mardi 7 septembre 2010

Retraites : solidarités actives et solidarités passives (solidarité bien ordonnée commence par soi-même).


Sur le fond du dossier, à part rappeler mon sens des responsabilités ainsi que mes jolis sentiments sociaux, par exemple, que je tiens à ce que des gens ayant commencé à travailler tôt ou dans des métiers pénibles puissent partir en retraite à 60 ans, ou que ceux qui ont eu la chance et le mérite de gagner beaucoup en se creusant la tête sans s’abîmer le corps doivent accepter de cotiser un peu plus pour ceux qui n’ont pas gagné tant que ça en s’esquintant la carcasse, je n’ai rien d’autre à ajouter.

Par contre, là, j’ai quand même envie de rire de tous ces pseudos solidaires qui sans trop se creuser la tête ni s’abîmer le corps font peser leurs désirs de retraites anticipées sur la bourse des autres et celle de leurs enfants. « Sauvons nos retraites, rien que nos retraites. Que les autres payent pour la celles de mes parents et que mes enfants se privent de la leur pour payer la mienne », tel est leur véritable slogan. Mais après tout solidarité bien ordonnée tourne toujours autour de soi-même, n’est-ce pas ?

SILalutte finale

Addendum interrogatif : en voyant nos gentils responsables syndicaux se féliciter de l’importance des troupes déployés lors de cette manifestation nationale, je me demandais si nos si solidaires dirigeants syndicaux avaient pour habitude, lors de ces mouvements nationaux, et par solidarité avec leurs petits camarades grévistes, de se défalquer une journée de salaire ?

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