jeudi 30 septembre 2010

Aphreurismes libéraux : mes préférences à moi


Au delà de celle qui « est ma préférence à moi » :

Je préfère des sujets policés à un État policier,
Des particuliers sûrs de leur force, à un État fort,
Des individus solidaires à un État socialiste,
Des citoyens exerçant toujours plus de pouvoir sur eux-mêmes,
à un État exerçant toujours plus de pouvoir sur ses citoyens


Liste ouverte et participative.

Roda SIL

mercredi 29 septembre 2010

Aphreurisme de rentrée littéraire


En matière culturelle, comme dans beaucoup d’autres activités humaines,
il y a le stade anal, le stade oral, puis le stade écrit,
avec des possibilités régressives entre tous ces différents stades.

SILgmund Syllabique

mardi 28 septembre 2010

Reforme des retraites : au pays des alter-trucs, je demande les alter-réformistes (Ze veux pas celui-là, z’en veux un autre).


Il y a tout de même des reflexes qui trahissent le gaucho, ancien, nouveau, honteux, mal assumé ou jauni. L’autre jour j’écoutais sur je ne sais plus quelle chaine, notre bon vieux François Chérèque (secrétaire général de la CFDT, l’un des syndicats les moins gauchistes et pourtant) au sujet des retraites. En gros « le système des retraites est moribond, et la reforme actuellement débattue, en plus d’être une rustine, est foncièrement injuste. Or nous avons des propositions à faire dont nous voudrions discuter car nous voulons une AUTRE reforme ».

« Propositions », « discuter », une « autre », soit le triptyque classique du branleur bavasseur bien de chez nous. Car c’est en effet toujours la même chose avec ce genre d’activiste. Face aux problèmes que rencontrent nos sociétés, les solutions responsables les emmerdent. Ils veulent « autre » chose, « l’autre » solution. Et quand on leur demande en quoi elle consiste exactement, ils répondent qu’ils veulent en discuter, en parler ad vitam aeternam, deviser sur telle ou telle proposition, sur telle ou telle idée, intuition, suggestion, pendant que le problème empire.

Car je suppose que les idées, suggestions, propositions, que le système génial, parfait, envisagé par notre ami Chérèque, a fait l’objet de calculs tout azimuts, de simulations poussées, au sein des brillants calculateurs de la CFDT, prévoit tout dans le moindre détail, le coût, son financement, son équilibre budgétaire, sans oublier les données démographiques, économiques, de compétitivité, et ainsi de suite. Je parie qu’ils peuvent même nous donner des exemples de pays, dont la tradition sociale n’est plus à démontrer, où son brillant système fonctionne à merveille.

Tu parles ! Remarquez, si tel était le cas, que nos alter-reformistes n’hésitent pas à me le dire et surtout à me le démontrer. C’est que je suis plutôt du genre ouvert au dialogue comme garçon…

SILalutte finale

lundi 27 septembre 2010

Le bocal idéaliste pour prison mentale : les alter-réalitaires feraient bien de descendre un peu sur Terre.


Histoires de cuillères et de poissons rouges-bruns-verts : certes, je n’ai rien contre le fait que l’on puisse se branler un peu. En bonne compagnie ce n’est jamais désagréable. Après tout, que celui qui n’a jamais rêvé d’un monde meilleur jette le premier « Das Kapital » ou tout autre manifeste à la con. Cependant, il faudra bien un jour que nos altermondialistes, protectionnistes, antilibéraux, anticapitalistes de gauche comme de droite, m’expliquent comment faire. Comment faire pour produire assez de richesses afin que nos jolies nations puissent maintenir leur train de vie, économique et surtout social, particulièrement dispendieux. Car il n’aura échappé à personne, du moins je l’espère, que la générosité étatique a un coût et pas des moindres.

Que proposent-ils : une dictature communiste mondiale ou locale avec les réussites que l’on connait, le retour au joli temps de colonies avec leur marché captif, au protectionnisme, aux guerres de prédation, à la dévaluation monétaire ? Qu’ils nous expliquent donc un peu, au lieu de bercer nos peuples de douces illusions, de leur mentir ou de raconter n’importe quoi.

Remarquez, d’autres feraient bien de se montrer plus pédagogues. Je pense à mes petits camarades Libéraux.

Pourquoi n’expliquent-ils pas tout simplement que jusqu’au milieu du XXe siècle les pays acteurs de l’économie mondiale n’étaient pas bien nombreux ; qu’ils pouvaient dans un tel contexte agir plus facilement sur des leviers économiques, en jouant par exemple avec leur monnaie, même si cela signifiait porter un coup à l’économie du voisin. Que depuis la deuxième moitié du XXe siècle le monde a changé, il s’est libéralisé, que les empires et leurs marchés captifs se sont effondrés, que le nombre de nations libres de leur destin et accédant au développement augmente continuellement. Que dans ces conditions, les guéguerres monétaires entre voisins n’ont plus lieu d’être, que les interactions sont devenues infiniment trop compliquées pour être manipulées à la louche, que par conséquent les Etats doivent limiter leur rôle d’acteur économique (tout en se concentrant sur leurs principales fonctions régaliennes) au profit des véritables acteurs de l’économie, les entrepreneurs, les seuls capables d’entrer en concurrence sans avoir à se faire la guerre. Que pour cela, les horizons du monde doivent demeurer les plus ouverts possibles.

Pourquoi n’expliquent-ils pas que la source de notre enrichissement individuel et collectif est là, et surement pas dans les lubies et autres errements passés ?

SILibéral

dimanche 26 septembre 2010

Face à l’islam et aux islamistes « je fais la guerre, encore la guerre, toujours la guerre » (hot war : make love and war)


Tant que l’islam et ses islamistes auront un problème avec nous autres les Insoumis, et qu’ils conserveront pour objectif celui du pervers Mahomet, « j’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’est pas d’autre dieu qu’Allah », je me verrais dans l’obligation de faire mienne la maxime de papa Clemenceau : « je fais la guerre, encore la guerre, toujours la guerre »…

Ce qui ne doit pas nous empêcher pour autant de faire, entre deux coups d’épées, l’amour, encore l’amour, toujours l’amour

ClemenSIL guerrier reposé

vendredi 24 septembre 2010

Alerte (petit) attentat (de rien du tout) : surtout n’intervenez pas (ce serait stigmatisant, discriminant, paniquant, tout ça, tout ça).


