lundi 11 janvier 2010

Nicolai Sennels : « L’unique chose que les émigrés musulmans craignent est le renvoi au pays »


C’est tout de même frappant de voir que partout où la culture islamique prend pied, partout où nos démocraties abandonnent des portions de territoire aux vecteurs les plus actifs de cette culture, les mêmes problèmes finissent par se poser. Un trop grand nombre d’individus issus de cette culture versent dans le grand n’importe quoi. C’est surprenant également comme tous ceux qui observent cela depuis longtemps en arrivent aux mêmes conclusions. Oui, je ne vous cacherai pas que je partage en grande partie les analyses socioculturelles comme les conclusions politiques que Nicolai Sennels expose dans l’entretien reproduit ci-après.

Je ne vous cacherai pas non plus que je vois venir d’ici les réactions plus que prévisibles de nos bonnes âmes face à ces analyses. « Tout ça nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire, lorsqu’on établissait des catégories de bons ou de mauvais citoyens. » Ce que cela peut être ridicule !

Car ces bonnes âmes oublient que les Juifs, les homosexuels ou les Tsiganes n’étaient pas jugés individuellement pour les méfaits qu’ils auraient commis mais collectivement pour ce qu’ils auraient été par nature. Par conséquent, et c’est là le comble de l’ironie, par leur genre de raisonnements, nos bonnes âmes ou nos gauchos font partie de ceux qui portent encore la logique (qui bien qu’inversée reste la même) qu’ils dénoncent. En effet, tout comme les Juifs et autre groupes étaient condamnables par essence, le groupe musulman ne peut pas l’être également par essence. Ce faisant nos gauchos rêvent de tout garder au même titre que les fachos actuels rêvent de jeter tous les musulmans à la mer. « Tous les musulmans, ils sont gentils-victimes » versus « tous les musulmans, ils sont mauvais-terroristes ». Mêmes logiques absurdes donc. Rien d’étonnant à cela, après tout, puisque nos gauchos tout comme nos fachos, en bons jumeaux ennemis, ne savent raisonner qu’en termes de groupes et non d’individus.

Oui, ces gens-là qui n’ont toujours rien compris, ne sont pas près d’intégrer qu’il importe ici de rappeler les émigrés musulmans (ou autres) à leur responsabilités individuelles et de leur signifier (comme à tous les autres émigrés) qu’ils seront jugés en tant qu’individus, pour ce qu’ils font et non pour ce qu’ils seraient, et renvoyés d’où ils viennent s’ils ne respectent pas nos lois.

SILimalikoum

Nicolai Sennels est l’auteur du livre « Parmi les criminels musulmans. L’expérience d’un psychologue à Copenhague », publié en 2008. Ce livre a été traduit en anglais, français et suédois. L’auteur est psychologue et a travaillé plusieurs années pour le Gouvernement danois. De 2005 à 2008 il a travaillé dans le quartier des jeunes délinquants de la prison de Sonderbro à Copenhague. ( pour en savoir plus... )

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