jeudi 25 février 2010

Thalassa à La Baule : la Chine peut aller se rhabiller.


Épuisés par notre journée à rien faire sur la plage, nous décidons de continuer sur notre lancée en commandant des pizzas chez l’excellente maison « pizz a casa », que nous dégusterons en regardant le Thalassa de ce soir.

Le temps de coucher les gosses, nous ratons l’introduction de cette émission de télévision et prenons le premier reportage en cours de route.

De ce que nous comprenons, au large de la Birmanie, existe un gros caillou, planté là, en pleine mer, où les hirondelles y nichent par milliers. Ce qui attire quelques bougres qui viennent chaque année disputer les nids d’hirondelles aux serpents vivant à demeure sur cet îlot infernal, ainsi que quelques militaires postés là non pas pour des raisons environnementales mais pour réguler financièrement ce trafic à destination de la Chine. « Mais pourquoi risquer sa vie pour des nids d’hirondelles ? » se demande l’un d’entre nous. « Et bien je parierai que des Hans bâtés doivent trouver aphrodisiaque cet amalgame de morve d’ovipare parfumée à la fiente » répond un autre. Bingo puisque nous apprendrons que de riches clients chinois s’arrachent ce qu’ils considèrent être un met de choix, aussi bon pour le vit que pour la vitalité.

Le troisième reportage nous embarque vers le sultanat d’Oman, où nous apprenons que deux mois par an, toute une ribambelle de pécheurs s’en va débusquer l’ormeau en apnée, un coquillage qui vaut une fortune, destiné uniquement au marché chinois. Il serait considéré comme la nourriture des dieux. En fait, pour nos bridés du gland, il s’agirait là encore d’un puissant aphrodisiaque.

C’est à ce moment que je m’esclaffe en disant « ils ont des problèmes de libido à ce point nos Chinois pour qu’ils ressentent un tel besoin d’avaler n’importe quoi ? » Et là, en disant ça, me voilà avec un déclic géopolitique !

Tout bien considéré, nous n’avons rien à craindre d’une puissance qui craint à ce point l’impuissance ou plutôt qui la vit comme un état permanent à traiter n’importe comment. D’autant plus que chez nous, on prend plutôt des produits pour calmer nos ardeurs.

En effet, figurez-vous que j’ai appris récemment que certaines addictions sexuelles se soignent avec des antidépresseurs. Or comme les Français sont les champions du monde en matière de consommation d’antidépresseurs, CQFD, les Français souffrent d’un trop grand sentiment de puissance qu’ils ont besoin de soigner de cette étrange façon, pendant que les Chinois pâtissent du contraire (!)

Par conséquent, non seulement, nous n’avons rien à craindre d’une Chine qui, pour bander mou, peut donc aller se rhabiller, mais mieux encore, en baissant notre consommation de Prozac, nous pourrons très facilement lui faire la nique…

SILdénafil

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