Attention, cette femme a été vue pour la dernière fois du côté de la gare du nord, à Paris, le mardi 21 septembre. Pour des raisons absolument pas halales, mais plutôt coloniales, sociales, fiscales, anormales, à moins qu’elle ne soit envoyée par le gouvernement Fillon pour produire un banal écran de fumée en pleine reforme des retraites, elle chercherait à faire exploser un petit engin explosif de rien du tout. Si jamais, par je ne sais quelle fort suspecte intention civique, vous deviez la reconnaitre, n’intervenez pas, afin d’éviter toute stigmatisation, et n’appelez surtout pas nos si brutales forces de police.

Contactez plutôt le standard du Conseil Français du Culte Musulman afin qu’il puisse expliquer à cette éventuelle musulmane présumée ce qu’est vraiment l’islam, ou bien celui du médiateur de la république afin qu’il entame un dialogue constructif avec cette indéniable victime de notre si vilaine société.

Si d’aventure ces deux standards devaient sauter sous les appels, tentez celui de Dominique de Villepin, notre anesthésiste en chef, ou Ségolène Royal, l’anesthésiée du chef. Ils sauront quoi faire…

SILidim le Magnifique

jeudi 23 septembre 2010

Dominique de Villepin en Panique (ce qui n’est pas une surprise)


Le possible candidat à la présidence « d’un (tout) vieux pays » a accusé le gouvernement, ce mercredi, de susciter la panique par des discours faisant état d'une menace terroriste sur le sol français.

Il est vrai que notre gerontopoliticien préfère sans doute maintenir notre « vieux pays » sous anesthésie générale. A moins que les questions de terrorisme le mettent en panique, ce qui ne serait pas vraiment étonnant.

Cette grande baudruche se permettant même de comparer cette communication qu’il juge « maladroite et parfois même cynique » aux fréquentes annonces similaires de la présidence de George Bush aux Etats-Unis entre 2000 et 2008. « Les Etats-Unis ont payé très cher pour pendant huit ans vivre sous la peur avec l'administration George Bush. En matière de sécurité, en matière de communication sur ces questions, il faut savoir être prudent et avoir une parole juste mais rare », a-t-il dit.

Il oublie juste, effets d’Alzheimer oblige, la réussite de l’administration Bush en matière de terrorisme et de sécurité intérieure, à l’inverse de celle de l’administration Obama.

Docteur HouSIL

mercredi 22 septembre 2010

Bigard et les Reopen 911 : le lâcher de pigeons


L’autre jour, en me rendant dans ma résidence secondaire, la FNAC des Ternes, je suis tombé sur deux militants du « Reopen 911 » qui tractaient. Le Reopen 911 est ce groupuscule de joyeux zozos inspirés par le Thierry Meyssan du réseau Voltaire, prétendant que derrière les événements du 11 septembre se cacheraient des choses étranges, voir même bizarres. Le premier tracteur était accoutré tel un fils de pédagogiste nourrit au sein jusqu’à sa rentrée en 6e, par une mère post-soixante-huitarde qui travaillait ses montées de lait en fumant de la ganja. Le deuxième gugusse avait comme quelque chose de dépressif ou d’illuminé dans le regard. Désolé mais il n’est pas toujours aisé de faire la différence.

Après un bref examen de leur tract et m’être rendu compte qu’il s’agissait là des brillants sherlook-holmes conspirationnistes du Reopen 911, je leur rendis le tract en y glissant une carte d’une proche amie psy et en les encourageant vivement à consulter. Le premier tracteur me sourit avec une banane validant l’hypothèse cannabique. L’un de ces sourires caractéristiques des Jean-Kévin fumant leurs trois biberons de skunk par jour.

Une fois rentré dans ma banlieue, j’ai eu pitié d’eux. Car finalement Thierry Meyssan et ses popotes conspirationnistes n’étaient pas si loin de la vérité. Vérité qu’il est temps de révéler, avec l’aimable autorisation de la NSA, de la CIA, du FBI, du NCIS, du secrétariat d’état à la Défense, de l’ATF, du NTSB, du SIAC, de la DARPA, de CNN, de CBS, de Fox News, de la mafia cubaine, sans oublier le GSI, Le Gouvernement Sioniste Intergalactique.

Au fait, l’aile Ouest du Pentagone n’a été victime ni d’un crash d’avion, ni de celui d’un missile, ni d’un mutant capable de se transformer en bombe nucléaire mais de quelque chose de bien plus simple.

En fait le Pentagone abrite un spatioport secret. Ben ouais quoi, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi un bâtiment aux proportions aussi massives ne disposait que d’une cour intérieure aussi ridiculement petite, bien à l’abri des regards extérieurs mais avec une forme aussi caractéristique.

Tout simplement parce que cette cour intérieure, bien au centre de ce gigantesque bâtiment, est calibrée pour recevoir des navettes spatiales extra-terrestres d’un type particulier. Celle de nos alliés aux nez crochus, de la planète « Konzpyra-Sion ».

Le protocole d’approche, conçu par les sages de Konzpyra-Sion, prévoit d’ordinaire que la navette se place bien à la verticale de la piste. Or ce jour-là, un malheureux concours de circonstances permit le drame. D’une part, le commandant de la navette avait confié les commandes à un élève stagiaire, Zyrglub L. D’autre part l’habituel aiguilleur au sol, John T, avait été réquisitionné pour aider à la gestion d’un trafic aérien en pleine panique, ce 11 septembre 2001. Il avait donc confié, lui aussi, son poste à un emploi-jeune. Il s’agissait de Johnny D, le fils d’un officier du Pentagone, qui rêvait de devenir aiguilleur du trafique inter-sideral.

Et ce qui devait arriver, arriva. Secondé par l’autre crétin de Johnny, l’autre con de Zyrglub, enclencha le protocole un chouïa à l’Ouest, ce qui provoqua la matérialisation du vaisseau dans l’aile en question.

Voilà, voilà, voilà mon cher Thierry. Te voilà avec de la matière pour un nouveau bouquin ainsi que pour ton site neo-voltairien. Un nouveau succès en perspective, vu toute cette paranoïa ambiante qui permet à nos concitoyens de se draper dans un confortable déni des dangers qui factuellement menacent nos démocraties, alors qu'ils se donnent pourtant la peine de se faire exploser plusieurs fois par jour. Comment qu’il doit trop se retourner dans sa tombe notre bon Voltaire. Grave ! Enfin reconnaissons tout de même que Thierry Meyssan et sa clique pour cliniques y étaient presque. C’est balot n’est-ce pas ? Après tout dans Conspirationniste il y a… Mais vous en saurez plus en lisant un jour mon Roman « THE C.C., The Complet Complot » dont je vous servirai le pitch un de ces quatre.

