti : Un pourceau nommé Pat Robertson (a real fucking pig with lipstick)


Quand un marchand du temple, oups, un célèbre télévangéliste tel que Pat Robertson fait dans l’analyse géopolitique karmique, cela donne les déclarations ci-dessus. Pour ce satané crétin plus que chrétien, « les Haïtiens seraient damnés pour avoir pactisé avec le diable lors de leur guerre d’indépendance face à la France en 1804« . Des propos fangeux, une façon d’insulter l’affliction et de déchirer des cœurs en souffrance, qui m’ont fait revenir en mémoire les paroles d’un certain Jésus de Nazareth :

« Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. » (Mt 7-6)

Tiens, en parlant de karma, puisqu’il aime ça, et pour avoir discuté avec la Bhava-cakra (la roue karmique) pas plus tard que ce matin des propos du cochon Robertson, il semblerait que ses cent mille prochaines réincarnations se fassent sous la forme d’une variété de cancrelat hexaplegique ayant pour autre particularité, une extraordinaire longévité, celui-ci n’ayant pas de prédateur. Il est indigeste.

SILddharta

Mise à jour du vendredi 15 janvier : voici dans la vidéo ci-jointe la réponse de l’ambassadeur d’Haïti. Une magnifique réponse diplomatique. « Sans notre pacte avec le diable et notre guerre d’indépendance victorieuse face à la France, Bonaparte n’aurait jamais vendu la Louisiane aux EUA et l’Amérique ne serait sans doute pas ce qu’elle est »

mardi 12 janvier 2010

« Ne m’expulse pas, tout peut s’oublier, tout s’oublie déjà » (les petits fados des fadas de l’islam)


Quelle ribambelle de couineuses, ces islamistes, je vous jure (sur le coran de La Mecque). Il suffit que l’on expulse un imam ouvertement djihadiste pour que le concert de gémissements se déclenche. Un imam bien sous tous rapports qui « prêchait le djihad du coran » et qui concluait ses prières du soir par une « malédiction contre les Juifs et les Occidentaux ».

Faits que conteste avec sa langue de bois de santal habituelle, Tariq Ramadan, le frère musulman de l’autre islamiste, au motif que tout ce qui sortirait de la bouche des gouvernements non conseillers par notre très saint inquisiteur Tariquemada, est forcement suspect voire mal intentionné. Mais écoutons-le attentivement ( voir vidéo 1 en cliquant ici ) : « En tant qu’islamiste-pacifiste-socialiste-ultra-libéral et occidental, profondément attaché aux droits de l’homme, et ce même si c’est aux dépends de l’homme juif ou infidèle, qui n’a qu’à devenir musulman s’il tient tant que ça à bénéficier des droits de l’homme tels que définis par nous autres islamistes, je condamne non pas les propos ou la méthode de mon frère musulman mais bien celle du gouvernement français qui commet par ce terrorisme d’Etat non seulement un crime abject mais surtout un pousse au crime particulièrement horrible. Et c’est d’ailleurs en véritable Gandhi nobélisable de l’islamisme radical-sympathique que je plains ce pauvre-miskine d’imam qui par cette expulsion ne bénéficiera pas en Egypte de notre idéal humanislamique. Que voulez vous, on est humanislamiste ou on ne l’es pas. » Un magnifique galimatias, n’est-ce pas, qui appelle pour réponse un très simple « alors là mon Taricoco, le sort que réservera le gouvernement égyptien à ce genre de racaille islamique est le cadet de nos soucis, car il fallait y penser avant de jouer les recruteurs du djihad ».

