vendredi 29 janvier 2010

Jamel Debbouze « voilà ce que je pense » (mortus ridendo)



Voici en images le résultat de la pensée Debbouzienne, me faisant dire au passage « mais tout le monde pense de nos jours, c’est formidable ». Formidable en effet que cet homme debbouze face à la « xénophobie », au « racisme », au faSSisme en somme. Suffisamment pour estimer que cela vaut la peine de dépasser la forme outrancière de ses propos qui n’impressionnera que ceux qui tremblent devant des mots, pour nous pencher sur le fond. Aussi examinons dans le détail ce que « pense » (vraiment excellente celle-là) ce nouveau phare de la pensée du quartier latin, lumineux au point de faire opiner du chef quelques-uns de ses voisins de palier.

« Le débat sur l’identité nationale est une insulte (…) Comment j’ai à me justifier d’habiter dans mon pays. C’est schizophrénique. Pointer quels sont les bons Français et les mauvais Français, ça me dégoûte. Je suis Français et fier de l’être. La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien et il faut que ça rentre dans les cerveaux. Je suis né ici, j’ai grandi ici, je suis un icissien. Je n’ai pas besoin de l’expliquer. » Quant à la burqa, « elle n’est même pas un épiphénomène, ça ne concerne que 250 personnes, qu’est-ce qu’on vient nous faire chier avec ce truc. L’islam est en Europe depuis 3000 ans, ils ne la découvrent pas la burqa… Encore une fois c’est xénophobe, voilà, et les gens qui vont dans ce sens-là sont des racistes ! Voilà ce que je pense. »

« Schizophrénique ». La schizophrénie se caractérise par plusieurs types de troubles : de l’attention, de la mémoire, ou des fonctions exécutives. Mais aussi des hallucinations (auditives), des délires (de persécution), un isolement, des difficultés à tenir des propos sensés. Or voici donc un pays (le nôtre) qui serait schizophrénique parce qu’il porte enfin son attention sur les changements sociétaux qui se sont produits les trois dernières décennies, en faisant appel à sa mémoire historique et politique, afin de concevoir un projet collectif qui tienne la route, notamment face à la volonté désintegratice de certains groupes d’individus reclus dans l’isolement communautariste, les délires de persécution et des discours complètement irraisonnés. Mais c’est qu’il ne tient pas debbouze votre diagnostic mon cher docteur Maboul. À l’évidence, je dirais moi que votre malade est plutôt en voie de guérison. Poursuivons.

« Insulte ». Tiens, ça me rappelle l’un des symptômes de la schizophrénie, celui consistant à entendre des voix imaginaires qui vous insultent.

« Je suis un icissien ». Après s’être dit « Français et fier de l’être », ce qui est très bien, voici que Jamel nous refait le coup de « l’icissien ». Un concept dont j’apprécie toujours autant l’ironie étant donné que tout bon rapatrié d’Afrique du Nord serait en droit de le servir à ce Jamel qui fait si souvent référence à son Maghreb d’origine (« 100% Français 100% Marocain » se dit-il souvent –étrange ça aussi-). Et oui, la plupart des colons français étant nés au Maghreb, ayant été des « icissiens » de là-bas, pourquoi ont-ils été expulsés par les Maghrébins de souche ? Cette expulsion générale d’un autre visage du Maghreb était-elle « raciste » ou « xénophobe » ? Si tel est le cas, j’attends donc que Jamel et ses amis icissiens militent pour le droit au retour des pieds-noirs avec compensations financières et tout et tout, faute de quoi, il faudra qu’il accepte l’idée que des Français de souche puissent trouver logique d’expulser un jour, en cas de conflit, ceux qui se vivraient comme de nouveaux colons « ici ». Très étonnante, encore une fois, que cette manie chez Jamel d’insister sur ce néologisme « icissien », un mot ne recouvrant aucune réalité précise mais sonnant plutôt un refus de la voir. La réalité française dans toute son intégralité. Schizophrénie, disait-il ?

« La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien et il faut que ça rentre dans les cerveaux ». Voici la seule phrase sensée de l’interview. Le « aussi » est tout à fait juste. Je me permets juste de lui conseiller d’éviter de cracher aux yeux des autres visages de la France s’il veut que la France continue de le reconnaître.

« L’islam est en Europe depuis 3000 ans ». Au moins, au moins ! Troubles de la mémoire scolaire ou délire historique ? Rappelons que l’islam a été pondu par la cervelle malade de Mahomet, il y a 1400 ans, et que son pipeau du genre « tous les prophètes juifs jusqu’à Jésus étaient déjà musulmans à l’insu de leur plein gré », reste un pipeau mahométan. Rappelons également qu’avant l’arrivée de l’islam, le Maghreb de Jamel était peuplé des populations païennes, chrétiennes et juives, qui avaient donné des empereurs à Rome (Septime Sévère) mais aussi des pères de l’église (Saint Augustin) à l’église romaine.

« Nous faire chier avec ce truc ». L’épouse de Jamel, Mélissa Theuriau, ne portant pas le voile intégral, je ne vois pas en quoi toute action contre la burqa le ferait chier. En effet s’attaquer à la burqa, au niqab, ou à d’autres manifestations islamistes, c’est s’attaquer aux militants de l’islam, aux islamistes et non stigmatiser les musulmans, sauf à considérer que tous les musulmans de France se sentent solidaires des porteuses de burqa, des islamistes, et que par conséquent il n’y aurait pas de musulmans modérés. Si c’est le cas, il ne faut surtout pas hésiter à nous le dire, car alors nous nous fatiguerons beaucoup moins à éviter des amalgames que les musulmans ne feraient rien pour éviter.

Conclusion : Jamel pense-t-il comme une tanche ou alors comme un malade ? Quant à ceux qui acquiescent, qu’en penser. Crétins ou zinzins ?

Docteur SILgmund

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Coquilles :

> quelques-uns de ces voisins de palier
de SES voisins

> ne pourtant pas le voile intégrale
ne PORtant pas le voile intégrAL

SIL a dit…

Merci très cher correcteur masqué :-)

Nina a dit…

Ah c'est du lourd 3000 ans de présence de l'islam en France !
Sacré Debouzze, avec tout son blé, il n'a pas cru bon s'acheter un bouquin histoire de voir à quoi ça sert la culture.
Peut-être qu'ils avaient cramé l'école de sa cité et qu'il n'a pas eu le pauvre, les moyens d'apprendre un minimum...