dimanche 14 novembre 2010

La question des retraites pour les nuls : « Avenir des retraites et retraites de l’avenir » par Serge Schweitzer


Avenir des retraites et retraites de l'avenir (1/2)
envoyé par Liberte_Cherie. - L'info video en direct.

Voici expliquée, par le professeur Serge Schweitzer, économiste français et enseignant à la faculté de droit et de science politique de l’Université Paul Cézanne d’Aix-Marseille III, un peu théâtralement certes, mais de façon précise, concise et juste, la problématique des retraites, à tous les chantres du « rêve général » et autres cancres en économie, démographie, histoire ou sciences politiques qui pullulent dans notre beau pays…


Avenir des retraites et retraites de l'avenir (2/2)
envoyé par Liberte_Cherie. - L'actualité du moment en vidéo.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Silou,

bon, ben, il ne casse pas des briques ton blondinnet... il vend plutôt sa salade, bien dogmatique elle aussi.

Il y a 3 leviers à faire jouer, séparément ou ensemble, concernant les retraites : nombre de cotisants, nombre de retraités, somme à partager entre les retraités. Et cela est vrai quelque soit le système de retraite applicable : la capitalisation marchera d'autant moins bien qu'il y aura peu d'actifs pour beaucoup de retraités. Dire autre chose c'est mentir.

Parler de la capitalisation comme avenir des retraites c'est aussi dogmatique que de vouloir coûte que coûte préserver la répartition. Pour ma part, bien que le professeur dise explicitement le contraire, je pense qu'un système par répartition est non pas plus juste, mais plus éthique, qu'un système par capitalisation. On vit en société ou pas ? Et puis pour être honnête, reconnaissons qu'un système de "solidarité nationale", par répartition n'empêchera jamais ceux qui le souhaitent (ceux qui le peuvent) d'épargner en vue d'une capitalisation complémentaire, alors qu'à l'inverse essayez un peu de vous faire votre propre régime par répartition tout seul dans votre coin... pas facile, hein ?

Le libéralisme n'est pas la solution du capitalisme qui n'est lui-même pas la solution aux maux humains. Un discours comme celui de ce prof m'inspire au mieux de la méfiance au pire de la répulsion. Sur la forme plus que sur le fond d'ailleurs. Il a le mérite de dire à ceux qui se cachent derrière leur petit doigt, qu'il va falloir regarder les choses en face.

Du coup, pour être en accord avec moi-même, ce qui est chose parfois ardue, j'exprime ici publiquement mon souhait de voir reculer l'âge de la retraite dans les proportions nécessaires pour préserver un système par répartition. On vit plus longtemps qu'avant et à la naissance personne ne m'a jamais promis que je pourrai glander les 2 tiers de ma vie.
Quand à savoir s'il est possible de travailler jusqu'à 70 ans ou plus, je réponds d'ores et déjà OUI, mais ce qui n'empêche pas de s'atteler à faire disparaître ce qui dans le travail use, rend malade ou tue. Ceux qui me connaissent savent que j'y contribue, à ma modeste façon.

Mon équation est donc : maintenons l'équilibre entre actifs et retraités, au prix non pas d'un effort démographique mais d'un effort politique.

@+,

LOLO45,ONAIMEOUONN'AIMEPAS.

SIL a dit…

Euh... mon Lolo, le prof là (Libéral certes mais pour une fois pas trop dogmatique), il n'a jamais réduit le choix à la capitalisation, voyons, il parle comme toi, de la nécessité des deux, pour les mêmes raisons que celles que tu avances, d'ailleurs.

Pour le reste, travailler jusqu'à 70 ans, ce ne sera pas possible pour tout le monde, même sous les conditions que tu invoques, ce qui ne m'empêche pas de te suivre sur la nécessité de repousser au plus vite l'âge du départ à la retraite ( à 65 ans ) tout en tenant compte de la pénibilité pour certains métiers, aussi bien dans le privé que dans le public.

Anonyme a dit…

Aurais-je mal écouté ???
Bof...je vais relancer la vidéo.

En tout cas si ce mec pense comme moi je trouve qu'il le dit drôlement moins bien ! Arf, arf, arf !

Je sais que travailler jusqu'à 70 ans ce ne sera pas possible pour tout le monde, mais aujourd'hui déjà et pour les raisons que l'on sait, il y en a pour qui la retraite à 60 ans n'est déjà pas possible. Sans parler de la nécessaire évolution dans l'esprit de beaucoup trop de patrons qui poussent les + de 50 ou 55 ans vers la sortie, par tous les moyens.

Enfin... avant la retraite il faut bosser, et j'y vais de ce pas.

@+,

LOLO45àLABOURRE.

Anonyme a dit…

"La répartition quoiqu'on dise, fasse, ou proclame est condamnée".

"Il faut donc se préparer à la capitalisation".

Tiens, tiens, finalement j'ai pas si mal écouté la première fois. Machin n'est pas d'accord avec moi, ou plutôt je ne suis pas d'accord avec lui.

Ce coup-ci il faut vraiment que j'aille travailler.

@+,

LOLO45DéJàPARTI.

SIL a dit…

Sur ce coup là, mon Lolo, c'est toi qui a raison. Tu as bien mieux écouté que moi (grosse fatigue moi) notre brave professeur.

S'il parle de maintenir une forme de solidarité collective (cheque retraites et caution de l'état) le système par répartition semble bien condamné d'après lui.

Toutefois, son analyse n'en demeure pas moins juste et mérite une réflexion plus qu'attentive et ce combien même on resterait attaché au système par répartition.

Car si les lois de la démographie condamnent le système actuel, il faut bien commencer à réfléchir à un autre dans lequel nous pourrons garder certaines de nos spécificité culturelles, faute de quoi non seulement le système par répartition mourra sans que l'on ait proposé autre chose ou bien deviendra si peu attractif (par le biais d'un recul de l'âge d'accès de plus en plus élevé) que de plus en plus de gens réfléchiront dans leur coin à leur propre retraite.

Du coup l'exercice de notre brave professeur, même s'il n'est pas dénué d'idéologie n'en reste pas moins pragmatique et surtout l'un des rares à faire preuve d'une certaine honnêteté intellectuelle...

En tout cas, moi, d'accord ou pas, il me donne pas mal à réfléchir...