mardi 14 décembre 2010

Nos compatriotes issus des terres d’islam, pris entre le marteau et l’enclume


Et c’est parti. A la suite de mes derniers billets Islamo-fraternels (ici et ), j’ai encore eu droit, de la part du club « les Charlots font de la résistance », à la sempiternelle ritournelle, « et pourquoi défends-tu les musulmans, gnignigni, pourquoi cette solidarité mal placée, gnagnagna, tous pareil de toute façon, et patati, c’est une perte de temps, et patata ».

C’est simple bande de demeurés. Pour la bonne raison, encore une fois, que les musulmans sont ici et surtout là-bas les premières victimes de l’islam. Et que par conséquent je me refuse à ce que vous désignez par le terme de "musulmans" se retrouve coincé entre l’enclume xénophobe et le marteau islamique. C’est clair ou bien il faut que je vous le martèle à la Thor.

Ce qui ne m’empêche pas, par ailleurs, d’appeler à la responsabilité, nos compatriotes originaires des terres d’islam. C’est que voyez-vous, mes chers compatriotes, la réalité est têtue. L’islam, on peut le rêver autant qu’on veut, il n’en demeure pas moins tel qu’il se présente à nous, encore aujourd’hui, totalitaire, tyrannique, expansionniste. Il vous veut et nous aussi. D’ailleurs, en parlant de vous et de nous, de nous tous quoi, je rappelle que notre sort commun s’est retrouvé scellé le jour où nos représentants ont permis la très massive immigration de peuplement en provenance de vos pays d’origine. Une politique d’immigration qui n’avait pas pour but d’accueillir tous les Maghrébins épris de liberté, même si ceux-ci sont bien là en très grand nombre, ce qui est une eXcellente chose, mais qui a surtout favorisé la venue de tous les futurs pantins de l’expansionnisme et de la revanche arabo-islamique. Par conséquent, cet état de fait ne vous laisse pas l’option de l’indifférence. C’est malheureux à dire mais c’est ainsi. Personnellement, j’aimerais bien, moi aussi, écouter la chanson de JJ Goldman, « né en 17 à Leidenstadt », en y voyant un passé définitivement éloigné de tout présent, mais ce n’est pas possible. Les attaques islamistes ont sonné le glas de ce rêve-là (« qu'on nous épargne à toi et moi, si possible très longtemps ; d'avoir à choisir un camp… »). Il vous faut donc, vous aussi, dès à présent, choisir ce camp. Celui des communautés nationales où vous avez choisi de vivre et les obligations qui vont avec, ou bien celui de l’Oumma (la communauté des fidèles) et ses impératifs. Faute d’avoir fait ce choix, lorsque viendra l’heure du réveil, des comptes, et de la décolonisation, ceux qui auront voulu jouer sur tous les tableaux à la fois se retrouveront dans le même bateau que ceux qui auront vécu ici comme des colons.

Aussi, profitez du fait que nous parvenons, pour l’instant, à nous interposer entre le marteau et l’enclume pour vous sortir de là, afin de mieux choisir votre voie, afin de mieux nous rejoindre, nous, vos compatriotes, mais n’oubliez pas que cela ne durera qu’un temps….

SILimalikoum mes frères

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut,

"Et que par conséquent je me refuse à ce que vous désignez par le terme de "musulmans" se retrouve coincé entre l’enclume xénophobe et le marteau islamique. C’est clair ou bien il faut que je vous le martèle à la Thor."

Ben justement, puisque tu parles de clarté du propos, je me suis demandé en te lisant si tu ne voulais pas dire plutôt cela :

Et que par conséquent je me refuse à ce que ceux que vous désignez par le terme de "musulmans" se retrouvent coincés entre l’enclume xénophobe et le marteau islamique. C’est clair ou bien il faut que je vous le martèle à la Thor ?

D'aucuns diront que je chipotte et que je ne devrais pas contester ainsi la parole et la lettre de Sil, mais dhimmi soit qui mal y pense !

;-)

@+,

LOLO45CRITIQUELITTéRAIRE.

SIL a dit…

Comme le dirait notre cher président, je préfère un excès de clarté à un manque de clarté ;-)

@+ mon LOLO

Anonyme a dit…

Il a vraiment dit ça ?

LOLO45HéBERLUé.

SIL a dit…

En fait il faut remplacer "clarté" par "caricatures"... lors du procès de Charlie Hebdo face aux barbus.