jeudi 13 janvier 2011

Kevin-Olivier : « ce que je ne peux pas avoir, les autres ne l’auront pas non plus, na ! »


Ah, ce que je peux aimer ces moments où les Kévins d’extrême-drauche, me déposent un petit commentaire, sur les coups de 10 heures, celle de leur récréation, m’invitant à me pencher sur mes propres contradictions.

A l’évidence, Kevin-Olivier n’a pas aimé que je rappelle tout récemment le fait que la plupart de ses camarades et cadres de parti ne sont que des révolutionnaires à deux balles qui appellent à détruire la démocratie libérale-bourgeoise depuis leurs petits fauteuils installés contre les radiateurs de la fonction publique d’un Etat libéral-bourgeois ou bien ceux d’un monde associatif subventionné par ce même genre d’Etat.

S’étranglant de colère, il me rétorque « que fais-tu de ces universitaires, chantres du libéralisme et du capitalisme, qui ne prennent pas trop de risques depuis leurs chaires et qui ne s’illustrent pas vraiment par des réussites entrepreneuriales ou financières ? »

Ce que j’en fais, et bien je m’en sers pour démontrer, encore une fois (j’adore ça), à quel point vous autres, petits Kévins d’extrême-drauche, pouvez être aussi cons que puérils.

Alors comme ça, un intellectuel, choisirait de défendre et de promouvoir les démocraties libérales au sein de l’une des nos universités, en ayant l’honnêteté de reconnaître qu’il n’est pas fait pour les affaires, mais aussi la maturité nécessaire pour appeler à ne pas ponctionner d’une façon confiscatoire le fruit des effort des esprits moteurs de nos économies, et ce serait faire preuve d’incohérence. En voilà une idée saugrenue ?

Quoi qu’au fond, non ! Tout bien considéré, Il n’y a rien d’étonnant à ce que ces petites boules de pus confites dans leur bile, manifestent encore et toujours leur refus de voir les autres vivre différemment d’eux, réussir autrement qu’eux, s’enrichir plus que ceux-ci en récoltant le fruit de leurs prises de risques, avoir ce qu’ils ne se sont pas donnés la peine de vouloir.

Et oui, petit Kévin-Olivier, un libéral n’est pas comme toi, un vulgaire trou du cul totalitaire dilaté à l’extrême par le fruit pourri de ses digestions idéologique, qui rêve d’un monde à sa seule image. Un libéral n’est pas foncièrement jaloux, aigri, puéril. A l’instar de Boris Vian, ce qui l’intéresse n’est pas l’illusoire bonheur de tous les hommes mais celui de chacun. Un libéral accepte et se réjouit de la diversité d’ambitions, d’intérêts, de forme de réussite, dans un cadre collectif où la cohésion demeure assurée par l’état de droit. Un libéral accepte et milite en faveur de tout cela…

SILibéral

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