jeudi 7 janvier 2010

L’écologisme, une religion d’enfants gâtés (les bobos ou les enfants de l’ennui)


Courrier International : La Conférence de Copenhague sur le climat a montré à quel point l’écologisme s’apparente à une religion. Une religion à laquelle les Russes ne sont pas près de se convertir, ironise l’historien Boris Falikov, spécialiste des mouvements religieux (Gazeta.ru).

La lutte contre le réchauffement climatique fait penser à une nouvelle religion. Ses adeptes défendent leur point de vue avec autant d’opiniâtreté que des fondamentalistes. Sans trop se soucier d’argumentaires scientifiques, des centaines de personnes – dont les plus radicaux vêtus de noir, comme pour mieux souligner le caractère sacré de leur combat – ont déferlé dans les rues de Copenhague, persuadées que la déraison humaine en matière climatique conduira inéluctablement à une catastrophe planétaire.

Ces combattants emploient [dans leur discours] des catégories chrétiennes : le paradis terrestre, autrement dit la nature, a été détérioré par le péché humain, autrement dit la civilisation technique. Pour échapper à une catastrophe anthropique, l’humanité se doit de brider sa nature pécheresse et cesser de pourrir l’atmosphère avec son CO2. (pour en savoir plus…)

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Sil,

que le "sommet" (de la bêtise ?) de Copenhague soit une gigantesque clownerie coûteuse autant qu'inutile, OK ! D'ailleurs c'est le lot commun des sommets en tous genres, il faut bien le dire ; même si nos hommes politiques poursuivent sans cesse le fantasme du sommet qui les fera entrer dans l'histoire. Rien que ça, ça suffit à m'énerver.

En revanche, je pense que tu as tort de moquer sans nuance le courant écologiste. Il est vrai que ce courant est composé de tant de tendances, pour certaines pas toujours avouables et pour d'autres tellement ridicules, que ça prête parfois à la critique. Mais de ta part, j'attends une critique constructive, fruit d'une analyse certes sans concession, mais fine et libre. Or ce que tu nous sers parfois sur le thème de l'écologie frise le scientisme, voire le mépris. Et moi, déçu par toi je ne veux point être !!!

Si tu le veux, je peux t'initier ;-)) , te faire connaître l'écologie non pas dans ses aspects médiatiques ou apocalyptiques mais dans sa composante humaine, sociale. L'écologie est une science, tu le sais, mais comme le disais Rabelais, il faut y mettre de la conscience faute de quoi on y perdra notre âme, comme on l'a déjà parfois perdu dans d'autres chimères, rouge, brune ou marquée du sceau $.

Copenhague n'est pas l'avenir de l'Homme, mais que cela ne serve pas de prétexte à ceux qui trouvent un profit immédiat à la pollution.

Pour ma part, je distingue le progrès humain du progrès technologique, je distingue l'approche individuelle de l'approche collective mais je distingue aussi de gros écueils à l'horizon si le bateau dans lequel l'humanité est embarquée ne se décide pas à changer de cap. Changer de cap, ce n'est ni s'arrêter, ni se perdre, c'est simplement prendre une autre route. Pour moi cela a du sens car je ne crois pas à un but à atteindre, mais je crois au chemin qu'il faut parcourir malgré tout ; et ce chemin je le préfèrerais agréable.

Pas toi ?

@+,

LOLO45PIQUéDANSSAFIBREéCOLOGISTE.

SIL a dit…

Mais au fond, pas une seule virgule nous sépare mon Lolo et je suis en tous points d'accord avec toi.

En bon fils de pécores mais aussi en tant que progressiste, l'écoresponsabilité, les thèmes écologiques font partie de ma démarche citoyenne, conceptuelle et politique. Aussi je dis oui à l'écologie et à l'écoresponsabilité (courrants de pensée plutot portés actuellement par des écolos de centre-droit).

Par contre je m'oppose avec véhémence à l'écologisme, l'un de ces nouveaux populismes, rien d'autre qu'un compost à gauchistes, qui au mieux ne sert à rien, au pire joue sur les peurs (pour la plupart fantasmées) pour priver l'homme de portions de liberté et responsabilité au benefice de ces idiots inutiles ou tyransots...

