vendredi 6 août 2010

Inception : recette d’une déception (dreams are my reality)


Prenez une bonne dose de « Dark City » (une œuvre sublime), rajoutez-y pas mal de « Matrix » (un film un peu con mais culte) et de « Cube » (ils auraient dû s’arrêter à l’excellent premier volet), une pincée de foutage de gueule à la « Lost », une théorie des rêves franchement tirée par les cheveux, et vous voilà avec un thriller onirique. Une sombre histoire de complot-subconscient dont le personnage central est interprété par une actrice française qui a cru, dans son inconscience, que les attentats du 11 septembre cachaient une opération sauvage de mise aux normes du World Trade Center. Autant vous dire qu’il y avait là beaucoup trop de déjà-vu et d’absurde pour me faire rêver.

Certes le résultat est joli. Cependant je ne vous cacherai pas que je me suis ennuyé pendant tout le film. Et je ne vous parle pas de la fin. Plus prévisible que ça, tu meurs.

Sérieux les petits gars, au lieu de faire dans le remix scénaristique agrémenté de théories fumeuses, il va falloir vous creuser la tête pour nous proposer de la réelle nouveauté. Je sais, on se fait difficiles. En même temps, vu le prix que l’on paye, on peut se permettre d’être exigeant.

Au passage, j’ai trouvé notre joli Di Caprio un tantinet bouffi, ce qui gâche un peu plus encore le spectacle. Vraiment décevant…

Cahiers du SILnéma

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