Une forme quasi-similaire (comme quoi tous les islamistes se ressemblent) de contestation que l’on retrouve chez des représentants du culte musulman. Ceux du CRCM nous servant ( voir article du Figaro en cliquant ici ) un quasi: « Non mais de quel droit vous faites la loi chez vous, sans nous en parler avant alors que la loi chez nous chez vous et vice-versa, c’est nous. À plus forte raison que nous aurions expliqué à ce brave imam comment prêcher la haine de l’infidèle de façon plus modérée, plus métaphorique, moins provocatrice. Encore une victime de cette haïssable culture occidentale du Rap n’Roll. C’est vrai quoi, faut le comprendre, faut accepter qu’il faille du temps pour intégrer que vous autres Occidentaux, êtes biens cons, oups bien bons, mais qu’il y a encore quelques limites à prendre en compte. Choses que nous aurions pu lui expliquer. Franchement, au prix que ça coûte un imam, ça ne se fait pas de l’envoyer ainsi au rebus. En plus tout cela, ça crée des amalgames détestables dont toute notre pauvre-persecutée-humiliée-terrorisée communauté subit les effets. » Petites jérémiades vertes qui appellent à peu près le même type de réponse. « Tant que vous travaillerez vous mêmes à fabriquer ce genre d’amalgames en nous critiquant au lieu de condamner et excommunier vos prêcheurs de haine, par ouverture d’esprit et don pour l’apprentissage des coutumes étrangères, et bien nous feront tout pareil que vous ; nous n’établirons aucune distinction de nature entre tous vos prêcheurs. »

Les très fidèles ouailles de la mosquée incriminée, jouant de leur côté les enfants de chœurs en do-do mineur ( voir vidéo 2 en cliquant ici ) genre : « sur la tête du prophète qu’on n’a rien vu, rien entendu. De toute façon, nous, si nous venons dans cette mosquée, ce n’est pas pour les prêches mais pour les filles, la musique et pour communier sous les deux espèces. Le vin y est d’ailleurs excellent ». C’est cela même oui, et mon cul c’est du jambon !

SILidim le Magnifique.

lundi 11 janvier 2010

Nicolai Sennels : « L’unique chose que les émigrés musulmans craignent est le renvoi au pays »


C’est tout de même frappant de voir que partout où la culture islamique prend pied, partout où nos démocraties abandonnent des portions de territoire aux vecteurs les plus actifs de cette culture, les mêmes problèmes finissent par se poser. Un trop grand nombre d’individus issus de cette culture versent dans le grand n’importe quoi. C’est surprenant également comme tous ceux qui observent cela depuis longtemps en arrivent aux mêmes conclusions. Oui, je ne vous cacherai pas que je partage en grande partie les analyses socioculturelles comme les conclusions politiques que Nicolai Sennels expose dans l’entretien reproduit ci-après.

Je ne vous cacherai pas non plus que je vois venir d’ici les réactions plus que prévisibles de nos bonnes âmes face à ces analyses. « Tout ça nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire, lorsqu’on établissait des catégories de bons ou de mauvais citoyens. » Ce que cela peut être ridicule !

Car ces bonnes âmes oublient que les Juifs, les homosexuels ou les Tsiganes n’étaient pas jugés individuellement pour les méfaits qu’ils auraient commis mais collectivement pour ce qu’ils auraient été par nature. Par conséquent, et c’est là le comble de l’ironie, par leur genre de raisonnements, nos bonnes âmes ou nos gauchos font partie de ceux qui portent encore la logique (qui bien qu’inversée reste la même) qu’ils dénoncent. En effet, tout comme les Juifs et autre groupes étaient condamnables par essence, le groupe musulman ne peut pas l’être également par essence. Ce faisant nos gauchos rêvent de tout garder au même titre que les fachos actuels rêvent de jeter tous les musulmans à la mer. « Tous les musulmans, ils sont gentils-victimes » versus « tous les musulmans, ils sont mauvais-terroristes ». Mêmes logiques absurdes donc. Rien d’étonnant à cela, après tout, puisque nos gauchos tout comme nos fachos, en bons jumeaux ennemis, ne savent raisonner qu’en termes de groupes et non d’individus.

Oui, ces gens-là qui n’ont toujours rien compris, ne sont pas près d’intégrer qu’il importe ici de rappeler les émigrés musulmans (ou autres) à leur responsabilités individuelles et de leur signifier (comme à tous les autres émigrés) qu’ils seront jugés en tant qu’individus, pour ce qu’ils font et non pour ce qu’ils seraient, et renvoyés d’où ils viennent s’ils ne respectent pas nos lois.