En parlant de joyeux zozos, il y a un, Jean Marie Bigard, qui me fait décidemment mourir de rire. Normal pour un comique. Parmi tous ces sketchs au sujet du 11 septembre, le meilleur est dans doute celui du « lâcher de pigeons » du 5 septembre 2008, à l’antenne d’Europe 1 pendant l’émission de Laurent Ruquier. Alors que ce dernier devisait des élections nord-américaines avec la fine fleur de la pensée géopolitique française, et plus précisément de l’intention exprimée par John McCain de capturer enfin Ben Laden, notre bourré du Stade de France saisit le Ben Laden au vol pour nous lâcher un magnifique pet conspirationniste.

D’après lui « tous les spécialistes de la Terre » sont d’accord pour dire « que les deux avions (celui qui s'est écrasé sur le Pentagone et le vol 93, écrasé en Pennsylvanie) n'existent pas ! Il n'y a jamais eu d'avion. C'est un mensonge absolument énorme. »(…) « C'est un missile américain qui a frappé le Pentagone ! Ils ont tué eux-mêmes des Américains ! ». Ah ça on peut dire qu’il a « mis le paquet » avec cette nouvelle version de son célèbre sketch « Le parano ». Une forme de suicide, de pigeon. Dis-moi Jean-Marie, « ton psy va (vraiment) mieux ? »


Heureusement qu’il y avait l’excellent Fabrice Eboué pour réagir un chouïa à ce mauvais comique de situation. « Sinon, Jean-Marie, deux trois théories sur le père de l’enfant de Rachida Dati ? ». Les autres restèrent cois ou en rajoutèrent dans le burlesque tel Titoff.

Décidemment certains de mes congénères occidentaux m’étonneront toujours par leur incapacité à savoir dans quels pays ils habitent.

Des pays démocratiques non exempts de petits comploteurs mais connaissant surtout l’alternance ce qui réduit la durée de vie des petits et grands secrets, dotés de partis politiques extrêmement divers, suffisamment opposés en leur sein comme entre eux pour ne pas se faire de cadeaux, avec des assemblées aux larges possibilités de contrôle et d’enquête, des institutions judiciaires plus ou moins indépendantes, des medias particulièrement curieux, des services d’enquêtes infestés de patriotes qui nourrissent la concurrence entre eux voir même la guerre des services…

Et ces jobards voudraient nous faire croire que dans un système politique aussi quantique, aussi pluriel que le nôtre, que tout ce petit monde serait de mèche, se couvrirait mutuellement, laisserait commettre un tel crime de haute trahison sans réagir ; qu’en dehors des conspirationnistes, il n’y aurait personne au sein du système pour hurler sa rage et faire tomber les coupables ; que tout cela pourrait échapper à la justice.

La preuve finale du complot résidant sans doute dans les ventes record des torchons conspirationnistes et dans la liberté d’expression laissée à ces petits génies. Pas si fort que ça finalement nos comploteurs. Mort de rire.

Sérieusement, quand on voit comment a fini un tout petit complot d’écoutes tel que celui du « watergate », celui de la cellule d’écoute de l’Elysée ou encore l’opération « rainbow warrior », permettez-moi de rire sous-cape de vos petits scénarios à la X-files. Moi aussi j’aime les fictions ainsi que les bonnes blagues de Jean-Marie Bigard…

Frère SILas

mardi 21 septembre 2010

Révélation eXceptionnelle : Thierry Meyssan n’existe pas


Voilà des années qu’un doute somme tout raisonnable me travaille. « C’est tout de même étrange », me dis-je souvent, ce Thierry Meyssan tient franchement de l’Arlésienne. C’est qu’on en parle, c’est qu’on en parle, mais force est de constater qu’on ne le voit pas ou presque : une petite fois, vite fait, chez Ardisson, le génial inventeur du concept d’émission montée de toutes pièces ; quelques autres sur des chaines Moyen-orientales, toutes connues pour leur sérieux, notamment Al Manar, le canal télévisé du Hezbollah. Etrange, non ?

On en parle, on ne le voit pas, et ça ne date pas d’hier. Exclu de Science Po, d’associations où son nom se trouvait inscrit, secrétaire national du Parti Radical de Gauche (de 1998 à 2004) mais invisible sur la scène politique, possible colistier de Dieudonné en 2009 mais tout aussi insaisissable. Bizarre, bizarre !

Et puis ne parlons pas de cette improbable histoire d’exil politique au Liban, en Syrie et en Iran, à cause de sa tout aussi fumeuse théorie alternative du 11 septembre. Quand on sait que Jean-Marie Bigard fait beaucoup plus pour cette noble cause, grâce à sa notoriété, sans être menacé, ni avoir de contrat sur la tête, on se dit qu’un Thierry Meyssan inquiété par la CIA, c’est une histoire à dormir debout. Même Marion Cottillard a pu devenir une star aux USA malgré ses déclarations fracassantes au sujet du 11 septembre, alors ?

Tout cela me paraissait fort improbable, mais le pire restait à venir. Car figurez-vous que non seulement le Thierry Meyssan que l’on vous présente n’existe pas, mais surtout que ce nom de code cache une opération de déstabilisation particulièrement cynique. C’est du moins ce qu’affirment mes contacts au sein du BAS (Bouclier Anti Sioniste), une Organisation Non Gouvernementale spécialisée dans la traque des conspirateurs sionistes, qui ne manquera pas d’obtenir un de ces jours, de la part de l’ONU, une reconnaissance d’utilité publique.

Si l’on en croit mes contacts au sein du parti BAS, Thierry Meyssan cache en fait un dangereux sioniste chargé de répandre des thèses opposées à l’empire americano-sioniste dans le dessein de faire sortir de leur tanière les sympathisants et autres militants de cette cause. Un hameçon, en somme. Il n’y a plus qu’à mettre tout ce beau monde sur fiche et le jour venu, leur sang servira à fabriquer le pain azyme de la pâque juive et leurs organes d’objets à vendre.

Vous me connaissez, devant ce genre d’allégations, j’ai commencé par montrer une mine circonspecte, voire carrément dubitative. Thierry Meyssan en agent de l’Empire, c’était un peu fort de café, tout de même.

« T’as bien vu sa tête ? » me fit remarquer alors mon contact. « Si c’est pas une face de Juif, ça, pardon, de Sioniste, c’est que je ne m’y connais pas ». En effet, vu comme ça, c’est assez criant. J’ai dû me rendre à l’évidence. Et dire que la vérité était là sous mon joli nez aquilin et que je n’avais jamais fait attention. Reste à trouver quelle est la véritable identité de ce terrible agent sionazi.

