mardi 11 mai 2010

L'arbre de mai républicain (liberté, égalité, fraternité)


Tout comme tantôt dans les Landes, en Corrèze, en Bavière, à Silly, petite ville de Belgique, le traditionnel arbre de mai sera encore une fois planté ici, dans les jardins du republicoin. Ce rite de fécondité qui remonte à la tradition celtique des fêtes de Beltaine et repris en mai 1790 par la tradition républicaine sous l’appellation fête de l’Arbre de la Liberté, reste en effet par ici assez vivace.

Cette fête est toujours pour moi l’occasion de rappeler deux trois conseils d’arboriculteur républicain à tous nos libéralistes, libertaristes, droit de l’hommistes, égalitaristes, fraternalistes et autres limitistes…

Car il est vrai qu’ils sont fatigants tous ces limitistes !

Rappelons à tous nos penseurs prétendument républicains, que si notre République s’est donnée une devise à 3 grosses branches, c’était dans le but de favoriser une photosynthèse puisant ses photons dans l’esprit des lumières, ou bien une devise à 3 grosses racines, c’était pour plus de stabilité démocratique.

Tout comme rappelons aussi, bande de massacreurs à la tronçonneuse, que lorsqu’on ne met l’accent que sur l’un des trois principes, ce sont les autres principes qui morflent et donc le tout.

Mais développons juste un peu, histoire d’être plus clair pour les huîtres d’école de commerce ou pour les boutonneux inscrits en sciences humanitaristes, histoire aussi que les boutures de mon génie suprême puissent prendre chez tous ces Edwards aux mains d’argent plutôt que vertes.

Mes pépères, si vous insistez soit sur le fraternalisme, soit sur l’égalitarisme, c’est la liberté (le souffle créateur du génie humain) qui morfle. De l’autre coté, quand on ne jure que par le seul libéralisme, ce sont la fraternité (nos devoirs envers les autres) et l’égalité (l'égalité d'accès aux droits) que l’on piétine, ce sont l’équité et la solidarité, les deux ingrédients du ciment social que l’on dissout dans l’acide des seuls intérêts individuels.

Alors, bande d’élagueurs compulsifs, en attendant d’être dignes de planter des arbres de la Liberté, vous voudrez bien éviter de me scier l’une des trois banches maîtresses de l’arbre républicain ou de donner des grands coups de pioche autour de ses racines.

À quoi peut mener la dévalorisation des métiers manuels...

SILLy fils de Manuel

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