vendredi 12 février 2010

Des vœux de fidélité devant le dieu des Chrétiens, bof (!)


Il y a de ça quelque temps, un ami d’enfance, curé de son état, me demandait pourquoi je ne m’étais toujours pas marié à l’église, alors qu’il me sait amateur de rituels sociaux et autres coutumes folkloriques. Je lui ai répondu que c’était par cohérence morale. Me connaissant bien, avant de me demander de développer, il leva les yeux au ciel, suspectant encore une fois chez moi, une pensée particulièrement hétérodoxe.

Il eut raison de lever les yeux vers son très haut étant donné que j’allais lui assener la vérité suivante.

Comment peut-on formuler des vœux de fidélité devant une divinité qui s’est permise non seulement de cocufier un pauvre charpentier, mais pire que ça, de lui faire un enfant dans le dos ? Autant faire vœu d’honnêteté devant un parrain de la mafia, non ?

Partant de là, admettez que de vous rendre à l’église dans le dessein de présenter votre future épouse à ce dieu, n’est pas une chose faite pour vous rassurer. N’est-ce pas tenter le diable ? Ou plutôt, qui vous dit qu’il ne se permettra pas de s’octroyer avec celle-ci aussi, un droit de cuissage on ne peut plus déplacé.

Sur ce coup-là, mon pote curé ne sut vraiment pas quoi répondre. Ma logique morale était bien trop implacable pour son esprit saint qui donna par conséquent sa langue de feu au chat.

De toute façon, dans le genre folklorique, je préfère les rituels shintoïstes. J’ai d’ailleurs promis à ma femme que l’on se marierait selon ce rite le jour où j’aurai amassé assez d’argent pour embarquer tout mon clan vers le Japon…

AmateraSIL

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