Thierry MeysSIL

lundi 20 septembre 2010

Révélation eXceptionnelle : Thierry Meyssan s’appelle Régis.



Je vous prie d’accepter mes plus plates excuses. Thierry Meyssan n’est pas un agent d’une sorte de meta-Mossad qui chercherait à faire sortir de leur tanière tous les antisionistes de la Terre. En fait la vérité est beaucoup moins prosaïque et surtout beaucoup plus basique que ça.

Certes Thierry Meyssan n’est pas son vrai nom, mais Thierry Moyssad, non plus. En fait, ce brave amateur de réalités alternatives s’appelle Régis, un Régis qui ferait dans l’analyse géopolitique. Or tout le monde sait que Régis est un…

Thierry MeysSIL

dimanche 19 septembre 2010

Les intrépides interview du Republicoin : Thierry Meyssan nous fait visiter sa cave.


Après un long voyage aux moult péripéties que je tairai afin de ne pas alourdir d’éléments oiseux ce magnifique récit, et dont il convient de préciser seulement qu’il débuta par un succulent repas dans un restaurant levantin avec un ami d’enfance Libanais, tendance catholique de rite éthiopien, à moins que le rite soit palestinien ou turc, je ne sais plus, je m’y perds souvent, passé avec les armes et bagages de son général Michel Aoun dans le camp du Hezbollah, ce qui est, ma foi, une façon particulièrement cocasse de louer son âme au diable… après un long voyage disais-je, me voici à Beyrouth, dans le quartier Chiite, et plus particulièrement dans une cave, celle d’un immeuble délabré, entouré d’un comité d’accueil lourdement armé. Il me faut croire que je leur faisais peur. Celui qui se fait appeler Thierry Meyssan est là, dans cette cave aménagée en bunker.

- Bonjour Régis, alors comme ça, tu désirais me voir, pour me parler, semble-t-il, d’un sujet qui te tiendrait particulièrement à cœur.
- Oui, Monsieur SIL, c’est bien ça. Je souhaitais vous entretenir de certains sujets. Apprenez tout d’abord que je ne m’appelle pas Régis. Deuxièmement, je suis bien Thierry Meyssan et troisièmement, je ne suis pas un agent du Mossad intergalactique. Je combats l’Empire, moi, Monsieur, et je vous prie de cesser votre campagne de calomnies à mon encontre. Voilà, Messire du Republicoin, ce que je tenais à vous dire de vive voix.

- Nemo auditur propriam turpitudinem allegans, mon petit Régis, nemo auditur....
- Que dites-vous ?

- Rien, rien, brave cavernicole. Je me demandais juste ce que tu fais dans cette cave. Tout ça ressemble fort aux geôles que l’on réserve aux agents de l’empire, plutôt qu’à des résistants, non ? Mais n’est-ce pas un graffiti de Jean-Paul Kauffmann, un ancien otage français du Hezbollah, que l’on peut lire sur ce coin de mur ?
- Absolument pas ! Absolument pas ! Je suis ici pour ma sécurité. Vous n’êtes pas sans savoir que tous les agents de l’Empire sont à mes trousses.

- Il parait, il parait, le Régis. Cependant ils auraient pu te trouver quelque chose d’un peu plus cossu, tout de même.
- Cessez de m’appeler Régis que diable. Ils n’avaient pas mieux à disposition, de toute façon. Les chambres les plus confortables sont réservées pour d’autres compagnons de doute, pardon, de route, un peu plus exigeants en matière de confort : Jean-Marie Bigard, Mathieu Kassovitz, Marion Cottilard, Christine Boutin. De toute façon, je n’ai que faire du confort conformiste. Seule la lutte compte…

Sur cette magnifique conclusion, j’ai pris congé de notre brave Régis en promettant de réfléchir à ses griefs à mon égard. Sacré Régis…

Thierry MeysSIL

Au rayon « intrépides interview du Republicoin », ne ratez surtout pas celle particulièrement intrépide du petit Allah (cliquez ici pour la découvrir). Un must ! Profitez-en c’est gratuit.

samedi 18 septembre 2010

Grand concours « 11 septembre, réinvente toi aussi la réalité » : 9/11, une vulgaire affaire de désamiantage sauvage


Les plus conspiranoïaques d’entre vous se rappelleront de William Rodriguez, le désormais fameux concierge du feu World Trade Center, devenu célèbre après avoir affirmé qu’il avait entendu des « booms » à l’intérieur de la Tour, preuve irréfutable que le WTC avait subi une démolition programmée.

Et bien William Rodriguez vient de passer aux aveux, à de véritables aveux j’entends. Et ce sans être passé par Guantanamo ou une quelconque succursalle d’interrogatoire en Syrie ou en Afghanistan. Il aura suffit que sa grand-mère restée sur l’archipel portugais des Açores, grand pourvoyeur d’immigrés portugais aux EUA (Glenn Medeiros, Nelly Furtado), le reconnaisse lors d’un reportage télévisé dédié aux gogos du 11 septembre, diffusé sur une chaine locale. Grand-mère Teresa, voyant son petit fils raconter n’importe quoi s’est permis d’appeler sa fille, qui travaillant toute la sainte journée n’était pas encore informée des frasques médiatiques de son Willy, pour lui demander de remettre fissa son rejeton sur le droit chemin.

« What thi’ch fucking shit’ch ? » a donc demandé Maria, fille de grand-mère Térésa, et mère du Willy en question. « Que tu ne corriges même pas ton nom à la télé, ch’est déjà pas normal. On n’est pas des Hispaniques, tout de même. Alors que tu racontes des groches conneries, nous faisant passer pour des fou’ch dans tout le village, ch’est vraiment la honte. Attends voir un peu que ton père rentre du travail ».

Oui, en fait de Rodriguez, variante espagnole, il s’agit plutôt d’un Rodrigues, la variante portugaise. Pour le reste, ce Rodrigues là avoua à son père, sous la menace d’une truelle à enduire, qu’il avait raconté tout ça pour se venger.

Voyez-vous, Willy avait négocié avec le propriétaire des tours, un contrat de désamiantage de celles-ci. Tous les soirs et week-ends, lorsque les tours seraient vides de leurs occupants, il les aurait désamianté, avec des cousins, pièce par pièce et étage par étage, grâce à un procédé de son invention. « De la Portos technology », disait-il. L’utilisation d’une très ingénieuse cire à épiler l’amiante.