SIL qui s'en va jeter ses restes au compost.

Anonyme a dit…

Alors dans ce cas, sans vouloir te commander, mets ta plume, juste une fois, au service de la cause écolo. Mais pas uniquement en en pourfendant les travers (ce qu'il faut faire à défaut d'être complaisant et donc complice) mais plutôt en valorisant les principes véhiculés par les hommes et les femmes respectueux de leur environnement (peut-être simplement parce qu'ils respectent également leurs semblables).

Et pis arrête de dire que t'es d'accord avec moi quand je fais une grosse colère, tu sais très bien que ça m'agace encore plus ;-))

@+,

LOLO45FAUSSEMENTAPAISé.

PS : oui, la peur du réchauffement climatique est probablement irrationnelle ! (ce qui ne veut pas dire que le réchauffement le soit, irrationnel)
Oui, l'énergie que l'on déploie dans la lutte contre le carbone atmosphérique est perdue pour d'autres batailles sans doute plus utiles !
Oui encore, le simple fait de rendre l'Homme responsable de tous, sans nuance, n'est pas qu'une prise de conscience écologique, c'est aussi un soubresaut de notre réflexe humanocentriste et de notre fantasme d'essence divine !
Mais oui surtout, la planète Terre peut se passer de nous alors que le contraire est encore bien peu probable (et si tu viens me dire que les étoiles et l'infini spatial n'attendent que nous pour venir les polluer, je me fâche tout rouge !)

SIL a dit…

Disons que je rends hommage aux engagements respectables en pourfendant ceux qui les polluent, que je rends hommage à la démarche écologique (à la base une démarche scientifique et rationnelle, ne l’oublions pas) en pourfendant son avatar irrationnel et polluant (son déchet, sa merde, quoi –c’est mon côté pécore ramasse fumier vrai ecolo-) qu’est l’écologisme.

PS : le réchauffement comme le refroidissement ne sont pas des fantasmes, ce sont des cycles naturels terrestres. Ce qui est un fantasme c’est de prétendre (actuellement) pouvoir les prévoir alors que la météo à plus de trois jours demeure un mystère, et surtout de prétendre que l’homme (vilain blanc, capitaliste, les autres vivant en symbiose avec la nature en bons sauvages qu’ils sont, c’est bien connu).

C’est pas gentil de croire que le sapiens-sapiens reste condamner à polluer ad vitam l’univers ( ou à genocider dans ce film au message antihumaniste -misanthropiste ?- qu’est « avatar »).

Par contre les étoiles ne nous attendent pas en sauveurs (encore ton côté judeo-chretien humanocentré). Elle ne se jetteront pas dans nos bras. Elles sont à conquérir, à décrocher, un terrain de jeu supplémentaire, et surtout la condition de la survie de notre espèce, une nécessité en somme, et tant pis pour celles qui laisseront quelques plumes sur notre passage…

Anonyme a dit…

J'ai vu et beaucoup aimé Avatar...

Effectivement l'homme y a le mauvais rôle, mais ils n'ont pas eu à forcer le trait. Il n'y a pas besoin d'aller sur Pandora pour trouver des énergumènes tels que les "méchants" du film.

Mais je ne crois pas comme toi que ce film soit misanthrope ou anti-humaniste. D'une part certains représentants de l'espèce humaine trouveront leur place sur Pandora (s'ils doivent changer d'enveloppe charnelle c'est pour pouvoir en respirer librement l'atmosphère, pas autre chose) et d'autre part le "message écolo" pourrait s'appliquer tel quel sur notre planète : un écosystème, quel qu'il soit, est très proche dans ses mécanismes de ce qu'est un organisme.
Pandora n'est qu'une métaphore, l'allégorie d'un écosystème poussé à son degré de développement le plus extrême.

Je n'en dirai pas plus, ça ne reste qu'un film.

@+,

LOLO45AVATARISé.