lundi 20 décembre 2010

De l’utilité de savoir cultiver un langage fleuri


Madame Quidam me fait savoir la chose suivante. « S’il m’est souvent aisé de vous suivre, je n’arrive cependant pas à comprendre cette nécessité que vous avez d’invectiver. »

Par souci de ponctuation peut-être. À moins qu’il s’agisse là de l’une des façons que j’ai d’exprimer mon goût pour la provocation.

Je plaisante car au fond, je le fais surtout, comme vous dites, par « nécessité ». Voyez-vous chère dame Quidam, cela fait plusieurs décennies, que nos adversaires, notamment ceux d’extrême gauche, pratiquent sans la moindre vergogne, en plus de leur semblant d’argumentation, d’analyse ou de diagnostic, l’art consommé de l’insulte.

Aussi, sans abandonner l’argumentation, l’analyse, et le diagnostic, il est temps de leur servir leur potage favori, celui de l’apostrophe. Non pas dans le simple but de détruire mais bien dans celui de remettre les choses à leur place. À plus forte raison que cela peut s’avérer aussi utile qu’efficace.

SILviculteur républicain spécialisé dans la « Bloody Rose » ;-)

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