Ainsi, ni vu, ni connu, les tours jumelles auraient été désamiantés, sans avoir besoin de les vider de ses locataires, sans générer d’inquiétudes liées à l’amiante, le tout avec d’immenses économies à la clef pour le propriétaire du WTC et un gigantesque pactole pour notre brave William Rodrigues. Une opération portant le nom de code "David".

Or, le jour où il a vu les avions se cracher sur les tours, il s’est dit que le propriétaire avait choisi une autre option et qu’il avait perdu ce très juteux marché. Fou de rage, il décida de se venger en racontant cette histoire d’implosion du WTC. Ce qui est non seulement laid mais surtout pas très portugais, comme attitude. Ah la jeunesse déracinée, devenue étrangère aux douces valeurs ancestrales du village d’origine…

Thierry MeysSIL

vendredi 17 septembre 2010

Grand concours alterréalitaire « 11 septembre, réinvente toi aussi la réalité » : 9/11, Mégatron est bien le seul et unique responsable.


J’ai peine à l’avouer mais me voici forcé d’admettre que Jean-Marie Bigard et ses amis ont raison. L’avion qui s’est craché en Pennsylvanie le 11 septembre 2001 et celui qui a percuté le Pentagone n’existent pas. Pire, les deux avions qui sont rentrés dans les tours du WTC n’existent pas non plus. Ou plutôt tous ces avions ne sont pas vraiment des avions. Pour vous en convaincre, revisionnez les images d’un peu plus près.

En exerçant un peu votre regard, et avec un tant soit peu de bonne foi, vous ne marquerez pas de reconnaître une attaque des Decepticans, les vilains Autobots dont parle la série Transformers, que notre bon vieux Optimus Prime n’est pas parvenu a déjoué. Meurtri par ce terrible échec, il n’a de cesse depuis ce jour-là de traquer Mégatron, le chef des Decepticans, afin de le traduire devant un jury populaire. Y parviendra-t-il ?

SIL Witwicky

jeudi 16 septembre 2010

mercredi 15 septembre 2010

Aphreurisme Conspirationniste (touch the truth)


Pour Bigard et ses pairs, la vérité est ailleurs.
Mais où diable « is the truth » ?
Élémentaire mes petits pépères. In their truth du cul !


Agent Silder

mardi 14 septembre 2010

Aphreurisme néobouddhiste


Le petit Siddharta avait tort de prétendre que tout n’est qu’illusion,
puisque seules nos petites et grandes illusions sont illusoires.
La réalité se charge d’ailleurs, très souvent, de nous le rappeler.

SIlddharta

lundi 13 septembre 2010

Aphreurisme eXcentriste : « Désolé mais la cuillère eXciste bel et bien. » (sorry to be positive about that but the spoon eXists)


Pour finir cette série, voici une petite interrogation…

Et si la seule véritable pensée révolutionnaire était celle qui viserait à regarder enfin les réalités en face.

Silcéron.

dimanche 12 septembre 2010

9/11 Never Forget & Never Surrender


Je n'oublierai jamais ! Et vous ?


« Pardonne à tes ennemis mais n’oublie jamais leurs noms » JF Kennedy


Au fait, je ne me soumettrai jamais, non plus ! Et vous ?

vendredi 10 septembre 2010

Le parti des cons comme la Lune : "vos vies valent moins que leur coran"


En bon débile léger, nourri par les gentils versets du Christ, le révérend Terry Jones (le benêt qui veut cramer des corans) croit que le royaume des cieux lui appartient et qu’il peut par conséquent faire n’importe quoi ici bas. Il a tort ! Il a tort mais il a des excuses puisqu’en vertu de ce que je viens de d’exposer, il n’ignore pas qu’il est très simple d’esprit.

Ceux qui par contre n’ont pas d’excuses, sauf à ce qu’ils finissent par reconnaître le caractère débile profond de leur attitude, sont nos sémillants officiants médiatiques. Encore, une fois, ils nous auront fait la totale.

En brillants sophistes, prenant la partie pour le tout ou un cas isolé pour la généralité, et vice-versa, les voilà qui se servent actuellement de ce pauvre demeuré pour espérer démontrer que l’Amérique est Islamophobe, dangereuse, fasciste, vilaine, pas gentille patati-patata. La palme du crétinisme allant au titre en une du quotidien « métro » d’aujourd’hui, « USA : la fièvre anti-islam ». Mais il y a plus ridicule et surtout bien plus pitoyable.

Alors qu’ils s’émeuvent de cette histoire, aussi bruyamment qu’une troupe de pleureuses africaines, force est de constater qu’ils ne s’émeuvent pas trop du fait que très régulièrement, des bibles, des églises, des quartiers chrétiens, des maisons chrétiennes ou autres, subissent le même sort dans des pays islamiques. Des bibles, des églises, des maisons mais aussi et surtout des Chrétiens ainsi que d’autres minorités religieuses, sans oublier les victimes musulmanes de l’islam. Tout comme on ne les voit pas trop se frapper la poitrine lorsque trop régulièrement, chez nous, des dessinateurs, des intellectuels, des metteurs en scène, des militants républicains, des homosexuels, de simples femmes et hommes, se font cramer la gueule, leur œuvre ou leurs biens, au nom du malsain coran.

Toutes choses qui d’ordinaire ne font pas trop réagir également Ban Ki Moon, le bureaucrate en chef de l’ONU, alors que s’agissant de cette affaire, il n’y va pas avec le dos de la cuillère diplomatique. Cet ahuri somme, ni plus ni moins, tous les pays de « témoigner davantage de respect pour les autres religions ». Pour peu il saisirait le Conseil de Sécurité, voire dépêcherait des casques bleus pour s’interposer entre l’autre crétin de Chrétien et le coran. Il porte bien son nom, celui-là. Moon, con comme la lune !

Comme quoi, à l’évidence, pour nos nouveaux dévots, ce putain de coran a bien plus de valeur que des vies humaines.