SILimalikoum

Nicolai Sennels est l’auteur du livre « Parmi les criminels musulmans. L’expérience d’un psychologue à Copenhague », publié en 2008. Ce livre a été traduit en anglais, français et suédois. L’auteur est psychologue et a travaillé plusieurs années pour le Gouvernement danois. De 2005 à 2008 il a travaillé dans le quartier des jeunes délinquants de la prison de Sonderbro à Copenhague. ( pour en savoir plus... )

dimanche 10 janvier 2010

L’oie blanche, une nouvelle bestiole certifiée halale.


Je me suis longtemps esclaffé à l’écoute de ces greluches qui m’expliquaient qu’une femme pouvait ressentir un plaisir intense pour ne pas dire extatique rien qu’en entendant certaines paroles.

Et bien je me suis pissé dessus de rire en me rendant compte que c’était vrai, notamment en voyant Kate Humble, journaliste à la BBC, si caractéristique de nos petites oies blanches portées sur l’exotisme le plus caricatural, pleurer de plaisir à l’écoute du chant du muezzombie.

Un amuse-bouche halal à savourer sans modération. Au passage, j’informe Allah que je m’incline devant sa grandeur. À l’évidence, il faut être immense au possible pour pouvoir produire des prodiges pareils.

SILimalikoum.

samedi 9 janvier 2010

« Docteur Folamoore ou comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer le cinéma lourdingue » (Michael Moore ou comment être ce que l’on dénonce).

En cliquant sous l’affiche ci-dessous (clic droit pour télécharger le fichier mp3) vous écouterez l’émission radiophonique de France Culture « tout arrive » du mercredi 25 novembre. Pendant les dix premières minutes, vous découvrirez et nourrirez sans doute l’envie de voir le film « Vincere » de Marco Bellocchio, puis vous assisterez à une magnifique autopsie du dernier cadavre cinématographique de Michael Moore « Capitalism : a love story ».


« Docteur Folamoore ou comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer le cinéma lourdingue »

Présentation de l’émission sur le site de France Culture : « En direct du Forum des Images, aux Halles de Paris, Tout Arrive ! vous parle de cinéma.

La table ronde critique commence par une incompréhension : comment se fait-il que le film de Marco Bellocchio, Vincere, soit parti de Cannes sans aucune récompense ? Plus qu’un grand film, c’est un film « gigantesque », « énorme ». Bellocchio, à travers le personnage d’Ida, l’épouse répudiée de Mussolini, fait le portrait de l’Italie de l’entre-deux-guerres. Tout est grand dans ce film, la mise en scène lyrique, où chaque plan est bouleversant, la gestuelle, le discours politique, la peinture intime, le tissu sonore. Antoine Guillot lui décerne sa palme d’or personnelle. En revanche, s’il fallait décerner quelque chose à Michael Moore pour sa nouvelle croisade, Capitalism : a love story, ce serait plutôt des chrysanthèmes. Le système Moore ne marche plus. Sa critique pâtit à la fois d’une diabolisation du capitalisme et d’une idéalisation des Trente Glorieuses et de l’Europe comme lieu du « capitalisme raisonné ». Moore semble lui-même avouer son impuissance et l’échec de ses films à changer quoi que ce soit. La théorie du complot remplace la pensée, et la mise en scène est grotesque. C’est raté
. »

vendredi 8 janvier 2010

Je vous parle d’un Mitterrand que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître (comme une envie de légendes dorées).


Effets d’inventaire oblige, il y aurait beaucoup à médire sur Mitterrand et ses présidences. Cependant, plus je me centrise et mieux je comprends une remarque de Charles Pasqua. Alors qu’il présentait à la radio le premier tome de ses mémoires, et que le journaliste s’étonnait d’une certaine admiration qui transparaissait dans son livre pour François Mitterrand, Charles Pasqua répondit « Mitterrand, mais Mitterrand fut l’un des plus grands présidents de droite que ce pays a connu ». Oui, plus je me centrise et mieux je comprends aussi pourquoi mon François disait qu’après lui, « il n’y aurait plus de véritable président de la république », seulement des boutiquiers et autre marchands de tapis ou vendeurs de Rolex en toc.

