vendredi 14 mai 2010

Le Republicoin soutient la liberté d’expression d’Houria Bouteldja


Ma chère et douce Houria, faute de faire l’amour, il est fort probable que nous nous ferons un jour la guerre. Il est vrai que ton désir de revanche semble te pousser à vouloir prendre le dessus sur des gaillards comme moi, non pas d’un point de vue sexuel, ce contre quoi je n’ai absolument rien, être en dessous, cela m’aurait laissé les mains libres pour te caresser une poitrine que je pressens aussi lourde que tendre, mais plutôt d’un point de vue politique et militaire, projet qui ne me fait pas bander. Quel dommage !

J’aurais tant aimé canaliser ton boumediénisme, du nom de Houari Boumediene, le dirigeant Algérien qui rêvait d’une revanche sur l’occident à travers le fruit du ventre des femmes maghrébines, vers quelque chose de beaucoup plus beau et grandiose. Le peuplement de la Galaxie avec la descendance du génie que je suis. Oui, oui, oh oui, nous aurions pu concevoir quelques belles petites portées de chiens fous et sages à la fois, tout plein d’in-Diogènes. Mais non, tu sembles vouloir la guerre. Quelle tristesse !

Enfin, tel est ton choix. Je l’entends très bien et c’est d’ailleurs pour cette raison, celle de vouloir continuer à t’entendre, que je profite de ce billet pour t’indiquer que je soutiens ta liberté d’expression et que je condamne l’initiative des roquets de l’Agrif (une association antiraciste d’extrême-droite) qui ont porté plainte contre toi parce qu’ils se sentent menacés lorsque tu traites les Français de souche de « souchiens », un terme ambigu qui résonne bien évidemment comme « sous chiens » mais dont l’ambiguïté te permettra justement de t’en sortir, en principe, sauf si tu te mettais à aboyer ta haine devant le tribunal, mais aussi de te faire pas mal de publicité. Merci les roquets pure race !

Se sentir défrisé par un « souchien ». Si ce n’est pas triste, franchement, ça aussi ?

Personnellement, quand j’entends Houria, l’une des cadres du Parti des Indigènes de la République, prononcer ce mot, hum, je me sens tout chose. Je sens la bête monter en moi, le berger allemand ou le rottweiler, voire carrément le loup prêt à monter une hyène. Ahou ! Ahou ! Ahouuuuuria !

De toute façon, quel que soit le sens du terme employé, pour continuer à détester cette manie bien souchienne de porter tout et n’importe quoi devant les prétoires, je continuerai à défendre le droit de tout dire. N’est-ce pas le meilleur moyen de savoir à qui l’on a affaire, ce que l’on doit répondre, mais aussi de savoir si l’on a des chances de pouvoir faire l’amour ou s’il convient dans le PIR des cas de se préparer à faire la guerre ?

SILeonberg

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