"Pourquoi réagissent-ils ainsi", me demanderez-vous ? Par sens des responsabilités et souci d’éviter que cet autodafé provoque des drames humains ? Bof ! Si tel était vraiment le cas, ils mettraient plus souvent l’islam et ses autorités face à leur calamiteux bilan en matière de morbidité. Non, tout ça n’est qu’une vulgaire affaire de frousse. Face à l’islam, ils sont verts de peur. Ils ne savent pas comment faire. Au fond d’eux-mêmes, ils sentent bien que leur attitude complaisante ne donne aucun résultat, que jour après jour leurs petites illusions s’effondrent. D’ailleurs plus celles-ci s’effondrent et plus ils s’accrochent au peu qui en reste. L’humain est ainsi fait, surtout ce genre-là. Du reste, et pour conclure, je suis certain que tous ces péteux auraient réagi de la même façon, en 1939, face à toute initiative qui aurait visé à cramer des « Mein Kampf », tout en ne disant rien face aux autodafés nazis. Provocation de ma part ? Pas vraiment ! Puisque je vous dis que la couardise ne change pas de nature et que face aux véritables totalitarismes, les couards se sont toujours conduits de la même stupide façon. Tiens, en parlant de Mein Kampf, apprenez que cet autre livre de merde (que j’ai néanmoins trouvé de meilleure qualité que celui de Mahomet) est devenu un best-seller au pays du coran. Étonnant ? Même pas !

SILidim le Magnifique

jeudi 9 septembre 2010

Roms, perte de la nationalité, sans-papiers, xénophobie et « les heures les plus sombres de notre histoire »


Quelle tristesse ! Moi qui voulais faire partie du « camp de l’indignation, de la révolte », participer, en compagnie de tout un tas de gentils artistes de gauche, à la manifestation de samedi dernier en faveur des Roms, des sans-papiers, contre la xénophobie et le retour des « heures les plus sombres de notre histoire », comme l’a si bien rappelé notre Olivier Besancenot chéri.

C’est vrai ça ! Y’en marre de toutes ces rafles qui sentent à plein nez le camp de concentration ainsi que les exterminations programmées. Faut les sauver, tous ces illégaux, merde ! Que dira-t-on à nos enfants. Qu’on a laissé faire comme en 1940. Oui, bravons les mitrailleuses de la police de ce régime fasciste qu’est le notre. Offrons nos poitrines à cet ennemi du genre humain. Empêchons les rafles. Vite cachons donc nos frères Roms, Kurdes, Chinois, chez nous, dans nos appartements, nos caves ou nos résidences secondaires…

Comment ça « faudrait voir à voir ; que des Roms dans ta maison de campagne, t’es pas sûr d’en vouloir » ? Faudrait savoir les amis ! Ce sont des rafles, comme en 1940, ou pas ? Nous assistons au retour « des heures les plus sombres de notre histoire » ou non ?

Bande d’hypocrites, va ! Les Roms, tu les adores mais pas chez toi, pas dans ton salon, dans ton centre ville, dans ta ville. Ils n’ont qu’à nomadiser ailleurs. Après tout, ce sont bien des nomades, n’est-ce pas ?

Et cette crapule de Besancenot qui vient nous parler « d’heures les plus sombres de notre histoire ». Une crapule qui défile depuis des années, bras dessus bras dessous avec des fascistes à barbe aimant à scander « mort à Israël, morts aux Juifs » et qui vient nous parler de xénophobie ou d’heures sombres. Je t’en foutrais, moi, des heures sombres, tocard ! Et dire que cette tête de con, diplômé en histoire, ne fait toujours pas la différence entre des Juifs expulsés dans les années 40 du simple fait qu’ils étaient Juifs, et des individus expulsés ou éventuellement déchus de la nationalité française non pas du fait de leur appartenance ethnique mais du fait de leurs actes (venir dans ce pays sans y être invités ou commettre des crimes et délits). A moins qu’il sache faire la différence mais qu’il tienne plus cyniquement, à ce que nous autres, immigrés et fils d’immigrés, venions toujours plus nombreux dans ce pays non pas avec l’autorisation des copropriétaires de celui-ci, pour y trouver le bonheur et aider à le bâtir, mais pour servir de dynamite et de chair à canon pour leur révolution de merde, comme l’explique d’ailleurs si bien et sans complexe cet autre infâme gauchiste de Badiou (admirez au passage, dans cet admirable billet, l’immonde racisme social de ce triste sire : l’intellectuel marxiste servant de cerveau et le fils d’ouvrier immigré de membre inférieur).

SIL petit fils de Rosa Cigana (et oui, j’ai aussi un peu de sang gitan, chose rare donc précieuse)

Addendum sérieux : Au passage, je tenais à signaler à mes amis de droite que certains d’entre eux n’ont pas besoin de flirter avec des discours populistes ou déshumanisants pour régler les problèmes migratoire. Le bon peuple est certes un peu con mais il sait faire la différence entre les gens sérieux qui s’attèlent à traiter les problèmes de ce pays et les hypocrites et autres irresponsables qui laissent pourrir la situation volontairement ou non. Le bon peuple sait également que ces questions sont souvent délicates d’un point de vue humain, et par conséquent s’il souhaite de la responsabilité et de la fermeté, il n’en souhaite pas moins que ces questions soient traitées avec humanité.

Addendum maoïste : Mao estimait que pour unifier la Chine, il suffisait « d’ajouter du sable » (chan shazi) là où il le fallait, soit ajouter des Chinois Han (l’ethnie majoritaire) là où ils étaient minoritaires, comme au Tibet par exemple. Et bien j’ai l’impression que certains de nos immigrationnistes adoptent un peu la même technique, « ajouter du sable » immigré, mais pour détruire ce pays. Quelle bande de malades tous ces marxistes.

mardi 7 septembre 2010

Retraites : solidarités actives et solidarités passives (solidarité bien ordonnée commence par soi-même).


Sur le fond du dossier, à part rappeler mon sens des responsabilités ainsi que mes jolis sentiments sociaux, par exemple, que je tiens à ce que des gens ayant commencé à travailler tôt ou dans des métiers pénibles puissent partir en retraite à 60 ans, ou que ceux qui ont eu la chance et le mérite de gagner beaucoup en se creusant la tête sans s’abîmer le corps doivent accepter de cotiser un peu plus pour ceux qui n’ont pas gagné tant que ça en s’esquintant la carcasse, je n’ai rien d’autre à ajouter.

Par contre, là, j’ai quand même envie de rire de tous ces pseudos solidaires qui sans trop se creuser la tête ni s’abîmer le corps font peser leurs désirs de retraites anticipées sur la bourse des autres et celle de leurs enfants. « Sauvons nos retraites, rien que nos retraites. Que les autres payent pour la celles de mes parents et que mes enfants se privent de la leur pour payer la mienne », tel est leur véritable slogan. Mais après tout solidarité bien ordonnée tourne toujours autour de soi-même, n’est-ce pas ?