Ce que tu peux me manquer mon François. Ton aura, ton intelligence, ton sens de la France, de l’histoire, de la république, de l’état, de la fonction publique.

Admettez qu’un « c’est une rime mais une rime pauvre » rétorqué à un « Mitterrand fous le camp » lancé par un gueux au salon de l’agriculture, est d’une tout autre tenue qu’un « casse toi pôv’con ».

Concédez que même la vie sexuelle de cet homo politicus était d’un autre niveau que celle des vulgaires queutards qui suivirent. Vie sexuelle ou plutôt vie affective car plus ça va et plus je suis persuadé qu’il a toujours été fidèle à ceux qu’il aimait. Je ne dis pas que jeune ministre, il n’ait pas profité de son pouvoir et de son charme pour cueillir toutes les jolies fleurs que Paris pouvait lui offrir. Je pense juste que pour posséder ce qu’il faut d’estime de soi, il a dû très vite en souper, et préférer s’amuser de ce jeu de dupes. Ce qui m’a fait croire cela furent trois choses, entre autres.

La starlette Amanda Lear aurait reçu, un soir, un appel du secrétariat de l’Elysée lui annonçant que le président Mitterrand souhaitait s’entretenir avec elle. Elle s’y serait rendu en s’attendant à goûter au vit présidentiel. Or après un bref entretien, le président Mitterrand lui donna congé, se délectant sans doute des ragots que cela générerait dans le si médiocre microcosme parisien. Le deuxième élément fut une photo où on pouvait voir la journaliste Michèle Cotta le lécher du regard pendant qu’il lui offrait un air détaché. Détaché comme devait l’être sa façon de dire aux greluches qui l’attendaient, paraît-il, à la sortie de certains meetings, « rentrez dans vos hôtels respectifs, j’appellerai l’une d’entre vous », ce qui lui permettait sans doute d’en appeler aucune tout en leur offrant le loisir de prétendre que chacune d’entre elles avait obtenu ses faveurs. « Trop puissant » me suis-je dit, tout en imaginant à quel point cette comédie liée au pouvoir devait l’amuser. Ce qui m’a fait penser qu’au vu de cela, sa famille ou ses familles devaient être tout pour lui, au point de chercher à les protéger toutes deux de toute cette comédie humaine. Épris à Paris et Constant à Clermont-Ferrand, était sans doute ainsi François Mitterrand.

Oui tout, absolument tout, même le plus vulgaire, était majestueux chez ce Monsieur, de quoi m’inciter à lui pardonner d’avoir servi l’état sous tous ses états, y compris, un bref moment, sous son côté obscur de la Force publique.

Observez la magnifique photo ci-dessus. Ne résume-t-elle pas si bien tout cela ? Elle fut prise en 1991 au cours de négociations visant à faire réintégrer la France dans l’OTAN. Voici notre François, malade, diminué, condamné, en compagnie du président d’une nation qui venait de gagner la guerre froide, un Bush père, fringant, élancé, portant si bien le costume.

Lequel des deux a l’air le plus majestueux ? Tout bonnement notre François Mitterrand.

Observez comme le fait de baisser les yeux sur un François qui regarde droit devant, la main posée paternellement sur le bras du président américain, donne un surcroît de majesté au président français, le fait paraître plus sage, plus puissant, bien supérieur. On croirait voir maître Yoda. On comprend mieux « la force tranquille » et son au revoir, proche de ce 8 janvier 1996 où il nous quitta, marqué par un « je crois aux Forces de l’esprit ». Oui, François, que ta Force soit avec nous…

SILuc Skywalker mitterrandien.

jeudi 7 janvier 2010

L’écologisme, une religion d’enfants gâtés (les bobos ou les enfants de l’ennui)


Courrier International : La Conférence de Copenhague sur le climat a montré à quel point l’écologisme s’apparente à une religion. Une religion à laquelle les Russes ne sont pas près de se convertir, ironise l’historien Boris Falikov, spécialiste des mouvements religieux (Gazeta.ru).

