mardi 27 avril 2010

Petit haïcoup familial : Salazar, un grand homme de lutte…


Petit complément aux billets des 23 et 25 avril : avec le genre de plaisanterie suivante, qu’il aimait parfois chanter à ses petits camarades, mon grand-père aurait pu se retrouver dans l’un des camps du régime salazariste, notamment celui de Tarrafal, dans l’archipel du cap vert, où la PIDE, la redoutable police politique du régime, aimait y développer l’art de torturer les opposants politiques (voir le documentaire « 48 » de Susana de Sousa Dias). Mais bon, chez les Fernandes, on ne se refait pas. Le totalitarisme, quel qu’il soit, on déteste décidément beaucoup trop ça pour la fermer. Mais trêve de bavardages. Voici le petit couplet, de sa composition, que mon grand-père aimait fredonner :

« Jesus et Salazar furent deux hommes de lutte,
Jesus, fils de Marie ; Salazar, sale fils de pute
»

Sil Fernandes "Boarinha"

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