SILalutte finale

Addendum interrogatif : en voyant nos gentils responsables syndicaux se féliciter de l’importance des troupes déployés lors de cette manifestation nationale, je me demandais si nos si solidaires dirigeants syndicaux avaient pour habitude, lors de ces mouvements nationaux, et par solidarité avec leurs petits camarades grévistes, de se défalquer une journée de salaire ?

lundi 6 septembre 2010

Judge Redd : « l’état de droit c’est moi » (magistrarchie absolue de droit romain)


Dites, c’est moi où certains magistrats commencent à susciter un agacement certain, et pas seulement auprès de la classe politique installée « aux responsabilités ». Vous me direz ce que vous en pensez mais personnellement, j’ai senti comme un ras-le-bol, que je qualifierai de léger pour ne pas froisser la susceptibilité de ces magistrats, lors de la libération du présumé canardeur de poulets, complice du malfrat abattu juillet dernier à Grenoble, que notre Police nationale avait enfin réussi à appréhender. Un ras-le-bol aussi diffus que pluriel.

Même s’il n’est pas question de généraliser à partir de quelques cas, n’est-il pas pénible de voir des justiciables, qui n’avaient jamais fait parler d’eux avant, subir toute la rigueur de la loi, pendant que des injusticiables multirécidivistes continueront de se faire caresser dans le sens du poil par des juges déresponsabilisants ? Aussi pénible que le fait de voir ces juges justifier de façon particulièrement péremptoire le bien fondé de leur laxisme. À se demander si les conséquences de leurs décisions les inquiète, parfois, un tant soit peu. Peut-être le jour où le parent désespéré d’une victime de multirécidiviste se décidera à inquiéter un juge devant son propre tribunal.

Ras-le-bol également de sentir, chez ces magistrarques, comme une grosse envie de se voir indépendants de tout contrôle populaire, du moindre contrôle qui soit, faisant ainsi de la justice le seul pouvoir qui ne devrait des comptes à personne, et ce à l’heure où n’importe quel citoyen, fonctionnaire ou élu, est susceptible de devoir rendre des comptes sur tout et parfois n’importe quoi. Le seul pouvoir qui peut se permettre de brandir un article du Code Pénal (l’article 434-25), comme vient de la faire l’Union Syndicale des Magistrats, pour signifier que « La contestation des décisions de justice ne peut se faire que par les voies de recours (...), jeter le discrédit sur une décision de justice est une infraction pénale ».

Incroyable ! Le juge n’est pas un sujet, même pas de conversation. Il serait souverain, à plus d’un titre.

Oh, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. L’indépendance de la justice, la souveraine appréciation d’un tribunal, sa sérénité, tout ça, je suis très pour. Par contre, tout comme un certain nombre de concitoyens et de représentants de ceux-ci, j’ai de plus en plus l’impression que des magistrats, que je qualifierais d’indépendantistes ou de souverainistes, confondent indépendance de la justice et une justice affranchie ou détachés de pas mal de réalités.

Aussi m’est avis qu’il va falloir trouver les moyens de ramener un certain nombre de magistrats sur le plancher des vaches (et pas seulement policières), leur rappeler que leur pouvoir n’est pas d’inspiration divine mais procède lui aussi du peuple, par le peuple et pour le peuple. Leur rappeler aussi qu’il ne s’agit pas d’un peuple en général, d’un peuple virtuel, mais du peuple français en particulier, dont ils ont la responsabilité et l’honneur de servir les intérêts.

SILomon

dimanche 5 septembre 2010

Private joke-box : la lutte des classes selon les Fatals Picards



« Ils sont marrants cette année, c'est difficile de deviner dès la rentrée, lequel se fera arrêter pour les scoots qu'il aura piqué, lequel sera incarcéré pour avoir trop dealé.

Moi en bon prof, chuis préparé, un peu de maths et de français, du Kick-boxing du Karaté. Tant pis pour la géographie ce qu'ils connaissent de l'Italie, c'est juste vaguement les spaghetti et Rocco Sifredi.

Le programme de cette année, en français faudrait arriver à lire tout un livre en entier, mais même Dan Brown et Marc Lévy y a plus d'cent mots d'vocabulaire ; on sera toujours à lire la préface même après l'hiver.

Et mon voisin en me voyant me dira "Bandes de fainéants, alors vous êtes déjà rentré, vous savez pas c'que c'est d'bosser, avec vos semaines de 20h, vous bossez bien moins qu'un facteur, et dire que je paye pour vos congés, et pis vous êtes même pas bronzé !"

Vite les copies à corriger, 2/3 Prozac, 8 cafés, mais j'l'entends quand même dire d'en bas, "et j'compte même pas la sécurité d'l'emploi".

C'lui aux lunettes, c'est mon surdoué, il sait écrire son nom sans fautes, il sait compter, wow ! Bah, c'est pas mal pour un 3ème, il faut savoir s'en contenter, c'est clair qu'un intello pareil, il va se faire racketter.

35 élèves, cette année, j'leur ai d'mandé c'qu'ils voulaient faire comme métier. J'ai 10 Zidane, 15 Amel Bent et 9 Bouba, un original qui veut faire vigile et avocat. Il a dû voir chez Courbet que c'était pas mal d'être avocat si jamais t'allais en prison. Ils croient tous qu'ils auront leur brevet en regardant l'Île de la Tentation. Merci pour tout ce que fait pour eux la télévision !

Et mon voisin, le même qu'hier, me dira : "Bande de fonctionnaires, alors vous êtes déjà rentré, vous savez pas ce que c'est de bosser, avec vos semaines de 20 heures, vous bossez moins qu'un contrôleur, et dire que je paie pour mon gamin, il a redoublé son CE1"

Vite les bulletins à remplir, 2/3 Prozac, et 8 kirs, mais j'l'entends quand même dire d'en bas "et j'compte même pas la sécurité d'l'emploi".

Les directives du ministère, nous imposent d'faire des réunions plus régulières. On en fait même pour planifier les prochaines réunions ou pour décider de c'qu'on peut donner sans risques comme sanctions.

Car fini les notes, de temps en temps faut juste leur envoyer des sms d'encouragement ; l'évaluation c'est pas toi qui la fais, eux y't'disent si t'es cool. J'préfère quand même qu'ils me donnent des notes plutôt que des coups de boule.

Impossible de les faire redoubler ; les pauvres chéris faut surtout pas les perturber. Les programmes faut les simplifier y a trop d'leçons ça les assomme. Ils ont même proposé de donner le bac avec la prochaine Playstation.