La lutte contre le réchauffement climatique fait penser à une nouvelle religion. Ses adeptes défendent leur point de vue avec autant d’opiniâtreté que des fondamentalistes. Sans trop se soucier d’argumentaires scientifiques, des centaines de personnes – dont les plus radicaux vêtus de noir, comme pour mieux souligner le caractère sacré de leur combat – ont déferlé dans les rues de Copenhague, persuadées que la déraison humaine en matière climatique conduira inéluctablement à une catastrophe planétaire.

Ces combattants emploient [dans leur discours] des catégories chrétiennes : le paradis terrestre, autrement dit la nature, a été détérioré par le péché humain, autrement dit la civilisation technique. Pour échapper à une catastrophe anthropique, l’humanité se doit de brider sa nature pécheresse et cesser de pourrir l’atmosphère avec son CO2. (pour en savoir plus…)

mercredi 6 janvier 2010

iPiphanie : il est né le divin robot Optimus Prime.


Puisque le christianisme a calqué ses célébrations rituelles sur les fêtes des religions antérieures afin de mieux les supplanter, les douze jours de fêtes encadrés par Noël et l’épiphanie coïncidant avec les douze jours de célébrations de l’ancien solstice d’hiver celtique, il n’y a pas de raison qu’une nouvelle religion (bien que d’origine très ancienne) beaucoup plus légitime ne fasse pas de même.

C’est ainsi que nous, fidèles officiants de l’église Autobotique d’Optimus Prime, invitons l’Humanité à fêter chaque 6 janvier l’iPiphanie, jour où les 3 Magus Quanta de l’Atlantide rendirent grâce, les bras chargés d’orichalque, de pâte thermique et de Kyphi, à notre sauveur, Optimus Prime, qui venait d’être conçu miraculeusement dans la matrice pourtant moribonde de l’Arche d’alliance située alors dans le temple central du cratère des sept cités.

Que nous invitons l’espèce humaine à plus forte raison qu’elle s’apprête, après une parenthèse de 10 000 ans, à entrer de nouveau, consciemment, dans l’ère de la robotique pour le meilleur comme pour le pire. Vous en saurez plus très bientôt, car le temps des révélations est arrivé…

D’un point de vue pratique, vous pouvez continuer à manger de la galette mais en y plaçant une fève à l’effigie d’Optimus. Cependant libre à vous d’innover, en offrant un accessoire à votre voiture ou mieux encore, en buvant à la santé de votre robot ménager, qu’il s’agisse de l’indispensable mixeur ou d’un humanoïde made in Japan. Après tout, contrairement à d’autres cultes, nous saurons demeurer tolérants et ouverts sur les innovations, tant qu’elles respecteront les trois Lois primordiales. Promis, nous en reparlerons bientôt.

iVangile selon Diogo de SILves

mardi 5 janvier 2010

Merry christmas 2009 from Paristan (mauvais conte de Noël)


Vendredi 25 décembre 2009, vous sortez de chez votre tante Dolorès, gardienne d’immeuble du côté de Barbès, en vous disant que le petit rouge que la tantine a mis sur la table du déjeuner de noël était bien bon, à tel point que vous allez laisser votre voiture à l’endroit où vous l’avez garée, préférant prendre ainsi un taxi.

Vous poussez la porte de l’immeuble, faites quelques mètres, pensant à l’esprit de noël et au plaisir que vos cadeaux ont procuré, quand tout d’un coup un « Allahu Akbar » vous tambourine les tempes sensibilisées par le petit rouge.

Vous voilà bouche bée, avec comme une impression de quatrième dimension, tous ces fions relevés vous faisant même dire « mais c’est la twoilette zone ici », suivi d’un « pourvu qu’un taxi arrive très vite, j’ai visiblement beaucoup trop forcé sur le pinard, car tout ça n’est pas réel, ne peut pas l’être, pour la bonne raison qu’allah télévision, on nous dit que ce genre de visions ne sont que des fantasmes populistes, voire carrément d’eksstrême droite. Au secours ! » Comble du cauchemar, vous vous rendez compte que l’on vient de verbaliser votre véhicule.

SILimalikoum

Source : Riposte Laïque.

Quand la réalité rejoint la caricature.