Et mon voisin, vous l'connaissez, me dira "Bande de surpayés, vous foutez rien de la journée, vous devez pas être fatigué, avec vos s'maines de 20 heures, vous bossez bien moins qu'un chômeur, et pis pas d'chef et pas d'rend'ment, c'est pas pour c'que vous faites vraiment".

Vite les parents à rencontrer, 2/3 Prozac, 8 Grand Marnier.

Et vu leur investissement, l'année prochaine ira pas en s'arrangeant. Faudra p't'être songer à les adopter ; venir le matin, le soir les coucher ; et p't'être dormir à leur place pour qu'ils restent éveillés en classe.

La prof de gym n'est pas venue, s'est faite agresser dans la rue, mais bon ils l'avaient avertie, ils veulent pas d'sport avant midi, ils peuvent d'jà pas fumer en classe, et ça déjà c'est dégueulasse ; entre chaque cours une bière et un joint, c'est quand même pas de gros besoins...

Cette fois-ci c'est décidé, mes gosses iront dans le privé, j'ai beau r'garder à deux fois, j'la vois pas tant qu'ça, la sécurité d'l'emploi…
»

vendredi 3 septembre 2010

De la rentrée à la sortie : nouvel objectif de nos brillants pédagogistes, 70% d’une génération avec la mention au Bac


En 1987, dans la filière générale, 20% des bacheliers de la France métropolitaine avaient obtenu une mention (assez bien, bien ou très bien). Ils sont 56,7 % en 2010. (source)

Quant à la mention très bien, ils étaient 0.3% à l’obtenir en 1967, 1.4% en 1997 et 7% en 2010. (source)

jeudi 2 septembre 2010

Grande opération « toi aussi envoie ta flottille vers Gaza » (humanitaires sur le papier)


Alors que tout le monde a déjà oublié, à la faveur de l’été, du sea, du sex, et du fun, l’indicible drame qui se déroule jour après jour dans ce camp d’extermination à ciel ouvert qu’est la bande des martyrs de Gaza, le Republicoin est fier d’annoncer à la Galaxie tout entière qu’il lance la plus grande opération humanitaire jamais conçue « toi aussi envoie ta flottille de la paix vers Gaza ». L’entité sionazie n’a qu’à bien se tenir…

Cheikh YasSIL

mercredi 1 septembre 2010

Egotrip : de fil en fil, qui est le SIL ?


Mais qui diable est le SIL ? C’est simple ! Le SIL est double, le SIL est triple, le SIL est tout. Acclamez-le ! Comme tous les super héros, le SIL a une face diurne, le Syndicat de l’Ironie Libérée. En tant que tel, il se moque, il titille par amour de la France et désir d’éternité démocratique. Mais le SIL a aussi une face nocturne. Il est la Super I-heros League. Sous cette forme, le SIL opère sur le Net. Il est la Ligue des super-héros électroniques.

Il compte parmi ses membres le Silver Surfer, héros condamné à parcourir l’inframonde numérique à la vitesse du mega-bit ou plus récemment Automan. Ce héros numérique qui vient de nous rejoindre sera chargé de matérialiser tout ce que le SIL tapotera sur son clavier.

Son plus grand représentant reste cependant Spider-Iman, le super héros qui jette ses toiles sur la Toile, afin de mieux sauver le monde. Et oui, rien que ça ! Je suppose que vous voulez connaître son repère secret ?

Puisque vous le valez bien, sachez que le repère secret du SIL se situe quelque part sur les îles Kerguelen, quelque part… Je ne vais pas non plus tout vous révéler, quand même ! Voici pour son portrait physique. Qu’en est-il de sa pensée, qu’a-t-il dans la tête ?

Apprenez que le SIL a tout dans la tête, l’Europe, le Monde, l’Univers. Oui, le SIL est tout, le SIL n’est rien, c’est dire à quel point il est tout. Oui, le SIL est mégalo mais le SIL est aussi la modestie incarnée. Il est d’ailleurs champion intergalactique de modestie. D’aucuns vous diront que le SIL ne se prend pas pour de la merde. Ils ont raison, mais doit-on préciser que le SIL est à l’œil ce que le poil de cul est à l’anus. Or le SIL n’est pas un poil de cul. Le SIL est génial.

Oui le SIL est tout mais avant le Tout, le SIL a la France en tête, la France et les Français. Le SIL est patriote ou plutôt dans sa version de gauche non-phallocrate, Matriote. Le SIL aime la langue française. Par contre le SIL nie à la convenance bourgeoise le monopole du bon parler, du bien écrire, du vrai Français. Pourquoi ? Parce que le SIL est fils de paysans, d’artisans, enfant de l’aristocratie ouvrière, un pécore fier de l’être, un mange merde. C’est d’ailleurs parce qu’il en connaît le goût, qu’il peut arguer de ce qui est moins merdique pour la République. Cette filiation fera du SIL un être fin, grossier, abrupt, nuancé, beauf comme bobof. Le SIL est donc le Peuple.

Toutefois, si le SIL est enfant du petit peuple, il emmerde le populisme, le paternalisme aussi bien de gauche que de droite. À quoi cela se verra ?

Au fait que si le SIL tape parfois sur nos représentants et surtout sur nos candidats, le SIL tapera plus fort encore sur le Peuple parce qu’il n’oublie pas que le pouvoir procède « du Peuple, pour le Peuple, par le Peuple ». Et puisque la source du pouvoir réside dans le Peuple, il est normal que la source du pouvoir soit la plus titillée. Ne serait-ce parce que les représentants du Peuple sont à son image.

C’est pour cette raison que le SIL souhaite une représentativité nourrie par un Peuple éclairé par les savoirs, tous les savoirs, le goût du pluralisme, éclairé par le sens de notre devise « liberté, égalité, fraternité ».

Le SIL prône que seul les savoirs élèvent l’Homme contrairement à l’accumulation de biens ou de désirs, exempte de sens. Le sens est pour le fait que l’accumulation de biens doit et peut participer à l’élévation spatiale de nos sociétés, si cette accumulation est pensée. Cependant le SIL n’est pas scientiste puisqu’il sait bien que le Savoir n’est pas une destination mais un chemin.

Le SIL ne croit en aucune utopie et autre solution miracle. Il établit et affirme l’évidence que seul un système complexe est apte à gérer la complexité humaine et que ce système « quantique » s’appelle la République, une démocratie représentative, avec des hommes et des femmes, sous le contrôle du Peuple, chargés de réfléchir à plein temps aux questions qui importent à nos sociétés...

Vive le SIL ! Vive la République ! Vive la France !

aSIL Talon